Division

-16-

-Allez Lyra! Réveil toi!

Mon frère me saute dessus en explosant de rire, comme chaque matin. Mais aujourd'hui, il y a deux poids sur moi.

-Deeeeebouuuuut!

Maxime me secoue gentiment, n'osant pas trop s'immiscer dans la bataille qui va bientôt se déclencher. Sans prévenir, je surgit de sous la couette, et clou mon frère sur le matelas.

-Alors? on fait moins le malin maintenant?

-Haha... tu t'améliore. Lâche moi maintenant.

-Non, Haha...

Maxime me prend par les épaules et me soulève comme une feuille. Je me suis amélioré mais ils sont deux et plus fort que moi. Soudain je me souviens.

-C'est aujourd'hui?

- J'ai crue que tu aurais oublié. me répond Valentin en soupirant 

-Il a fait de mauvaise chose mais c'était son frère Valentin.

- Merci Maxime.

-De rien, dépêche toi Jordan t'attend.

Je descend en courant et monte dans la voiture. Ça fait trois mois que la bataille contre les hyène a eu lieu, avec la mort de Cyril comme fin. Même si il était mauvais, j'aurais aimé mieux le connaitre et je ne cesse de me répéter que si j'avais eu le temps, j'aurais pu le ramener du bon côté. C'est pourquoi, une fois  par mois, Jordan m'emmène sur la tombe que nous lui avons rapidement creusé. En voyant la simple croix dépassé du sol, une larme chaude coule long de ma joue.

-Hey, ça va?

-Jordan, ça t'es arrivé que , a un moment il y ai comme une partie de toi qui s'envole, une partie que tu ne connaissais pas mais dont tu avais besoin, et qu'elle t'abandonne sans que tu puisse rien faire?

-He ben ouais, le même jours que toi, quand j'ai vue Maxime et Valentin, enfin tu sais....

-...

-On va voire les autres?

-Ouais...

On passe sur les tombes de Julien, Chris, Quentin et de tous ceux qui on donné leur vie pour le bonheur que nous vivons aujourd'hui.

-Allez, viens, on a du boulot.

Quand nous sommes rentrés, les agents aidaient les blessés servait à manger au démunit qui avait tout perdue pendant le règne des hyènes. Maxime, Valentin et Jenny cherchaient comment rebâtir une constitution et Théo regardait la ville, fière de l'avoir aidé. C'est comme ça, en faisant confiance, en nous battant, en trouvant l'espoir la où il n'y avait que la misère, que nous avons sauvé Washington, que nous avons sauvé la nation.