Petits textes et petites fictions.

Serquel 1

Raquel a pardonnée Sergio  de lui avoir mentit sur son identité, que non, il ne s'appelle pas Salva et que en prime de tout ça, il est le professeur que tout le monde recherche en raison du braquage de la Fabrique Nationale de la monnaie.
Toute son identité a été révélée à toute l'Espagne. Tout le monde sait qui il est. Raquel, elle aussi, est recherchée. Elle est maintenant accusée de complicité envers « El Profesor » ; ce qui n'est pas vraiment faux après tout, sachant qu'elle a décidée de rester avec par amour et de l'aider.  Raquel et Sergio ont fait un pacte : ne plus jamais se mentir entre-eux, toujours se dire la vérité.
Si pour Raquel, cette règle est bien claire et qu'elle la tiendra, pour Sergio, c'est un peu plus compliqué. Il cache encore une chose à sa dulcinée. Non pas parce qu'il ne veut pas lui dire ou parce qu'il ne peut pas, mais parce qu'il n'a pas le courage.
Allongé sur le lit, Profesor regarde le plafond, pensif, très pensif. Des larmes coulent sur ses joues, sans qu'il s'en rende vraiment compte.
Raquel entre dans la chambre, souriante, mais son sourire s'enlève quand elle découvre les malheureuses larmes dégoulinantes les unes après les autres sur les joues de son amant. Elle s'allonge à côté de Sergio, et passe sa main dans les beaux cheveux bruns de celui-ci.

Raquel : « Sergio? Que se passe t'il ? »

Sergio mit du temps à répondre, tellement de temps.

Raquel : « Sergio? »

Sergio tourne sa tête vers Raquel et regarde droit dans les yeux.

Sergio : « J'ai peur... j'ai juste peur Raquel, rien de grave. »

Raquel : « Peur de quoi? »

Sergio : « Qu'on sois retrouvés par la police, qu'on sois séparés... de te perdre tout simplement, enfin, de vous perdre... toi et ta fille.. »

Raquel avait présentée Paula sa fille à Sergio, et celui-ci s'en occuper comme sa propre fille et la petite, le considéré de plus en plus comme son papa.

Raquel sourit, elle caressa la joue d'El Profesor.

Raquel : « Ne t'en fais pas mon amour... nous ne serons jamais séparés tous les 3, jamais. »

Sergio laisse apparaître un petit sourire, mais il n'a pas tout dit, non, il n'a pas tout dit. Il est entrain de mentir une nouvelle fois à sa bien-aimée.
Sergio essuie ses larmes tout en posant ses lunettes sur la table de nuit et prend Raquel dans ses bras.
Alors qu'ils étaient entrain de s'embrasser, la porte de leur chambre s'ouvre, laissant apparaître une petite silhouette ; celle de Paula.

Raquel : « qu'est-ce qui se passe ma puce ? »

Paula : « J'ai peur... des monstres maman... sous mon lit... »

Raquel : « Paula, les monstres n'existent pas ne t'en fais pas, tu es en sécurité ici. »

Paula : « Mais... je les entends la nuit... et ils sont là quand je fais des cauchemars! »

Raquel : « Viens voir... »

Paula s'approche de sa mère, et s'assoit sur le lit.

Raquel : « Moi aussi j'en fais parfois des cauchemars, mais tu sais, ce n'est pas la réalité. Ne t'en fais pas, rien ne t'arriveras pas. Je suis là, et, Sergio aussi. »

Paula sourit mais n'a pas l'envie de retourner dans sa chambre, par peur.
Sergio regarde Raquel puis Paula.

Sergio : « Je vais te raconter quelque chose. Quand j'avais ton âge, moi aussi j'avais très peur des monstres dans ma chambre, j'avais très peur de mes cauchemars. Alors, pour vaincre ça, mon papa m'a acheté un attrape-rêve ! Il l'a positionné au dessus de mon lit, et depuis, je n'ai plus jamais fais de cauchemars et les monstres m'ont laissés tranquille. En attendant de me l'acheté le lendemain, il m'a fait dormir avec lui. Demain, j'irais t'en acheter un et je le mettrais au dessus de ton lit. Mais en attendant, tu vas dormir avec maman et moi d'accord ? »