｢ « Les grands coups qui ouvrent le cœur ouvrent aussi l'esprit ; la lumière pénètre en nous en même temps que la douleur » Victor Hugo.
"Est-ce que ma lumière ce sera toi ?" ｣
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Ｔｈｅ ｂｏｙ ｆｒｏｍ ｔｈｅ ｗｉｎｄｏｗ.
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Comme chaque jour le même jeune homme se tient près de la fenêtre, une tasse de café fumante repose tremblante entre ses doigts fin et gelés. Le visage pale dévoré par les cernes, vide de toutes émotions et le cœur au bord du gouffre, il contemple de ses yeux humides ce monde trop cruel pour lui.
Dehors, les gens rient et sourient ignorant de la torpeur qui l'habite, sauf un. Dans son esprit c'est la tempête, les arbres hurlent et les feuilles crissent. Il porte sa tasse à ses lèvres dans un acte machinal, il est là sans être là, son ami assit devant lui en est conscient, mais il continue de parler joyeusement faisant mine de ne pas voir les perles salées qui coule des yeux fatigué de son frère, peut-être a-t-il l'espoir que sa voix arrivent à couvrir les terribles pensés de Jeonghan, son adorable blondinet. Il tente désespérément de guérir ses blessures, son acte est vain il le sait, seul le temps pourra réparer le cœur meurtri de son ami. Mais il est terrifié à l'idée que son ami se casse de façon irréversible, il se débat pour combler ses fissures, il les remplit de sourire, de présence et de sortie, mais d'autres s'ouvrent aussitôt. Rien ne semble pouvoir le sauver peut-être est-ce le cas, peut-être s'est-il perdu dans un labyrinthe trop sombre pour qu'il retrouve la sortie. Le labyrinthe de l'amour, mais elle s'en est allé avec sa lumière et il se retrouve seul dans la brume des cœurs brisés, là où l'amour est un fléau qui détruit. Il est hanté par le souvenir d'un être aimé. En fin de compte il n'est qu'un petit garçon abandonné qui a bêtement crue aux comptes de fées que sa mère lui racontait le soir pour le plonger dans la sérénité du monde des rêves, mais ses mots n'étaient que mensonge, l'amour ne conduit pas au bonheur, mais au cauchemar. Pourtant, il se sent reconnaissant envers les mains qui souhaitent le relever. Cependant, les voir et les saisir sont deux choses différentes, la force de tendre sa propre main lui manque. Il est figé par la peur de ses démons, il se sent faible face à ces êtres, qui lui semble imbattables. Chaque instant, ils creusent un peu plus les plais de son âme. Leurs ombres ne le quittent jamais, il les voit partout accompagné du fantôme de sa bien aimée.
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• Ecrit par Aphrodite • Relu par Aphrodite et Artémis • Mise en page par Hécate
