Chapitre 3 - Charley & Aymeric

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Charley

???

Woah, ma tête ! J'ai super mal ! On dirait que je me suis enfilé une bouteille de vodka en entier, c'est incroyable ! Et tout le monde sait que je bois presque pas.

Je me réveille doucement, ouvrant les yeux. J'ai dû mal à voir ce qui se passe, j'ai l'impression qu'on a vidé mon corps de tout mes organes, à part ma bite évidemment, ma fidèle amie. Je tente de me relever mais j'y arrive pas de tout. J'arrive enfin à voir, même avec cette foutue lumière qui m'éblouit. Je comprends vraiment rien. Je regarde mes mains, mais elles sont attachés à un lit, à l'aide de bracelets en métal. Mes jambes, c'est pareil, incapable de me gratter un orteil. Je regarde mon corps, je porte une blouse blanche.

Oh, alors je me suis fais enlever par des aliens ? Pas logique, mais être là non plus c'est pas logique. Puis avec la zone 51 je suis sûr de rien maintenant. En regardant de plus près la pièce, je viens un des mecs baraqué que j'avais croisé dans le fond, on dirait qu'il range un truc. Pour être honnête, j'ai pas couché avec qui que ce soit depuis un bail, et ça commence à me démanger.

"Eh beau gosse, un petit coup de main t'en penses quoi ? Lui dit-je. Puis, on pourrait s'amuser un peu tout les deux, t'en penses quoi ?"

Il me regarde, il a l'air super menaçant. Il doit être violent au lit, mais je m'en fou, tant qu'il rentre ça passe. Il s'approche de moi, c'est bien mon chou, ça m'arrange. Soudain, il me grogne dessus, violemment... Attendez, il vient de grogner ? C'est quoi comme bête ça ? J'ai jamais été doué en science, ça existe cette espèce ?

Il passe la porte et la referme, elle a l'air balaise cette porte, même lui a eu du mal à la fermer. J'entends une clé tourner dans la serrure et je sens mes bras se libérer. Qu'est-ce que je fous ici ? Je me lève et saute sur le sol. Mon dieu, ça démange dans mon slip, faut que je fasse un truc. Je commence à fouiller les tiroirs, putain c'est où ?

Ah, enfin ! J'attrape le paquet de mouchoir et m'assied sur le lit pas du tout confortable sur lequel j'étais tout à l'heure. Je frotte mes petites mains, ça va être sensationnelle ! Je soulève la robe de chambre, et prépare les mouchoirs dans mes mains.

"Bienvenu dans la fondation PPH monsieur Robinson. Nous avons le plaisir de vous accueillir parmi nos sujets d'expérimentation ! S'écria une voix dans l'un des haut parleur."

Je sursaute alors, je savais pas que j'allais avoir un publique.

"Vous voulez voir le spectacle ? Ça me gêne pas !

- Lâchez tout cela monsieur Robinson, nous voudrions que vous vous prépariez pour le grand rendez-vous !"

Je jette les mouchoirs et vais vers l'armoire. Ok pour cette fois, mais la prochaine fois je me soulage avant, parce que ça va me déranger pendant pas mal de temps.

Aymeric

L'annonce vient tout juste d'arriver. Il n'y aurait pas de soucis pour me préparer, mais ils n'ont toujours pas daigné à me détacher. Je vois, de la porte en acier, quatre des hommes qui m'avaient kidnappés la dernière fois. Ils se ressemblent étrangement beaucoup, ça ne m'a pas l'air normal. L'un d'eux détache l'un seul de mes bras et enlève ma blouse. Je ne suis pas du genre à me déshabiller devant n'importe qui, alors cette situation est assez inconfortable. Cependant, me plaindre ne servirait à rien. Oh, je crois que je n'ai pas nourrit le chien depuis longtemps, ma famille devrait faire attention.

Après qu'ils m'aient habillés, ils me rattachent à l'aide de menottes. Ils approchent doucement une muselière de mon visage.

"Vous savez messieurs, je ne mords pas, je tranche. Là est la grosse différence. Dit-je en souriant, sous ma moustache."

Ils l'éloignent alors gentiment, cependant sans un mot ni un geste. Ils ont l'air très froid, ils devraient être poli, ce serait un petit plus qui ne leur poserait aucuns problèmes.

Ils me poussent violemment à travers la porte, ils n'ont aucune délicatesse, c'est un fait.

"Vous savez messieurs, un petit peu de délicatesse vous aiderait sûrement."

Ils ne m'écoutent visiblement pas. Nous sommes devant un grand couloir blanc, tout ça ne me dit rien qui vaille. Je devrais me faire petit aujourd'hui, je ne voudrais pas faire partit de la liste des bavures policière pour une remarque ma foi polie.

Lorsque nous arrivons devant une nouvelle porte, je les vois l'ouvrir. J'en vois sortir une jeune femme métisse, avec de beaux cheveux ondulés. Elle a le même visage que cette fameuse chanteuse dont ma fille raffole, mais je ne m'intéresse guère à ce genre de musiques sans fond. La pop, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie.

Elle me regarde de haut, elle ne m'a pas l'air polie. Cependant, nous sommes ici contre notre gré, alors son mauvais caractère doit découler de son envie de s'en allé, simplement.

La seconde porte que nous rencontrons en fait sortir un jeune garçon blond. Il n'a pas l'air non plus de bonne humeur, ça ne m'étonne pas non plus. Cependant, celui ci paraît inévitablement irrité, plus que ce que j'ai remarqué chez la jeune femme. Je ne puis savoir ce qui le tracasse.

Lorsque nous marchons jusqu'à une passerelle scellée, je remarque être le seul avec des menottes cachant mes mains. Je ne comprends pas, je ne suis pourtant pas dangereux, je ne m'attaque qu'à de jeunes mineurs. Ce calme pèse lourdement sur mes oreilles, et ils m'ont l'air sympathique, j'engage alors la conversation.

"C'est une journée plutôt atypique, ne trouvez-vous pas ? Déclarai-je.

- Euh ouais, elle est bizarre. Me répondit la jeune femme.

- Elle craint carrément ouais ! J'ai rien à foutre ici en plus.

- Je vous comprends complètement, j'ai sûrement raté mon premier cours aujourd'hui.

- Vous êtes prof ?

- Exactement, et mes élèves ont beaucoup de mal à comprendre. J'espère simplement que mon remplaçant saura se tenir à la hauteur."

Soudain, la troisième porte s'ouvre sur un jeune homme en noir, habillé de vêtements provocants. Je n'ai rien contre les styles différents des miens, mais j'ai beaucoup de mal à m'y habituer.

"Ouah, même pas le temps pour me branler aujourd'hui ! Dit-il en s'étirant. Je m'appelle Charley enfaîte !

- Enchanté Charley, je suis Aymeric."

Il frappe doucement contre mes menottes, et je lui souris chaleureusement. Il m'a l'air très gentil, et je passerais aisément au dessus de sa malheureuse vulgarité.

Lorsque nous atteignons la dernière porte, je vois en sortir une femme enchaînée contre une planche roulante, une camisole entourant ses membres. Elle a l'air étrangement fatiguée, un sourire aux lèvres.

Nous entrons à présent dans une grande salle avec, au centre, une table. Je me demande réellement ce qu'il se passe, en espérant que famille n'est au courant de rien. Cela me dérangerait de tuer autre chose que de simples adolescents.

PervertedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant