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«Serres-moi fort, j'en ai besoin...»

31 Juillet

Deux semaines se sont écoulés depuis le retour de Nash, Taylor était parti faire son tour des Etats-Unis à la rencontre de ses fans, je l'avais très souvent au téléphone, il avait l'air plutôt satisfait d'avoir fait le choix de partir, j'étais contente pour lui. Jacob avait été contacté par une maison de disque en Angleterre, il accepta l'offre. Son départ était prévue fin Août. Matt était parti rejoindre ma cousine à Paris. Quant à ma relation avec Nash, que dire? Je me décoinçait un peu plus chaque jours, j'arrivais de plus en plus à oublier ce qui c'était passé. Je passais la plus part de mes journées avec. Personne n'était au courant qu'on se reparlait, ni même qu'on s'était expliqué. Malgré qu'on passait du temps ensemble, il ne perdait pas l'objectif de me récupérer, ce qui me prouvait qu'il avait conscience de ce qu'il avait fait.

Je vais d'ailleurs le retrouver cet après-midi, il vient me chercher à quatorze heures trente , c'est à dire dans trente minutes et je ne suis toujours pas prête. Je n'ai aucune idée de comment m'habiller, ni même où je vais d'ailleurs ce qui m'aide encore moins dans mon choix. J'opte pour un short et un petit haut plutôt classique, et mes converses. Je mets tout de même un maillot de bain dans mon sac, me maquille légèrement, et descend dans le salon en attendant qu'il arrive.

À : Nash

Aucun indice? Non parce que c'est cool les surprise mais je m'habille comment?

PS: ♡

De : Nash

Reste toi même, habille toi comme tous les jours ça suffit. Je suis la dans 15 min.

PS: T'm. ♡

Le temps qu'il arrive, j'en profite pour appeler Matt. Son voyage se passe super bien, ils sont partis à l'aventure dans toutes la France avec Holly. J'en reviens toujours pas que ma cousine soit avec mon meilleur ami. Enfin bon, je raccroche avec Nash, lorsque j'entends la sonnette retentir. Je prends mon sac et me dirige vers celle-ci.

Nash: Tu vas bien ? Tu es très belle.
Joy: Merci. Ca va et toi ?
Nash: Aussi. On y va ?
Joy: On va où?
Nash: Tu verras.

Je monte dans la voiture sans broncher. Je le connais il ne me dira rien, autant que je lâche l'affaire maintenant. On arrive enfin au lieu tant attendu.

Nash: Ca te plait?
Je ris, impossible de me retenir.
Nash: Qu'est-ce qu'il y a ? Ca te plait pas?
Je reprends ma respiration pour me calmer.
Joy: Taylor m'a déjà emmené ici.
Nash: Oh merde le con !
Joy: Tu pouvais pas savoir. C'est pas grave j'adore cet endroit.
Nash: Il te rappelle Taylor!
Joy: Plus particulièrement notre premier baiser si tu veux savoir.
Je ris, mais pas lui. Merde la blague de trop, celle qui ne faut pas faire. Je trouverais un moyen de me faire pardonner.
Nash: Ouais, bon monte dans la voiture!
Joy: Mais non! On a pas fait toute cette route pour faire demi tour. Si tu as pas ramené de pique-nique c'est bon.
Nash: Non, je n'y ai pas pensé...
Joy: J'ai déjà mangé toute façon. Aller vient.
Je prends sa main et le tire jusque sur le sable.
Nash: Attends tes béquilles.
Joy: J'en ai pas besoin, je vais y arriver.

Nash prends tout de même les béquilles et les posent sur le sable. Il enlève son t-shirt et son short.

Nash: Tu ne te déshabilles pas?
Joy: Mon maillot n'est pas sur moi.. Je l'ai dans mon sac.
Nash: Ben attends je vais te cacher.
Je regarde à l'horizon, personne. Je sors le maillot de mon sac, enlève mon t-shirt enfile mon haut, j'enlève ensuite mon short. il saisit la main.
Nash: Qu'est-ce que tu fais?
Joy: Ben j'enfile mon maillot.
Nash: Non mais Joy, tu es dehors.
Joy: Tu vois des gens?
Nash: Non.
Joy: Tu as déjà vue mon corps?
Nash: Oui.
Joy: Tu veux pas que je fasse ça devant toi?
Nash: C'est gênant comme question.
Joy: Pourquoi?
Nash: Si je dis oui je passe pour un pervers, si je dis non ça n'aura aucune logique sachant que je t'ai déjà vue.
Joy: Bon ben je le fais hein. Tu vas pas profiter de l'eau tout seul.

