Chapitre 4

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- Si c'est une blague Audrey, laisse-moi te dire qu'elle est de très mauvais goût.

- Non Naki, je ne plaisante pas. Il n'y a qu'une seule Jessica que je connaisse et qui ne fasse partie du groupe des populaires.

- Donc, si ta supposition s'avère être vrai cela voudrait dire que... Tout cela était prémédité mais par qui? fis-je en me laissant tomber sur le lit.

- Tu ne devines pas? me demanda Audrey en s'asseyant à côté de moi.

- Tu crois ? Vanessa et sa soeur, que me veulent -t-elles à la fin hein? Que leur ai-je fait Audrey?

- Viens par là... Elles savent que tu n'as rien à leur envier c'est pour cela qu'elles font  tout ça. Elles sont jalouses de toi, t'as quelque chose qu'elles n'auront jamais.

- C'est gentil ce que tu me dis. T'as raison , je n'ai pas le droit de me laisser faire. Quoiqu'elles espèrent faire , elles n'y arriveront pas. Et dès demain je vais mener ma propre enquête pour qu'on soit fixées.

- Je suis d'accord avec toi. Je t'aime beaucoup,  tu le sais non ?

- Oui et moi aussi je t'aime.

Je me jetta sur elle et la serra très fort. Je ne saurai quoi faire sans elle.

- Alors,et cette sortie en famille ?  Tu m'racontes?

- C'était la sortie la plus cool que j'ai jamais faîte. Il faut que je te montre les photos.

Nous passâmes la moitié de la soirée à discuter, à rire et j'offris les cadeaux à Aude. Elle fût tellement contente et n'a pas cesser de me remercier.

Après nous descendîmes dîner. Ce fût un très bon moment que nous passâmes.

- Maman, laisse nous faire la vaisselle moi et Aude proposai-je pendant que nous debarrassâmes la table .

- Comme vous voulez les filles . Les garçons et si vous allez vous brosser les dents?

- Oui maman repondirent-ils en choeur.

Après la vaisselle, Audrey dût partir lorsque son chauffeur arriva.

Venant tout juste de la raccompagner, je rejoignis ma maman dans la cuisine.

- Elle est partie? me demanda-t-elle en se servant du thé.

- Oui. Elle était très contente fis-je en m'asseyant.

- M'en parle pas. Elle n'a pas cesser de me remercier.

- Grave. Écoute Maman, nous voulions te remercier moi et mes p'tits frères pour cette belle journée, on s'est bien amusés et ça serait bien si on pouvait remettre cela.

- Oh , t'as pas à me remercier chérie et oui on pourra refaire des sorties comme celles-là avec tes frères ou juste rien que toi et moi. T'en dis quoi?

- Ça me va!

- Super. Ah, au fait je te rappelle qu'après -demain, on ira acheter les pagnes.

- Oui, j'ai hâte. Au fait je voulais te parler de quelque chose de super important.

- Je t'écoute, j'espère juste que ce n'est rien de grave fit-elle en posant la tasse.

- Je préfère que tu le regardes toi-même fis-je en lui tendant mon portable.

Je lui fis comprendre qu'elle devait lire ce qu'il y avait sur l'écran et c'est ce qu'elle fit.

- C'est ... un très beau garçon. Il est qui pour toi? Et cette Jessica, c'est qui?

- Il n'est personne pour moi puisque je ne le connais pas. Et il croit écrire à cette Jessica et non à moi. Il s'est trompé de numéro.

- Comment ça se fait? Et tu penses faire quoi? Je veux dire que ça se voit qu'il tient vraiment à toi même s'il te prend pour une autre. Et en plus il t'a déjà écrit.

- Que me conseilles-tu Maman?

- Tu dois lui dire la vérité , il doit savoir que tu n'es pas "Jessica".

- Tu crois?

- Oui, fit-elle en me prenant la main.

- Je vais le faire finis-je par me décider en prenant mon portable.

Maman eût raison, il m'a déjà écrit pour savoir si on pouvait se parler.

En tapant mon message,  je sentis mon coeur se serrer très fort et je me sentis très tristre...

"Moi: Bonsoir Ryan , il faut que je te dise la vérité.  Je ne suis pas Jessica mais Arden . Je crois que tu t'es trompé de numéro,  désolée de ne te le dire que maintenant. Je crois qu'on a plus rien à se dire."

À ces mots, je le bloqua puis me déconnecta.

- Alors? me demanda maman.

- C'est fait fis-je.

- Ma chérie, sache que c'était la meilleure chose à faire. Il faut toujours dire la vérité même si elle est dure à entendre.

- Je le sais maman, tu me l'as toujours dis fis-je en m'éfforçant de sourire pour ne pas paraître affectée par ce que je venais de faire.

- Viens dans les bras de maman. Oh ma petite fille , ma petite fille à moi fit-elle lorsque je sauta dans ses bras. Maintenant il faut que tu ailles te coucher. Demain tu as école.

- Oui m'man. Si tu n'as plus besoin de moi alors je vais monter me coucher. Tu me benis?

-  Bien sûr. Que le Saint-esprit puisse être avec toi, amen.

- Amen, bonne nuit m'man, je t'aime.

- Bonne nuit ma chérie.

Je montai me coucher en repensant sans cesse à la manière dont réagirait Ryan en lisant ce que je lui ai envoyé.

Il doit m'en vouloir, c'est sûr. Cédant finalement à la fatigue, je finis par m'endormir.

Le lendemain, je partis au lycée à pied parce que Maman devait aller très tôt à un rendez-vous mais a pu déposer les garçons à la leur puisque celle-ci se trouvait sur son chemin ce qui n'était pas mon cas.

Je n'étais pas en retard donc je pris le temps de passer chez la vieille Néné, une vieille dame qui vit toute seule à quelques rues de mon lycée.

Je la rencontrai se diriger vers le supermarché et même si elle le refusa , je l'y accompagna quand même.

Je l'aida à porter ses courses jusqu'à chez elle. Tout cela fit que je fus en retard.

- Au revoir Néné. Je passerai plus tard.

- D'accord ma fille . Maintenant file, tu es en retard. Merci  pour tout et que Dieu te le rende.

- Amen Néné.

A peine je me trouvai dehors que je me mis à courir de toutes mes forces et arrivai au lycée toute essoufflée.

Heureusement le surveillant n'était pas à l'entrée du coup, j'en profitai pour me faufiler à l'intérieur. Les couloirs étaient vides .Pas un seul élève.

Je me mis à courir très vide au point de ne pas remarquer un élève qui descendait les escaliers et l'inévitable se produit.

Je le cognai très fort et on finit tous les deux au sol, me retrouvant à califourchon sur lui.

Ma gêne se transforma en surprise lorsque je découvris qui c'était. Pourquoi lui? Pourquoi?

- Ça va? me demanda Ryan .

Il me dévora du regard tellement que je sentis mon coeur battre encore plus fort.

Je sentis la pâume de mes mains sur son torse que je sentis très musclé à travers sa chemise et ses mains étaient posées sur ma taille.

- <<Punaise....fis en le regardant m'afficher un sourire.

Nakilah - Arden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant