17) Une Vie Vraiment Parfaite

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Michelle est chez elle, la nuit est tombée et la pluie frappe les fenêtres de son appartement, qui aurait dit qu'il pleuve ainsi tout le week-end. L'orage fait rage au-dehors c'est tout simplement le déluge.

Elle sort de sa douche, les cheveux retenus par une serviette, sa nuisette en satin bleu sur le dos.

Elle passe par la cuisine se faire chauffer une tasse de thé avant de rejoindre son salon.

Assise confortablement sur son canapé moelleux, elle attrape sa télécommande et allume sa télé. Elle zappe jusqu'à une émission de variétés quelconque. De toute façon, elle n'a que faire des programmes télévisés, elle est seule et malheureuse.

Cela fait une heure qu'elle regarde cette chaîne et le programme laisse franchement à désirer, sans aucun avertissement avant-coureur, le tonnerre et la foudre frappent fort sur un des immeubles alentour, Michelle sursaute violemment et pousse un léger cri, l'électricité se coupe chez elle et dans les appartements tout autour. Le quartier est dans le noir.

Aucunement découragée, la jolie métisse avance à tâtons jusqu'à sa cuisine, dans le tiroir elle trouve quelques bougies qu'elle s'empresse d'allumer et disperse un peu partout dans son appartement. Immédiatement, elle y voit plus clair. Elle revient dans le salon, se rassoit sur son canapé et feuillette un livre. Elle sursaute de nouveau quand on tape à sa porte. Certainement sa vieille voisine d'à côté qui est un peu effrayé, pauvre femme elle vit seule depuis si longtemps. Michelle rejoint sa porte et ouvre sans même regarder qui est-ce.

-"Madame Larson..." Commence la jolie brune. "Ne vous inquiétez pas vous..." Mais Michelle lève finalement les yeux. Sa phrase meurt dans sa gorge en même temps que son cœur s'arrête. Elle doit certainement rêver. Une main sur le cœur, l'autre sur la bouche. Est-ce bien réel ?

L'homme est entré dans l'immeuble facilement, la coupure d'électricité a déconnecté la porte du bâtiment. Pour parvenir jusqu'ici, il a pris deux avions, un train et a fini par arriver jusque chez Michelle en taxi.

Il est trempé, frigorifié mais heureux. Sa chemise blanche est collée à son corps et son pantalon noir doit peser des tonnes. Ses cheveux tombent sur son front et l'eau qui y est retenue dégouline dans son cou et sur son visage, ses magnifiques yeux noisette sont brillants et ne peuvent se détacher de la jolie métisse devant lui.

-"Peter ?" Dit-elle dans un sanglot.

Son cœur s'emballe quand elle dit son prénom. C'est tout ce qu'il faut pour le faire réagir.

Juste un pas et il fond sur Michelle, il la saisie dans ses bras avant de l'embrasser avec fougue, de son pied il repousse la porte qui claque.

Michelle agrippe la chemise de ses doigts fins, et se laisse transporter par la sensation des lèvres de Peter sur les siennes.

L'homme ne se lasse des gémissements que Michelle laisse échapper sensuellement. Ses lèvres sont douces et il est heureux de les goûter enfin, elles ont le goût du fruit, c'est délicieux. Après s'être suffisamment délecté de sa bouche, il glisse ses lèvres sur sa mâchoire avant de descendre vers son cou, Michelle se sent défaillir, elle place ses mains dans le dos de Peter afin de le coller à elle plus encore, elle veut se fondre avec ce corps et cet homme parfait. De petits bruits brûlant de plaisir sortent de sa gorge sans même qu'elle ne s'en rende compte.

Sa nuisette s'imbibe de l'eau retenue sur les vêtements de Peter. Sa peau se couvre d'une chair de poule, mais elle ne sait pas si c'est l'eau qui colle le satin à ses courbes ou si se sont les baisers aussi chauds qu'un brasier ainsi que les mains expertes de l'homme qui glissent dans son dos jusqu'à ses reins, qui la font réagir ainsi.

L'amour Par Intérêt Où les histoires vivent. Découvrez maintenant