Chapitre 8

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*PDV Eren*

Nous sommes en voiture depuis 10 minutes. Livaï me lance quelques regards que je n'arrive pas à déchiffrer à cause de son fameux visage blasé. Arrivé devant une vitrine où il y est écrit "Kingsman", le pion arrête la voiture et rentre dans le magasin en me poussant devant lui. À peine ai-je posé un pied dans l'établissement qu'une personne me prends en charge. J'entends Livaï parler avec un homme qui a l'air d'être le propriétaire ou le responsable du magasin. Il lui explique que je ne peux pas parler et pourquoi nous sommes là.
Après 20 minutes d'essayages et de retouches, nous sortons de chez le tailleur avec un costume que Livaï a choisi. De toute façon, comme il a payé je ne me voyais pas refuser son choix! Et puis il est magnifique (Le costume, hein...) même si il est aussi magnifiquement cher.

Dans la voiture, Ackerman me lance:
《Au fait, pourquoi tu n'écris pas beaucoup aujourd'hui? Tu ne fais que hocher la tête pour me répondre.》

Je sors mon téléphone de ma poche et lui montre qu'il ne me reste que 12 %. Il me demande donc pourquoi je ne l'ai pas mit à charger mais je détourne la tête avec honte. Je ne veux pas lui dire que je n'arrive pas à payer mes factures. Malheureusement, il a l'air de comprendre et me demande :
《Tu as un chargeur ? J'hoche la tête et il reprend, tiens, branche le, j'ai un adaptateur dans la boîte à gant. Sers toi gamin, fais pas le timide, tch... 》

Je cherche quelques secondes et trouve facilement l'objet de mes recherches. Je tourne la tête vers lui comme pour lui demander une nouvelle fois si il est d'accord. En réponse il me montre l'emplacement où je dois mettre l'adaptateur. Je trouve ça fou qu'il me laisse utiliser son electricité comme ça, sans rien demander en retour alors pour le remercier, du moins un peu, je me tourne vers lui et lui fais un petit sourire.
Arrivés chez Livaï, je met mon téléphone à charger après qu'il m'ait obligé à le faire. J'attends qu'il finisse de se préparer, assis sur le canapé. Au bout de quelques minutes je décide de me changer et me dirige vers les WC que j'avais repéré la dernière fois. Après m'être habillé, je me rend dansla cuisine pour mouiller ma main et me coiffer comme je le peux. Je met les chaussures que le pion m'a acheté et attends devans la porte.

Quelques minutes après, le prof sort de la salle de bain. Et bah 552 ce qu'il est sexy dans cette tenue, je ne sais même pas comment c'est possible.
Euh ..., je m'égare là.
Ackerman a un costume gris, de la même couleur que ses yeux, avec une chemise noire avec les deux premiers boutons ouverts laissant la possibilité de voir le début de son torse. Ses chaussures sont noires avec un bout très fin et des lacets discrets. Je me fait soudain couper dans ma contemplation par une voix aussi rauque qu'agréable:
《 Tch, gamin, arrête de me mater comme ça et enfile ça, dit il en me lançant un magnifique manteau long et noir assez classe, on me l'avait offert sauf qu'il n'est pas à ma taille. C'est pas qu'il est trop grand, hein ! C'est juste que ma taille est trop fine...》

Je regarde amusé Livaï puis mit la veste qui est parfaitement à ma taille.

《Arrête de rire gamin et tiens, medit il en me donnant une batterie nomade, comme ça tu pourras continuer à charger ton téléphone au restaurant. Maintenant, en route !》

Après seulement quelques minutes de route, Livaï stationna sa voiture puis me guida jusqu'au restaurant.
C'est tellement classe! Des luminaires argentés sont parsemés dans le restaurant, les serveurs sont tous habillés avec des costumes noirs et blancs, les tables sont recouvertes d'une nappe rouge brodée avec du fil argenté. Un peu perdu, je reste immobile à l'entrée et je ne percuta même pas quand le serveur accosta et salua amicalement Livaï. Quand le même homme nous pria de le suivre, je resta bloqué et ne sut faire un pas de peur de commetre une bavure. Je me réveille au moment où le prof m'attrape le poignet et marche sans faire aucun commentaire. Comme si c'était normal que l'on marche presque main dans la main. Rougissant de gêne je baisse la tête et me met aux côtés d'Ackerman qui, alors que je le suivais sans problème, ne me lacha pas le poignet. Je souris en pensant à celà.

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757 mots

Coucou, desolé de ne pas avoir publié plus tôt et que le chapitre soit aussi court, mais c'est vraiment long de tout recopier de mon brouillon jusqu'ici.

Bye les mojitos.

Parler avec ses mots ? EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant