Au fond du jardin,
Je suis obsédée par cette fenêtre, j'ai horreur de ça.
Cette fichue persienne au fond du jardin.
Elle se moque de moi.
Elle vise un lieu inaccessible, soutenue par deux morceaux de mur complémentaires qui ne tiennent encore debout que parce qu'ils se supportent mutuellement.
Ces deux côtés d'un même bâtiment qui s'accrochent l'un à l'autre pour ne pas sombrer dans le vide.
Retire une seule pierre, ils s'effondreront. Et les promesses de la fenêtre disparaîtront avec elle.
Pourtant elle me fait penser à nous.
C'est une éclaircie, un semblant d'espoir, formée par deux moitiés d'un mur en ruine, dont les fondations survivent au temps et à tout ce qui les entoure.
C'est un simple espace dans un monde obscur à travers lequel la lumière s'engouffre. Une fissure qui laisse apparaître un magnifique ciel bleu qu'aucun nuage ne viendra ternir.
Ensemble, on est invincibles.
Avant toi, je tombais en ruine.
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Maux d'Amour d'une Anarchiste.
PoesiaLa Lumière. Dans ce monde obscur, Le silence murmure ; Ces longues nuits malsaines, Toujours nous ramènent A nos cauchemars Lorsqu'il se fait tard. Anxiété, Insomnies, Réflexions soudaines Détruisent nos nuits ; Et nos vies en peinent. Cette Vie, se...
