Riche amour

BLACKOUT

Dédicace spéciales à mes premières fans: Deborah et Angèle; merci de me soutenir!!!!! <3  Mais bien sûr je n'oublie pas mes tous premiers fans depuis les premières années. Gros bisous et bonne lecture mes petits fans!!!

Merde, Merde, Merde, Putain, pourquoi il faut que cette tarée revienne au pire moment qui soit. Elle ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle. Je la déteste, elle représente tout ce que je déteste...

-"Dégage, pars je ne veux pas te voir"

-" que tu le veuilles ou non, je fais partie de ta vie John, tu sembles oublier d'ou tu viens"

-" j'ai pas besoin que tu me rappelles d'ou je viens salope"

-" si, tu a été pauvre, et tu refuses tes origines et c'est pas ton argent qui m'empêchera d'ouvrir ma gueule juste pour le plaisir de te voir chuter de ton piédestal, sale arrogant de merde"

Elle commença à me hurler que je lui devais du respect, que sans elle je ne serais  rien. Mais je la hais cette femme, qu'est- ce qu'elle voulait que je lui dise d'autre??

Elle ouvre brusquement la porte, et s'enfuit presque; quand je vois Maeve réfugiée dans un coin de l'entrée de mon appartement. Oh non, qu'est-ce qu'elle fiche ici ??? Elle voulait pas rester avec sa colocataire? Tout me tombe dessus aujourd'hui...

Je regarde John, essayant de lui faire comprendre qu'il faut qu'il m'explique.  il me fait signe d'entrer rapidement. je m'assois dans le salon que je connais bien, avec les canapés de cuir et la déco sobre. Enfin toutes les fois ou je venais ici ce n'était pas pour admirer la déco... 

-"John qu'est-ce qu'il se passe?"

-"Maeve, ce que je vais te dire je ne l'ai jamais dit à personne.. mais je ne sais vraiment pas comment te le dire ... Parce que je n'aime pas raconter ma vie privée, mais toi depuis que tu es entré dans ma vie... je sens que je perds le contrôle sur ma putain de vie".

Je ne l'ai jamais vu aussi désespéré, il passait la main dans ses beaux cheveux. Je me rapprochai de lui, et sentis son parfum, boisé et viril... J'inspirais profondément. Que je le veuille ou non, j'étais tombée profondément amoureuse de cet homme. Mais je commençais à enfin voir le vrai visage de John. Non pas le milliardaire froid et arrogant qui excellait en affaire. Mais le jeune de 27 ans, c'est lui que j'aime, l'homme taquin et drôle. Qui, là ressemble plus à un jeune enfant perdu.

"Allez John raconte-moi, dis moi ce que tu as sur le coeur" lui dis-je en caressant ses cheveux.

"Tu sais Maeve je t'avais déjà dit que je viens d'Angleterre. J'y ai passé toute mon enfance, mais je n'ai pas été toujours chanceux dans la vie. J'ai presque honte de l'admettre mais, j'étais un pauvre gosse pauvre qui ne faisait que des conneries."

John eut un ricanement amer. Alors, c'est pour ça qu'il donne autant aux associations caritatives pour les enfants pauvres, car c'est lui qu'il voyait à la place de ces enfants. Je m'imaginais un beau petit garçon, aux grands yeux tristes, qui a faim et qui se bat souvent.  Ma sympathie envers John n'en était que boostée. Je l'aimais trop cet homme, je mourrais d'envie de connaître la suite de son histoire au petit John triste.

"Oui, j'ai vécu en Angleterre, ma vie était complètement merdique parfois même je me demandais ce que j'allais manger le lendemain. Je volais, je me battais avec les gens dont la tête ne me revenait pas. C'était une période de ma vie, assez sombre, je n'en suis pas fier. Je veux que tu saches que je ne renie pas ma vie lorsque j'étais pauvre, parfois je vivais de bons moments; je ne renie pas mon passé. Heureusement un jour, j'étais encore en train de commettre un énième vol de bonbons dans une station service que j'ai été arrêté, j'avais alors 6 ans."

6 ans, il était si jeune. Je revoyais encore ce John petit, affamé. Dans quelles conditions atroces vivait-il pour en venir à voler? D'un hochement de tête, je l'invitais à continuer son récit. Il poursuivit. 

" J'avais 6 ans, la vie était dure dans la rue , je n'avais que ma mère et un frère aîné dont j'ai perdu la trace et sincèrement je m'en fous de savoir ce qu'il est devenu. Je me rappelle qu'on m'a emmené au commissariat, et je me rappelle des moments passés dans les couloirs avec des adultes et encore des adultes. Je ne me rappelle plus trop de ce qu'il s'est passé, mais pour me sortir de la misère, une famille riche anglaise a décidé de m'adopter. j'ai reçu une bonne éducation, je suis allé dans les meilleures écoles, mon rêve était d'avoir ma propre entreprise et d'être riche pour ne plus vivre dans la rue et ne plus avoir faim et c'est le cas."

"Mais que sont devenus ton frère et ta mère??" lui demandai-je.

"Mon frère a été placé dans une famille d'accueil, le reste je te l'ai dis je ne sais pas , et ma mère c'est l'espèce de folle furieuse que tu viens de voir qui est sorti de mon appartement".

"Attends elle est partie d'Angleterre? Elle t'as suivie?" Je ne comprends pas..

"Lorsque je suis parti avec cette famille riche, elle ne l'a pas supporté. Elle souffre de délires psychotiques et  est clairement névrosée. " dit-il avec dégoût.

"Elle pense agir pour le bien-être de ses enfants, mais c'est faux.  Au moment, ou ses enfants lui ont été enlevés, elle a commencé a travailler et même a réussi à se remarier et a fondé une autre famille. Sauf que sa situation, n'est pas aussi excellente que la mienne; mais avec le peu de moyen qu'elle a elle a pu aller aux états-unis. Dans les journaux, elle a vu que j'étais devenu riche, que je n'étais plus son petit garçon." D'après ce que j'ai pu voir, il était amer que la relation avec sa mère s'était tant détériorée. La femme que j'ai vu souffrait elle aussi du manque de son fils, et veut le retrouver mais John n'est pas prêt à se rapprocher de sa mère.

"je vois bien qu'elle souffre mais je ne suis pas prêt à renouer avec mon passé. Pourquoi a-t-il fallu attendre que je parte pour qu'elle se ressaisisse, qu'elle se prenne en main?? Je ne comprends pas cette femme, je ne veux plus rien avoir avec elle. Elle est mon passé et je veux aller de l'avant." Il secoua la tête et me sourit.  

Un de ces sourires renversants, éclatants qui me font chavirer. J'aimais ce côté taquin de John. Il m'embrassa, c'est un doux baiser amoureux. Je sentais tout l'amour irradier de son corps, il s'allongea sur moi tout en m'embrassant. Il ne prit même pas le temps d'enlever complètement ses vêtements, il me caressait déjà à travers le tissu de ma robe.

"Maeve, si tu savais à quel point tu me rends fou, tout chez toi... " Il releva la tête, ses yeux étaient brillants, avec encore une fois son sourire franc"

"Je vous aime John Mc Landing". 

il rigola, ce rire aussi me rend gaga. Oh la la je l'avais vraiment dans la peau.

"Je crois que nous avons une affaire à finir Melle Delattia" dit-il avec un clin d'oeil. 

"je crois aussi". J'étais tout aussi excitée que lui, sachant ce qu'il m'avait confié. Enfin, le voile de mystère à propos de john s'éclaircit... mais il y avait encore des choses que j'avais envie de savoir... Mais ce n'est pas le moment de se poser encore d'autres questions, c'est déjà un début et il faut s'en contenter. 

John me prit par la main, et m'emmena à sa chambre. Un lit King size, une décoration aussi sobre que son salon. Je me couchais sur le lit et humais l'odeur de draps frais. Il se coucha sur moi, et me regarda avec tendresse. 

Il me prit par les mains, et commença à me caresser les seins directement, maintenant que j'avais retiré le soutien gorge en entrant dans sa chambre.

"la première chose qui m'a plue directement chez toi" rigola-t-il. Il se déshabilla entièrement lui aussi, et me fit des bisous sur tout le corps.

"Je t'ai manqué on dirai" dis-je en rigolant.

"Tu me manques à chaque fois que tu me quittes maeve".

"Waouh, je ne te savais pas aussi fleur bleue". 

Et, il me pénétra doucement, "C'est de cette manière que tu as conquis mon coeur , de façon douce comme on les aime".

et il me fit l'amour et je passai la nuit aux côtés de cet homme mystérieux mais que j'aime énormément.