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La pluie battante frappait les volets avec force, et le vent les faisait vaciller et cogner contre l'encadrement des fenêtres.
Un cri déchirant avait rompu le silence de mort régnant dans le manoir, quelques heures auparavant.
Désormais, seul le chuchotement de la pluie troublait le calme incertain et fragile de ce lieu. Il semblait retenu par les liens du temps, bloqué par une suite d'événements incohérents.
Loin du manoir, sur l'un des chemins qui l'entourait, se tenait debout une jeune fille aux cheveux d'une couleur contrastant avec le paysage maussade de cette journée pluvieuse. Elle était vêtue d'une tenue de soubrette, une robe noire et blanche agrémentée d'un tablier également blanc et de collants assortis, avec des chaussures vernies noires.
Et cette jeune fille pleurait.
Elle pleurait la disparition de sa propre moitié, de celle avec qui elle partageait tout. La seule en qui elle avait réellement confiance. La seule à qui elle pouvait faire part de ses doutes.
Elle la pleurait, sachant qu'elle ne reviendrait jamais, mais espérant inconsciemment se réveiller et voir à nouveau son sourire éclatant face à elle.
Elle la pleurait, et les larmes roulaient sur ses joues à la manière des lourdes gouttes tombant du ciel.
Elle pleurait sa sœur.
J'ai essayé de retranscrire une sorte de mélancolie et de provoquer de l'empathie à travers ce texte, mais je pense avoir un peu foiré la chute.
Peut-être que je retravaillerai sur ce texte plus tard, quand j'aurai plus d'expérience là-dessus.