Chapitre 35; Coup de fouet

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La lumière du soleil perça doucement dans la pénombre de la chambre, venant chatouiller les yeux de Jérémy, le faisant émerger de son profond sommeil. Il chercha à tâtons ses lunettes sur sa table de nuit, les trouva, les posa sur son nez, râla en constatant la trace de doigt qu'il avait laissé sur un des verres puis se leva et alla se servir une tasse de café. Il lut sur la radio onze heures du matin et constata un mot d'Aelita, cette dernière lui apprenant qu'elle était en répétition avec les Subdigitals. Il alla prendre une douche, s'habilla et prépara ses affaires pour aller travailler à l'usine, il ramassa ses notes, son carnet et son ordinateur. Mais une fois dans son sac, l'appareil émit soudainement une alarme, Jérémy ouvrit son ordinateur et ce qu'il y vit confirma ses craintes : une Tour était activée. Il fourra son ordinateur dans son sac et se précipita vers la sortie, descendant les marches quatre à quatre tout en appelant William.

-Tour activée ! Avertit Odd et Ulrich, je m'occupe d'Aelita.

-Reçu ! Odd et Samantha sont avec moi, on fonce vers l'usine !

Jérémy arriva au niveau de la rue lorsqu'il appela Aelita, il se précipita vers sa voiture et déverrouilla la porte, avant de se jeter au sol, évitant un laser qui fit exploser la vitre. Il avait aperçu une Tarentule dans le reflet de la vitre au dernier moment et le monstre prépara une salve de tirs. Jérémy se jeta derrière le véhicule, se protégeant des lasers du monstre puis appela de nouveau William.

-William ?! on a des monstres sur les bras !

-J'pensais que t'avais mis un pare-feu pour éviter ça désormais !

-Ce sont des Translations, je ne vois que ça !

Un laser heurta violement la carrosserie près de sa tête.

-Tu vas bien ?! s'inquiéta William.

-Pour l'instant ! rendez-vous à l'usine !

Jérémy raccrocha, rangea son téléphone puis s'élança, sautant immédiatement en effectuant une roulade pour éviter la salve de tir de la Tarentule puis s'élança se mettre à l'abris derrière un mur à l'entrée d'une ruelle. Le frappement métallique typique des pas de la Tarentule se faisaient de plus en plus fort, faisant comprendre à Jérémy qu'elle ne le lâcherait pas facilement. Le petit génie jeta un coup d'œil circulaire et grogna en constatant la situation : il est littéralement dos au mur, les rues aux alentours sont dégagées, ne permettant pas de s'abriter, les ruelles entre les bâtiments finissent souvent en cul-de-sac et deviendront des coupe-gorges au sens propre s'il décide d'en emprunter une avec un monstre à ses trousses. Soudain, il décide de lever les yeux, risqué mais pas le choix, il se craqua les doigts et couru vers le mur, sauta en appuyant son pied sur la façade et se propulsa vers le mur d'en face. Il s'accrocha à un petit rebord et répéta son mouvement, lui permettant de s'accrocher à une gouttière. Il commença alors son escalade jusqu'à un balcon au deuxième étage, la Tarentule s'engagea alors dans la ruelle, visiblement confuse de ne pas trouver sa cible mais elle eut rapidement le réflexe de lever la tête, repérant alors Jérémy. Ce dernier ne réfléchit pas, il s'appuya sur la rambarde du balcon et donna un puissant coup de pied dans la baie vitrée lui faisant face, faisant exploser la vitre, récoltant les cris de la vieille dame de l'appartement.

-Désolé madame Lubansu, mesure d'urgence ! Lança Jérémy en pénétrant l'appartement.

Il se rua vers l'entrée et sorti de l'habitation, saisissant son téléphone en main, il composa le numéro de Yumi.

-Jérémy ?

-Yumi ! tu es déjà à l'usine ?

-Non, on a croisé une sale bestiole sur la route, on s'est réfugiés chez moi, pas moyen de l'attaquer.

Code Lyokô; Un dernier coup d'oeilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant