D'après chaque étincelle dans ses yeux,
Une à une disparue,
Son âme s'est éteinte.D'après ce nouveau regard absent,
Auquel ils se sont trop vite habitués,
Elle s'est quittée.Le jour où son propre prénom
lui est apparue étranger
Tout en l'écrivant.Éparpillée dans les pores
De chaque corps
L'ayant figé l'espace d'un instant.Par des gestes, par des mots,
Violents.
Puis un monde à la con.Un cœur rempli de papillons,
De couleurs et de tendresse,
Qu'ils ont su noircir.Elle résistait
Avant que l'opacité s'engouffre,
L'aveuglant de sa propre force à rire.