Hunger Games version sorcier [TERMINEE]

Chapitre 8

<<Je vais y aller...>>

<<OH QUE NON !>> hurlai-je

<<Et pourquoi ?>> demanda-t-il, étrangement calmement.

<<Tu vas te faire tuer comme un lapin.>> m'expliquai-je soudain moins coléreuse.

<<Et alors ?>> balbutia-t-il. <<Je... je... pensais que ça te plairait...>>

<<Mais on s'en fiche que ça me plaise !>> m'écriai-je. <<C'est d'abord ta vie, ton plaisir puis après moi, ok ? Et puis même depuis quand tu t'intéresses à mes envies ?>>

<<Mais depuis toujours ?>> cria mon blondinet.

Puis il m'embrassa fougueusement. Et j'y répondis... Mais je le repoussai finalement. Brusquement, sans même réfléchir je lui donne un coup de coude dans la tête...

Il n'essaiera pas de se mettre en danger comme cela... Je le traîne péniblement dans un coin caché puis je fais de même avec Seamus qui dort toujours... Un vrai loir et heureusement pour moi !

Je les surveille jusqu'au petit matin puis je cours vers le lieu de banquet... Il n'y a personne pour l'instant alors je me précipite...

Pour me prendre un couteau au visage...

Il ne m'a que frôlé mais cela a suffi pour me faire tomber. C'est cette salope de Falfoune qui l'a fait. Je la hais... Et puis quel nom pour une dame !

Je n'y crois pas, je vais sûrement mourir, et je pense à son nom de famille ridicule. J'essaie de m'enfuir mais j'y arrive pas... Je suis trop faible et ma tête me tourne...

Soudain la Serpentarde me saute dessus, à califourchon. Avec un poignard dans la main. Elle allait me tuer quand quelqu'un la souleva de terre, la jeta par terre et la frappa avec une grosse pierre. Je leva le regard sur celui qui venait de me sauver mais qui allait sûrement également me tuer.

C'était Drago... Avec une énorme bosse sur la tête...

Il se relève et j'entends très clairement le canon signifiant la mort de cette idiote... Je vois très clairement la colère sur son visage.

Il m'attrape le bras violemment et il me fait mal. Bien sûr, je lui dit mais il ne m'écoute pas... Il nous fait courir jusqu'au petit sac frappé de nos initiales à nous trois...

Dans un endroit sûr et sans danger, il me cri dessus :

<<Non mais pour qui tu t'es pris bon sang !>>