The Promised Neverland Fanfictions

TPN pour Halloween

"- Aller Ray ! Viens nous aider !
Criait la jeune rouquine toujours pleine d'énergie.

- Pourquoi le ferais-je ?
Dis-je sur mon ton blasé habituel.

- Parce que c'est Halloween et ce n'est pas une fête que pour les petits alors viens tous nous aider !

- D'accord j'arrive... "

Si je n'avais pas accepté, elle aurait sûrement continuée par tous les moyens possible et inimaginables de m'entraîner là-dedans.
Bon ce n'était vraiment pas compliqué, il suffisait d'aider à faire la décoration pour Halloween.

Maman avait posé des exemples de citrouilles, chauve-souris, fantômes pour qu'on puisse les redessiner afin de les utiliser comme banderole.
Ceux qui n'étaient pas de très bon dessinateur pouvaient se divertir en sculptant les citrouilles à mettre dehors ou dans les coins sombre de l'orphelinat.
Il restait tant d'activitées à faire pour cette fête.

Ce matin, Isabella avait raconté la tradition d'Halloween mais c'était biensûr abstenue de parler du rituel du "un bonbon ou un sort". Elle ne laisserait pas les enfants avoir l'espoir de partir de l'orphelinat pour demander des bonbons.
Quelle ironie du sort ça serait.
Quelle cruauté habitait cette femme, cette mère.

Elle pouvait se montrer maternelle, encore heureux pensez-vous car c'est son boulot, mais il lui fallait avoir un coeur de pierre et aucune pitié.
Elle a le pouvoir de nous faire mourir, c'est un rôle parfait pour Halloween.
Un peu de maquillage comme du faux sang et/ou des lentilles rouge et j'aurais presque peur d'elle.

Maman avait prévu  une petite escapade nocturne pour chercher une certaine fille fantôme.
Elle faisait partie des nombreuses légendes qu'on se racontait pour se faire peur :

"Une certaine fille avait profité de la nuit d'Halloween pour s'éclipser et se diriger au plus proche de la sortie, le portail, mais celle-ci disparut soudainement et plus personne ne la revus."

Les enfants étaient surpris et effrayés par cette histoire aux allures surnaturels, pour leur plaire, contrairement à moi, qui savait la vérité.
Elle est morte tuée par  les démons qui nous traitent comme du bétail, pour nos succulents cerveaux de bonne qualités.
De mon point de vue, cette vérité était  beaucoup plus terrifiante et augmenterait la peur des enfants à la place d'une vulgaire disparition.
Malgré ça, j'avais décidé d'accompagner tout le monde.

Donc en ce moment, je me retrouve avec Norman et Emma qui sculptent la citrouille alors que je travaille sur une banderole orange.
Je quitte la salle pour aller l'accrocher et croise maman dans les couloirs.
Je lui montre mon sourire habituel et en réponse elle me partage son regard remplis de sous-entendus d'ordres.

Je savais que je devais les surveiller et surtout ce soir-ci. C'est un soir parfait pour partir sans que maman s'en rend compte tout de suite.

Nous passâmes la journée à décorer l'orphelinat, notre cage. Elle semblait magnifique à la nuit tombée.

Le rayonnement de la lune tombait sur le batiment éclairé aussi par les lumières orangées provenant des décorations interne ou externe que nous avions fabriqués.
Les banderoles suspendus et les décorations d'insectes étaient discrètes mais donnaient un certain charme une fois remarquées dans la pénombre.
La forêt quant à elle, paraissait plus lugubre que d'habitude.
Elle ressemblait à un labyrinthe sans fin, dont on ne ressort jamais sans blessures.
Je n'aurais jamais imaginé des enfants courir en direction de la forêt pour s'y cacher.
C'était comme s'ils allaient se jeter dans la geule du loup.

Après cette journée d'artisanat intense, voilà l'heure de la promenade des petits. Ils se tenaient tous les mains, Isabella menait la troupe et Norman, Emma et moi, fermions la marche.
Une fois arrivés a côté du portail dont les lumières étaient éteintes pour plus de frayeurs, Isabella raconta une nouvelle fois l'histoire de la mystérieuse fille et après son récit Norman hurla pour imiter un loup !
Plusieurs personnes mirent du temps à comprendre le pourquoi de ce hurlement mais une fois que Emma le suivit, tout le monde fit de même. Nous étions une belle meute en pleine survie, face à l'obscurité, au plus proche lieu de notre mort.