C'est ici, dans ce paysage atypique que se trouve l'entrée de l'entre-monde, cet endroit où des glaciers et des pins ferment le pays, telle une barrière de protection, une limite avec notre monde.
L'entre - monde où jamais n'entre un rayon rose et gai, où les soleils ne sont chauds les soirées. Ce paysage, de glaciers et de pins, est brusquement traversé d'un rayon d'hiver, qui par instant brille, et s'allonge, et s'étale sur cette eau, cette mer si connue de cet autre monde.
Ce rayon d'hiver brille sur l'eau comme un miroir, la mer est un miroir dans l'autre monde -l'entre monde- la mer est ton miroir, en te regardant dedans, tu contemples ton âme.
C'est en te contemplant dans cette eau, que tu vois s'obscurcir la splendeur de tes froides prunelles ; regarde toi, regarde c'est ton âme, c'est Elle ! noire et pourtant si lumineuse.
YOU ARE READING
Les Fleurs du Mal
RandomRe écriture des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire, sous forme de petits textes courts tout en étant inspiré des poèmes de bases où on y retrouve des phrases d'origines. Petits textes, petites histoires sombres mêlées de fantastique.