Chapitre 7

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Pdv Karma :

Nous étions enfin arrivés devant la maison de ma cible. Elle avait coupé le moteur et détaché sa ceinture de sécurité. J'allais faire de même lorsque que j'entendis une voix inconnue interpeller la propriétaire du véhicule.

- Bonsoir Hiromi ! Encore une dure journée de travail n'est-ce pas ? Salua l'inconnue.

Je m'étais baissé et enfoncé dans mon siège le plus possible pour ne pas être vu à travers la vitre.

- Qui est-ce ? L'interrogeai- je froidement, ayant raffermi ma prise sur mon arme.

- C-c'est la voisine. Répondit elle en déglutissant bruyamment.

- Débarrassez vous d'elle rapidement. Ordonnais-je sur le même ton que précédemment, ne quittant pas des yeux le nouvel obstacle installé sur sa terrasse.

Elle hocha la tête avant de la passer à travers la vitre ouverte de la voiture. Elle discuta brièvement avec la voisine qui fini par rentrer à l'intérieur de chez elle. Hiromi soupira et porta son regard sur moi avec appréhension. Je lui demandai si elle avait des systèmes de surveillance chez elle, se qu'elle me répondit négativement. Avec précaution, nous sortîmes de sa voiture et nous gagnâmes rapidement la porte de son domicile qu'elle ouvrit, les mains tremblantes pendant que je surveillais les alentours. Lorsque que ce fût fait, je m'engouffrai à l'intérieur avec la propriétaire de l'habitat sous la menace de mon arme, sans oublier de jeter un dernier coup d'œil dehors au cas où et heureusement pour moi, personne était de sortie à ce moment là. Une fois à l'intérieur, je détaillai brièvement les lieux avant de guider la femme apeurée vers une pièce qui semblait être le salon.

- Mettez vous à genoux, les mains bien en évidence. Exigeai-je machinalement, visant son front avec mon révolver.

Elle s'exécuta immédiatement, les larmes commençant à couler sur son visage pâle. Elle réalisait pleinement la situation. Elle n'allait plus jamais revoir la lumière du jour et j'allais être la dernière personne qu'elle verrait avant de sombrer éternellement dans un sommeil éternel. Un sourire sadique se forma sur mes lèvres.

- Vous n'êtes pas obligé de faire ça... Me supplia- t- elle, les yeux larmoyants.

- Je suis désolé. Lui répondis-je simplement pour lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune autre issue possible.

Elle éclata en sanglots devant mon regard impassible. Les ordres étaient les ordres. Mon devoir était de la tuer et ses larmes de crocodiles n'y changerai strictement rien.

- Vous avez l'air si jeune... Vous devez avoir à peu près l'âge de ma fille... J-je vous en prie... ne faites pas ça... que deviendra Nagisa ? Je l'aime tellement... Et vous aussi je suis sûre que vous avez des parents qui vous aime et qui ne voudraient pas vous voir faire ça... Ne gâchez pas votre vie et la mienne... Déclara-t-elle, essuyant ses larmes.

En entendant son discours mes poings se serrèrent et mon regard devint mauvais. Pour qui se prenait- elle ? Elle ne me connaît pas. Elle ne sait rien ni de moi ni de ma vie ni de ma famille.

- Qu'est-ce que vous en savez vous ? Vous essayez seulement de gagner du temps. Vous attendez quoi ? Que votre fille vienne vous sauvé ? Pathétique ! Je la tuerai sous vos yeux ! Et après elle, ça sera votre tour ! Alors tenez vous tranquille si vous voulez pas que je la bute dès qu'elle atteindra le seuil de la porte ! Hurlai-je de rage.

Elle fondit de nouveau en larmes et j'en fus satisfait. Au moins elle ne parlera plus pour rien dire. Je jetai un coup d'œil à ma montre en calculant le temps qu'il me restait pour la tuer avant l'arrivée de sa progéniture. Il restait environ 4 minutes. Alors que j'allais reporter mon attention sur la mère de famille, je me sentais basculé en arrière sans pouvoir y faire quoi que se soit. Que se passait-il ? Je pu réaliser la situation seulement lorsque que mon dos toucha le sol, mon corps surplombé par un poids.

- NE TOUCHE PAS À MA FILLE SALE MÔME!!!! Cria- t- elle, le visage rouge de colère avec une expression complètement hystérique, me tenant fermement contre le sol. Elle avait pas mal de force pour une femme.

- Hahaha! Vous montrez enfin votre vrai visage ! La provoquais-je malgré le fait que j'étais en position de faiblesse.

Je regardai autour de moi et vis que mon arme était tombée assez près de moi, cependant, je ne pouvais pas l'atteindre à cause que mes bras étaient immobilisé. Hiromi resserra sa prise sur mes poignets lorsqu'elle remarqua mon intention. Malheureusement pour elle j'avais plusieurs tours dans mon sac.

- Vous êtes cinglée ! Je plains votre fille de vous avoir comme mère ! Crachais- je, sans pitié.

- C... Arghhh!!! Gémit-elle de douleur, se tenant la tête, n'ayant aucune occasion de répliquer à ma phrase précédente.

En effet je l'avais pris par surprise alors qu'elle allait répondre, j'avais brusquement relever ma tête, la faisant violemment percuter la sienne. Grâce à cette diversion, j'étais libéré de son emprise et attrapa avec un geste vif et professionnel, mon couteau aiguisé et tranchant, accroché à ma taille. J'empoignai brutalement les cheveux de ma cible et lui releva la tête vers moi pour qu'elle me regarde dans les yeux. Elle avait de nouveau cette expression apeurée et suppliante. Je ne me ferai pas avoir une fois de plus.

- Le jeu est terminé, vous êtes échec et mat. Déclarai- je avant d'enfoncer ma lame précisément à l'emplacement de son organe vital.

Ses yeux s'écarquillèrent face à la douleur soudaine, laissant s'échapper ses dernières larmes. Elle gémit de douleur en portant ses mains à sa blessure, dont le sang en coulait abondamment, teignant en rouge ses vêtements blancs immaculés. Le liquide écarlate traça son chemin également hors de ses lèvres en deux filets vifs, terminant leur trajectoire à son menton, s'écrasant en petites perles sanguines sur le sol. Je m'écartai d'elle, prenant la peine de récupérer mon arme plongée dans son corps agonisant. Elle laissa s'échapper un cri plaintif avant de prononcer ses dernières paroles.

- N-Na...g-gi...sa. Prononça-t-elle avec difficulté avant de s'écrouler sur le sol, lourdement.

C'était finit. J'avais accompli ma mission. Elle était morte. Je soupirai de soulagement à l'idée que mon travail ici était achevé et que j'allais pouvoir rentrer chez moi. Itona devait sûrement m'attendre. Il n'avait certainement pas fait les courses. Je soupirai une énième fois avant de prendre mon pistolet posé sur le sol et me leva pour de bon. Je regardais une dernière fois le cadavre à mes pieds. Elle ne m'avait pas facilité la tâche celle-là. Je me tournais vers l'entrée du salon lorsque que soudain, je restai figé sous le choc, devant le nouvel arrivant qui se tenait en face de moi totalement immobile, ses yeux bleus encré dans les miens. Que faisait-il ici ?


Enfin le chapitre 7! La mère de Nagisa est finalement morte sauf que quelqu'un a justement vu la scène et se retrouve en face de l'assassin de celle-ci. Que va-t-il se passer? Que va-t-il advenir du nouvel arrivant? La suite au prochain chapitre!

L' Âme D'un tueur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant