Chapitre 13.

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Point de Vue de Artémis.

Où suis-je ? Je suis dans une clairière je crois, à vrai dire je ne suis pas sûre vu que je n'en ai jamais vu de clairière. Une femme rousse, elle aussi, est face à moi. Elle avait l'air de flotter à quelques millimètres du sol, gracieuse et légère. (Regardez la photo).

Femme : Artémis... Comme tu es belle ma chérie. Dit-elle avec tendresse et un soupçon de maternité.

Moi : Euh... Merci ? Mais qui êtes-vous ?

Femme : C'est ton père qui m'a offert ce collier. Dit-elle en pointant la chaînette autour de mon cou.

Mon père ? Quoi ? Donc cette femme, c'est ma mère ? Non pas possible...

Moi : Vous êtes qui ? Ma mère

Femme : Oui, je suis ta mère. Tu as commencer à utilisée pleinement tes capacités à ce que je vois.

Moi : Quoi ? Tu veux dire le touché mortel et toutes ces foutaises ? Ce ne sont pas des "capacités" mais des obstacles ! Et d'ailleurs, pourquoi je suis comme ça et pourquoi je te parle ? Et où est mon père ?

Femme : Chaque chose en son temps ma chérie. Si tu continue à percevoir tes capacités comme des obstacles, elles finiront par l'êtres. Dit-elle en caressant ma joue. Son touché était si tendre, si réconfortant. J'appuya mon visage sur sa main, elle ferma les yeux et souri.

Moi : Et mon père ?

Femme : Ton père et moi sommes... Comme qui dirait "morts" mais à vrai dire l'être vivant ne meurs vraiment. Chérie, tes capacités ne sont pas des obstacles.

Moi : Morts ? Comment ? Maman... ma vision devenais floue puis tous les objets matériels autours de moi se dé-matérialisaient. MAMAN ! Elle venait de disparaître. Un murmure lointain résonna dans mes oreilles "Je t'aime ma chérie". Maman...

Je me réveilla. Ma bouche était pâteuse, mes membres me faisaient un mal de chien. Ma tête allait explosé.
Je suis allongée mais où ? Des lumières néons l'aveuglaient. Je couvris mes yeux avec ma main et mon regard balaya la pièce. J'aperçus quelques lits d'hôpitaux, des chaises mais surtout une vitre teintée. Je me leva avec difficulté, j'étais seule et j'avais horriblement soif. Quelque chose m'empêcha d'avancer. Une perfusion.

Moi : Chiottes... Je l'arracha. Quelques goutes de sang tombèrent. Je me dirigea vers la porte mais elle était fermer à double tour... Et merde ! Me voilà coincée ici, en blouse, sans eau, je vais sûrement tombée sur un malade. Et Adam.... ADAM ! Il est où ??

Moi : ADAM ! ADAM ! Je m'approcha de la vitre teintée. Tapa dessus. Aucune réaction. Je recommença mais cette fois si encore plus fort. Une fissure ce forma. Merde... j'avais oubliée... J'entendis la porte s'ouvrir. Un homme de grande taille me regarda sans vraiment prêter attention à la petite tenue que je portais. Il portait de petites lunettes rondes, une barbe de trois jours, une chemise blanche, manches retroussées, pantalon gris et chaussures grises aussi.

Homme : Alors, mademoiselle Bellfire, c'est bien ça ? Dit-il en lisant une feuille entre les mains.

Moi : Oui... Vous savez où est ce que je peux trouver Adam ?

Homme : Nous y viendrons plus tard. Âge ?

Moi : 18 ans...

Homme : Apparence physique ?

Moi : C'est à dire ?

Homme : Vous décrire voyons ! C'est pour voir si vous vous souvenez de vous même. Dit-il comme si c'était tout à fait normal.

Moi : Oh d'accord... Et bien... cheveux roux, tâches de rousseurs, yeux vert ou bleu, je sais plus. Et de petite taille. C'est tout ?

Homme : Vous ne savez pas de quelle couler sont vos yeux ? Ils sont Bleu lagon. Bon, laissez moi me présenter, je suis Christopher Lancaster. Il me tendit sa main, pas gantée. Je le regarda lui puis sa main et ainsi de suite.

Christopher : Ah oui ! Excusez moi, il sortit des gants en latex de sa poche et les enfila. Il me retendit la main et que je serra cette fois-ci.

Moi : Je peux savoir où est Adam ?

Christopher : Il vient d'arriver. Dit-il sans relever ses yeux de sa feuille. Mais comment il sait que Adam est arrivé alors qu'il n'est pas arrivé ?

Moi : Quoi ? Où ?

Adam entra dans la pièce, se précipita vers moi et me prit dans ses bras. Christopher prit quelques notes de ce qui vient de ce passer.

Christopher : C'est vous qui avez fait ça ? Il montra la fissure sur la vitre. Je baissa les yeux et rougis. Heureusement que Monsieur de Merteuil ne vous a pas vu. Dit-il en quittant la salle afin de nous laisser un peu seuls.

Adam : Comment te sens-tu ?

Moi : Ça pourrait allé, j'ai soif. Il rigola et parti chercher un verre d'eau. Il reviens avec un gobelet que je vida d'une traite. Adam, on est où et comment on est arrivé ici ?

Adam : Alors je ne peux pas dire où nous sommes mais c'est mon frère, Marcus, qui nous a ramener ici. Apparement nous sommes en sécurité.

J'hocha simplement la tête. En sécurité ? Je fixa la vitre, je savais que quelqu'un nous observé.

AbandonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant