The Judge: Qui est le prochain ?

Chapitre 27: Aveux

Ce chapitre se présente sous deux parties. La première est narrée par Bathlemon.
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Partie 1

Les evennements dont je vais vous faire part ce sont passés il y a x jour de cela, lors du premier jour dans cet endroit, lors du premier jour de calvaire pour moi.

Mon premier contact avec cet endroit n'etait pas tout à fait similaire au votre. Ce jour là, je me revellai quelques heures avant, dans une des cellules de l'enceinte. Comme vous, je ne me rappelais plus de ce que je faisais juste avant. Comme si ma mémoire avait été effacée. Lorsque j'essayai de bouger, je me rendis compte qu'une de mes mains etait menottée au chevet du lit juste à côté de moi. Je pris peur suite à cela, je restai silencieux tout en me demandant ce qu'il se tramait quand tout à coup une sonnerie résonna. Il ne me fut pas longtemps avant de trouver l'engin sous le coussin. Je fixai l'engin qui n'etait pas à moi sans le décrocher dans un premier temps, de peur de causer du tort à mes ravisseurs car oui, je m'etais déjà imaginé le pire. Ensuite je me dixis qu'ils avaient sûrement placer ce téléphone pour moi et ouvrait le clapet du dit téléphone.
- Allo ! Allo ! Dixit une voix qui me sembla anxieuse
Pétrifié de peur, mes lèvres étaient lourdes et je n'arrivais à faire sortir un mot
- Allo ! Baker c'est papa ! Dixit la voix qui était en effet celle de mon père
- Papa ! Répondis-je hardiment
- Fais tout ce qu'ils te demandent. Je vais te sortir de là mais fais tout ce qu'ils te demandent, je t'en prie.
- Je suis où Papa !? Qui "ils" ? J'ai peur Papa, viens me chercher !
- Je viendrai te chercher pour le moment Baker, jure-moi que tu feras tout ce qu'ils te demandent. Pense à ta survie ! Pense à ta -
La ligne coupa à ce moment tandis que je fus pris d'euphorie et cria de toutes mes forces
- Où je suis !? Venez m'aider je vous en prie !

Après dix bonne minutes, quelqu'un poussait la porte. L'éclairage faible du couloir avait suffit à me faire plisser les yeux tandis que cette personne s'avançait. Mon coeur battait la chamade avant que je vois le visage de Bathlemon.

Voir un visage familier me rassurait un peu et me faisait en même temps penser au pire. Sans dire un mot, il glissa sa main sous le lit et la ressortait avec une clé. Clé qu'il utilisa pour me libérer de mes menottes toujours sans dire un mot.
- Qu'est-ce qui se passe ici Bathlemon ? Qu- où on est ?
Il me regarda d'un air vide et dixit:
- Ma soeur est morte.
Bien que cette information ne m'informait pas plus sur la situation, je la trouva terrible.
- Prend ton téléphone et suis moi, je vais tout te dire.
Je me levai et le suivît. On marcha dans le couloir, depassant d'inombrabres cellulles jusqu'à la salle principale. Npère fumes que tous les deux.
- Tu peux me dire ce qui se passe Bathlemon, ton silence me tue
- Pardonne moi de ne plus me rappeler de ton nom, c'est ?
- Baker.
- Oui... Baker. Écoute Baker, nous sommes séquestrés.
Je ne tiquai pas vu les circonstances dans lesquelles je m'etais réveillé, cela ne me surprenait pas.
- Derrière toutes les portes qu'on a dépassé, il y a des gens endormis. D'ailleurs je sais que t'as faim, ainsi tu peux te servir dixit-il en gardant sa sérénité.
- Mais - pourquoi ?
- J'en ai aucune idée. Je sais juste que si tu ne fais pas ce qu'ils te disent par le biais des messages sur ce téléphone, il tueront ta famille
- Ma famille !? M'exclamai-je choqué. C-comment ?
- Je t'ai entendu crié le nom de ton père, t'as également reçu une photo de ta famille ou au moins de ton père ?

Je n'avais aucunement reçu de photo. Juste un appel de mon père qui ne m'avait parlé de kidnapping. Je lui fis part de mon vécu et ce dernier l'analysait avec une grande concentration. Ma soif de réponses n'avait toutefois été assouvies
- Tout à l'heure tu as dit qu'on avait tué ta s-
Il baissa la tête comme pour montrer son indignement et sa culpabilité
- Excuse-moi je -
- C'est normal. Ils ont mon entière famille. Vu que je viens d'une famille moins prestigieuse que la tienne, ça a dû être plus facile declara mon interlocuteur, les larmes aux yeux. C'est ainsi qu'il compte me faire respecter leurs ordres et je me suis essayé à désobéir.