à tout jamais

fauve - les hautes lumières

avec maïa j'veux faire le tour de monde. j'veux qu'on s'emmène voir le monde. voir comment il peut être beau quand on ouvre les yeux. et pis, avec maïa tout est bien plus beau. avec maïa on ira dans la rue et on regardera les gens vivrent. enfin, pour certains survivre. et peut-être qu'on pourra leur montrer comme vivre. peut-être qu'on leur donnera envie d'aimer. j'ai envie qu'on éblouisse des gens de notre amour, qu'on leur redonne un éclat, un espoir. j'ai envie qu'on sauve des gens en s'aimant. qu'on se sauve nous-même. maïa, je ferai tout pour elle. tout c'est au-delà des mots. tout c'est inimaginable, inoubliable. et avec maïa j'veux qu'on se barre. qu'on oublie les autres quelques secondes et qu'on vive des milliards de vies pendant ces quelques instants. je rêve qu'on s'évade toutes les deux, loin des chaînes et des filets du monde. j'veux qu'on l'emmerde ce monde parce qu'on fond on sait très bien que y'a des gens qui en nous voyant main dans la main ferme le yeux sur la merde qu'ils sont. et juste pour provoquer tous ces gros connards, je veux faire l'amour dans les champs, dans les clairières, dans les taxis. je veux faire l'amour partout, même sur les toits de
paris. je veux caresser les courbes du corps de ma muse des yeux. et pas que. à mort la règle du « on touche avec les yeux ». je veux résider au creux de son cou, et dans ses draps parfumés aux lilas. je veux qu'on l'amour glisse sur nous, qu'il nous fasse comme une couverture. protégées de tout. aimées de nous.

ouais, maïa, crois moi j'vais t'emmener courir après des filles, après des garçons, après des rêves,
viens, suis moi contempler les vivants, ces gens qu'on croise parfois et qui nous font tomber amoureux pour deux, pour trois.