Prologue

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La nuit. Toujours calme et paisible. Les êtres du jours se pensent cachés, dissimulés par cet immense drap sombre scintillant qui couvre la pâle couleur diurne du ciel. Ils ne se doutent absolument pas que leurs meilleurs protections est la lumière qu'offre ces instants de vie active, lorsque chaque individu se pressent pour accomplir leur journée de routine, qui se répète à chaque levé du soleil, cette source de chaleur protectrice. Aucune lumière n est plus chaleureuse, plus intense. La faible lumière orangée de la lampe de bureau ne peut protéger l'homme exténué, mais pourtant concentré à parcourir son feutre rouge sur chaque copies regroupées en un tas parfaitement ordonné. Elle ne peut le sauver de la pénombre nocturne qu'offre le ciel à travers la petite fenêtre de l'étroite pièce. Il n aurait jamais penser que cette nuit semblant sereine lui aurait été fatale. Jamais cela ne lui aurait traversé l'esprit quelques secondes avant de se retrouver gisant sur le sol, dans son propre liquide vital, devenant plus froid à chaque mouvement de l'aiguille, indiquant sur la pendule accrochée au mur de la pièce, l'arrivée de l'aube. La nuit avait emporté avec elle une âme ni bonne ni mauvaise. Juste banale. Un simple professeur de collège. Elle n'était pas dangereuse en soi. Elle abritait simplement des êtres assoiffés de sang et leur permettaient d'assouvir leurs désirs de tuer.
Il était tapi dans l'ombre. Il avait attendu le moment opportun afin d'abattre sa cible de sang-froid, une balle dans la tête. Suite à cela, il avait rangé son matériel qui lui avait permis de tirer à longue distance avec grande précision, puis s'était rendu sur la scène de crime. Malgré cet acte effroyable, cela ne perturba pas le calme présent et cela ternit pas non plus la brillance naturelle de la pleine lune, qui éclaira le visage pâle et juvénile de l'assassin, ainsi que sa frange écarlate impossible à dissimuler dans sa capuche avec le reste de ses cheveux. Son expression fût impassible en voyant le professeur inerte, son corps déjà froid. Il s'approcha de celui-ci afin de lui retirer la balle enfoncée dans son crâne, effaça chaque preuves tel un professionnel, puis s en alla, laissant derrière lui une atmosphère morbide.

Voilà mon prologue il est très court mais j'essaierai de faire des chapitres long bonne journée!

L' Âme D'un tueur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant