Un Destin Ignoble

Fatima Diallo

Suite flashback:

Je sors de la maison et croise Fama qui m'attendait
Moi: On y va!
Ainsi nous marchons jusqu'au puits. Si je savais que c'était si éloigné que ça je n'aurai jamais accepté de venir. Le soleil me brûlait les pieds tellement le sable était chaud. Lorsque nous sommes arrivées, on a trouvé une longue queue près du puits.

Oh mon Dieu!!' Ces villageois sont fous je vous assure. Comment est ce qu'on peut faire la queue sous ce soleil si chaud.
Ce que je déteste le plus, c'est la patience. Poireauter ici jusqu'à ce que tout ce fil se finisse, plutôt mourir même.

J'observe ma tante qui se place calmement derrière en attendant. Celle là, si je la suis, je ne partirai jamais d'ici.

Je lui arrachai le seau et dépassai toutes les personnes sans un regard pour elles. Ils se demandaient peut être ce que j'étais en train de faire mais je n'en ai cure.

Arrivée près du puits, je me souvins que je ne savais pas comment puiser donc j'ai posé le seau sur le bord et je suis partie appeler Fama.
Quand on est arrivée, j'ai constaté que quelqu'un avait jeté mon seau de l'autre côté. Okay ces villageois ils me cherchent je pense

Moi:( criant) JE NE VAIS PAS ME PRÉSENTER VU QUE VOUS ME CONNAISSEZ DÉJÀ . JE VEUX JUSTE SAVOIR QUI EST L'IMBECILE QUI A DÉPLACÉ MON SEAU ET MAINTENANT.

Ils commencèrent à chuchoter et à me traiter de fille impolie. Soudain une fille sortit du rang et dit:
 
⁃ C'est MOI même. Est que tu as un problème avec ça la bourgeoise?

Moi: JE NE VEUX JUSTE PAS ME RÉPÉTER SALE INCONNUE. DONC TU VAS IMMÉDIATEMENT ALLER ME RAMASSER MON SEAU ET LE REPOSER LÀ OÙ TU L'AVAIS RETROUVÉ.

L'inconnue: D'ABORD JE TIENS À TE PRÉCISER UNE CHOSE ,J'AI UN NOM ET C'EST FATIMA. EN SECOND LIEU, TU ES SUR NOTRE TERRITOIRE SO TU DOIS SUIVRE NOTRE MÉTHODE DE FAIRE . ET TROISIÈMEMENT BAISSES TA VOIX CAR SI TU VEUX NOUS MONTRER QUE TU ES UNE GUERRIÈRE, EH BIEN MA CHÈRE CALME TOI PARCE QUE JE LE SUIS PLUS QUE TOI.(attachant son foulard sur sa tête)

Moi:  Ah SALE GARCE TU NE SAIS PAS AVEC QUI TU AS À FAIRE JE SUPPOSE

Fatima: LAISSE MOI DEVINER... LA P**E DE DAKAR PEUT-ÊTRE ?

Moi: (énervée) ATTENDS JE CROIS QUE JE N'AI PAS BIEN ENTENDU LÀ. IMBECILE TU VIENS DE DIRE QUOI LÀ? ( en m'approchant)

Fama: (me tirant par le bras) je pense qu'on devrait rentrer . Ignore la

Fatima: JE VIENS DE DIRE QUE TU ES UNE SALE P**E ET JE LE RÉPÉTERAI AUTANT DE FOIS POSSIBLES

Moi: (tirant Fatima par les cheveux) JE TE JURE SUR LA TÊTE DE MON PÈRE QUE TU VAS REGRETTER DE M'AVOIR DIT ÇA .

La rage que j'éprouvais en ce moment était immense. Je lui arrachai son foulard ainsi que ses mèches. Elle criait tellement fort à tel point que cela me motivait de plus en plus. Les villageois essayaient de nous arrêter mais en vain. Soudain, quelqu'un déversa de l'eau sur moi ce qui me surprit et au moment où je me tournai pour vérifier qui c'était, Fatima me donna deux coups de poings. Je failli tomber tellement ça faisait mal. Je pleurai et ses autres amies sont venues l'aider et ont commencé à me donner des coups. Je n'en pouvais plus. Je leur criai d'arrêter .
Fatima leur dit d'arrêter et elle s'assit sur moi .

Elle: ALORS C'EST QUI LA GUERRIÈRE MAINTENANT. LA PROCHAINE FOIS TU RÉFLÉCHIRAS À DEUX FOIS AVANT DE NOUS PROVOQUER. SALE BOURGEOISE VA!!!

Elle se leva et se remit dans le rang. Tout le monde partit à son occupation et ma tante accourut pour m'aider à me lever. Ah donc celle là elle était vivante pendant que je me faisais tabasser? Boff