J'enlève mon short, enlève mes sous-vêtements et enfile mon bas de maillot. Nash fait glisser son doigt le long de ma colonne.

Nash: Tu n'as pas mal?
Joy: Non c'est jamais d'elle dont j'ai eu à me plaindre.
Nash me regarde comme ci il avait pitié de moi. Je crois que c'est le regard que j'ai le plus détesté entre l'hôpital et le défilé d'infirmière à la maison. J'étais une miraculée pour chacun d'entre eux.

Joy: Arrête ce regard. On est la pour profiter ou pleurer le passé?

Nash ne me donne aucune réponse et me porte jusqu'à l'eau où il m'y jeta.

On aurait dit deux gosses, on avait passé notre aprem, seul sur cette plage, à chahuter dans l'eau, comme ci c'était la première fois qu'on se baignait.

On sort enfin de l'eau, toujours en riant. Je n'ai pas ris comme ça depuis des mois et des mois. Nash s'arrête net a mi chemin de nos affaires.

Nash: Joy!
Je m'arrêta de rire instantanément lorsque son visage devint clairement plus sérieux.
Joy: Oui?
Nash: Je t'aime.
Joy: Attends tu fais cette tête juste pour me dire ça ?
Nash: Ca devient dure pour moi de jouer le bon pote avec qui tu te tapes des barres. J'ai envie de retrouver nos moments, nos baisers, notre complicité. Je sais que tu as besoin de temps, mais ça devient vraiment dure pour moi.
Joy: Je sais... Je le vois bien que c'est dure pour toi, ça l'est pour moi aussi.

J'attendais une réponse de sa part mais rien ne sortit.

Joy: Alors qu'est-ce que tu attends ?
Nash: Pour?
Joy: M'embrasser imbécile.

Il se rapproche de moi, pose sa main sur ma hanche, l'autre sur mon visage. Son front collait au mieux, je sens son doigt caresser ma joue droite, son pouce glisse jusqu'à ma lèvre inférieure, peu à peu ses lèvres remplacent son pouce. Nos corps se collent l'un à l'autre. Ma main s'immisce dans ses cheveux, je place mon autre main dans le bas de son dos.

Ce baiser fut sûrement le meilleur de tout ceux qu'on avait eu. Vous savez ce genre de baiser après une longue séparation. Celui qui nous fait redécouvrir une sensation qu'on a déjà connu, qui nous était indispensable, mais dont on avait dû se séparer. Je pouvais rester des heures accroché à ses lèvres sans ne jamais sentir le besoin de m'en détacher. Je retrouvais enfin celui que je n'avais jamais vraiment quitté, celui de qui je dépendais. Cet amour, le vrai amour qu'on rencontre q'une fois dans sa vie. Cet amour qui vous fait comprendre que le reste du monde n'est que foutaise.

Je finis par décoller mes lèvres de lui à mon grand regret, sans pour autant décoller mon corps du sien. Je plongea mon regard dans le sien. Ce que c'est bon de se sentir revivre.

Nash: Ca fait du bien de te retrouver. Tu ne t'imagines même pas quel plaisir ça me procure.
Joy: Tu m'avais dis q'un jour je te dirais ces six mots. Je crois que ce jour est arrivé bien plus tôt que je ne l'aurais imaginé, mais l'amour est plus fort que tout. Non laisse moi finir. Nash tu es l'homme de ma vie.
Nash: Putain!
Joy: J'en suis persuadée. Tu avais raison, nous sommes une évidence. Notre amour est une évidence.

Nash s'enfouit dans mon cou, me serrant un peu plus fort, je répondis à son geste.
Nash: Je suis désolé. Tellement désolé.
Joy: Mon amour, c'est oublié! On doit vivre dans le présent et le futur.
Nash: Plus jamais je ne te ferais souffrir ! J'ai atteint mon cotât de souffrance. Je te jure qu'à présent, plus rien ne nous sépara. Je serais la dans chacune des épreuves dure que la vie nous fera vivre.
Sa voix se noua de plus en plus à chaque mots qu'il pouvait dire, mes yeux toujours plongeaient dans les siens, je pouvais les voir se remplir de larmes. Etaient-elles de joies? De colères? De tristesse? Je ne voulais même pas savoir.
Joy: Je t'aime mon amour. Sèche tes larmes et serres moi j'en ai besoin et toi aussi.

On avait beau être sur une plage déserte, à ce moment précis, c'est comme ci même le monde avait disparu et que nous étions deux survivants. Une vague aurait pu s'échouer sur nous, tant que nous étions l'un contre l'autre tout nous été égal. Je l'avais retrouvé, il m'avait retrouvé, notre amour avait triomphé.

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