Chapitre 4.

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La porte de "ma chambre" s'ouvre pour laisser passer un Adam, totalement différent, en tenue de militaire, sur le bras gauche une bande avec la croix nazi, un regard vide d'émotions.

Adam : Prend une douche et habille toi avec ce qu'il y a dans l'armoire. Dit-il d'un ton sec qui me cloua sur place.

Moi : Euh oui mais... En fin.. C'est toi Adam ?

Il me dévisagea un bon moment puis tourna les talons.

Adam : C'est moi. Et ce sont les ordres du colonel Warner. Dit-il avant de sortir de la chambre.

Je resta un bon moment sans bouger, stupéfaite de voir l'homme avec qui j'ai partagée ma chambre d'asile qui est maintenant un lieutenant...

J'entra dans la salle de bain pour y rester plus d'une heure sous l'eau chaude. Dans l'asile c'était des douches courtes et froides et si on avait assez de chance on pouvait avoir un morceau de savon...

Je sorti pour voir ce qu'il y avait dans cette armoire. Des robes, de toutes les couleurs, il n'y avait que des robes qui laissaient ma peau nue. Aucune vestes, rien, que des robes... Foutues robes ! Je déteste les robes ! Quand je me retourna, Adam était assis sur une des chaises de la chambre.

Moi : Tu.. Tu fais quoi là ? Lui demandais-je ne sachant pas trop quoi faire, en m'imaginant toutes les scènes possibles qui pourrais se produire à cette instant précis.

Adam : C'est le colonel Warner qui m'envoie te surveiller. Dit-il en regardant mon corps comme une affiche qu'on accroche vulgairement dans les rues pour faire de la publicité.

Je me sens rougir pour après replongée mon visage dans cette foutue armoire, afin de trouver au moins un veston ou encore un foulard. Mais rien ! Toujours rien !

Il avança vers l'armoire puis y regarda un moment avant d'attraper une robe courte, serrer au niveau de la poitrine puis lâche au niveau du bassin. Il me la tendit.

Adam : Elle t'irai à merveille. Dit il d'un air gêné. Je rougis à nouveau. Attrapa la robe puis fonça dans la salle de bain pour me changer en toute discrétion.

Bizarrement elle m'allait à ravir, parfaitement à ma taille. Je coiffa mes cheveux roux en un chignon, histoire d'en faire quelque chose. Sorti de la salle de bain. Il resta bouche bée. Essaya de se reprendre.

Adam : J'avais raison, elle te va bien. Puis sortit de la chambre.

Pourquoi était-il si froid envers moi ? Je m'allongea sur le lit, attendant que Aaron Warner vienne me chercher. Puis finalement je décida de regardée le monde extérieur, je m'avança lentement vers la fenêtre puis se fut l'erreur monumentale... Il n'y avait aucun arbres, ni un buisson, je pouvais apercevoir quelques maison abandonnées, fracassées par le temps, une terre sèche et froide, un ciel gris nuageux. Je fût dégoûtée par cette vision tellement différente de celle ma chambre. Tellement de différences entre deux mondes alors qu'il y a si peu d'espaces entre eux. Mais où suis-je ?! Pourquoi je suis ici ? Je commençais à suffoquer quand Adam entra et posa une main sur mon épaule.

Moi : NON ! NE FAIT PLUS ÇA ! Dit je en reculant pour éviter de le tuer.

Adam : Ne plus faire quoi ? Il avança lentement vers moi alors que je continua à reculée jusqu'à toucher le mur.

Moi : Ne.. Ne me touche pas. Il est si proche de moi. De ma peau, de mes lèvres... Nos lèvres sont tellement proches. Que quelqu'un m'apprenne à respirer, je ne sais même plus comment respirer.

Adam : Mais moi je peux te toucher. Dit il en avançant lentement sa main vers mon visage afin de me caresser la joue avec une telle douceur. Je sentis en moi comme un électrochoc. Je n'avais jamais sentis quelqu'un encore en vie pour pouvoir me toucher...

Moi : Adam.. Dit je dans un murmure avant que ses lèvres s'approcha dangereusement des miennes mais il ne m'embrassa point.

Adam : Warner ne devrait pas tarder à arriver. Dit il en s'éloignant tout en me laissant toute tremblante comme,une feuille en automne. Je n'avais jamais sentie autant de sensations dans ma vie, et pour un simple toucher...

Et il avait raison, Warner déboula dans la chambre même pas trois minutes après, j'étais encore sous le choc.

Aaron W. : Ah la chère ! Tu es ravissante dans cette tenue. Dit il en me tendant son main gantée. Je l'attrapa puis me guida hors de la chambre. Il m'emmena dans une salle bien loin des regards des autres. Cette salle était composée d'une longue table situer au milieux, un lustre de taille gigantesque. Je n'en avais jamais vue un aussi grand.

Aaron : Ma chère, assied toi. Il me montre un siège, j'obtempère. Il s'assois en face puis me dévisagea, esquissa un sourire.

Moi : Pourquoi je suis ici ?

Aaron : Mais enfin ? Mange puis après on parlera.

Moi : Je ne toucherais pas à ta saloperie de bouffe si tu ne me dis pas pourquoi je suis ici.

Il souri, je déteste son sourire.

Aaron : Ma chère...

Moi : Ne m'appelle pas "ma chère" tu ne me connais pas et je ne te connais pas.

Aaron : Tu devrais te rappeler que ici c'est moi qui donne les ordres et tu devrais être heureuse de te trouver ici, avec des vêtements propres, une chambre, une salle de bain pour toi toute seule. Tu devrais me remercier pour ça.

Moi : Et si j'ai pas envie d'être ici ? Je ne vous ai rien demandée !

Aaron : Ça serai vraiment fâcheux que tu sois encore dans cette asile. Tu veux savoir pourquoi tu es ici, n'est ce pas ? Tu le saura mais pour l'instant reprend des forces, tu es aura besoin. Et je sais comment te faire sentir mieux.

Moi : Vous ne savez rien de moi, comment vous pouvez savoir ce qui me ferai sentir mieux selon vous ?

Aaron : Je sais que quand ta peau rentre en contact avec celle d'une autre personne, tu peux lui retirée la vie, tu dois sûrement te sentir plus forte à ce moment là car tu aspire la vie rien qu'en le touchant. Dit il en buvant un peu de son verre de vin rouge. Puis je sais aussi que tu nés qu'une orpheline, que tu as étais ballotée d'une famille à l'autre car ils ne savaient pas trop quoi faire avec toi donc la décision final à était de t'enfermer dans ce trou à rat. Je sais que tu mérite mieux. Un meilleur traitement de faveur. Tu veux le respect des autres, tu veux me pouvoir et tu peux l'avoir en restant à mes côtés.

AbandonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant