The same passion

Chapitre 26

Je cours à toute vitesse échappant au pire. Mes pieds ne contrôle plus rien. Je ne fais qu'une chose c'est fuir. Des bruits de casier claque et je sais que c'est lui. Je ne me retourne pas, continuant à courir plus vite que jamais. Je cherche une échappatoire, un endroit pour me cacher. Je fonce au gymnase me réfugier. J'arrive finalement à la piscine. Des cries surgissent de nul part. Il crie, m'appelle... J'ai tellement peur.

Je me cache derrière un casier essayant de calmer ma respiration. Mon cœur bas si vite que j'ai l'impression qu'il sort de ma cage thoracique. Je l'entends s'approcher de moi. Mais je suis coincé, prise au piège... Je me recroqueville sur moi même, ramenant mes jambes à ma poitrine. Je ferme les yeux et coupe ma respiration pour faire le moins de bruit possible.

Soudain des mains agrippe mes chevilles avec acharnement et me tire violement de ma cachette.

Je hurle, me débat sans cesse mais il est bien trop fort pour moi... J'essaye de m'agripper au rebord de la piscine mais le sol est bien trop glissant.

Tout à coup l'eau rentre dans l'intégralité de mes vêtements. Il appuie sur ma tête. Ma respiration se coupe automatiquement. J'étouffe...je meurs...

BIP BIP BIP !

Je me réveille en sursaut, toute en sueur, la respiration saccadé. C'était loin d'être un rêve. Ma tête me brûle et j'ai du mal à respirer. Je me lève et part m'arroser le visage. Je ne suis pas sensé retourner au lycée à cause de mon " accident ", mais je ne peux pas rester dans ma chambre toute la journée.

Je m'habille naturellement comme la majorité du temps. Puis je descends prendre mon petit déj et je pars au lycée avec la plus grande des motivations.

***

J'arrive au lycée et rejoint les filles à l'intérieur de l'établissement. Je sens des petits yeux me jauger du regard. Je n'y prête pas attention et passe mon chemin. Mais ces regard commence à devenir de plus en plus insistant. Et je déteste qu'on me regarde avec insistance. Je tourne alors mon regard vers les personnes au yeux dévisagent.

" Je peux savoir ce que vous regardez comme ça ? " Dis-je sèchement

Ils détournent tous le regard et un souffle sort de ma bouche.

J'aperçois enfin les filles à la fin du couloir. Je les rejoins avec un faible sourire sur le visage. Du moins le plus convaincant possible pour pas qu'elles se posent des questions.

" Salut les filles..." Dis-je simplement

" Coucou poulette. Comment tu te sens ? " Me demande Julie d'une mine inquiète

" Je vais bien. " Mentais-je

" Tant mieux alors. " Me dis Chloé.

" Dites les filles, pourquoi tout le monde me regarde en mode chelou ? "

" Tu n'es pas au courant ? "

" Au courant de quoi Barbara ? "

" Une rumeur circule comme quoi tu as essayé de te suicider..."

" Oh..." Dis-je avec le plus grand des calmes.

De toute façon ils pensent ce qu'ils veulent.

J'allais ouvrir la bouche pour leur dire de pas s'inquiéter quand une masse de personnes se rassemblent en courant dehors. Je regarde les filles en levant les sourcils en l'aire comme signe d'incompréhension. Comme des moutons que nous sommes, nous sortons nous aussi pour voir ce qu'il se passe.