Voir la mer

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Le jour se lève
Je préfèrerai me recoucher,
Rencontrer mon amie la lune; mais il en est ainsi.
Pourvu qu'on me lâche.

Le soleil fait frémir ma peau
Mes pupilles se déploient
Et je cours sur la jetée
Où la mer est d'huile

Les flots sont déchaînés,
Ils sont tiraillés
Mais tiennent bon
Ils ne peuvent pas nous laisser.

Du théâtre qui borde la corniche je me jette,
Il faut sombrer dans les profondeurs de l'âme
Pour mieux nous découvrir.

J'ai nagé jusqu'au fond du gouffre
Une perle m'y attendait;
Sous l'eau je contemple les nuages
Je les caresse du bout des doigts

Si jamais je ne reviens plus
Dites à mes amis que j'ai trouvé mon paradis
Il y a là-bas des plumes et du papier,
Plus tard je vous écrirai.

SolitudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant