Chapitre 8

150 21 53
                                    

Le bruit désagréable du réveil et de son "bip" répétitif et incessant obligea le brun à se tirer de son lourd sommeil pour "Arrêter la torture".

Le brun commença son habituel et barbant rituel matinal, s'étirant avant de ne laisser que sa tête dépasser de sa couette, telle une chenille. Comme tous les matins il alla se laver. Comme tous les matins il mangea. Comme tous les matins il dut courir après le bus, le sport du matin c'est comme cela qu'il appelait ce moment. Alors qu'il regardait le vide, un ami à lui arriva.

Ce dernier était vêtu d'un survêtement de football "Barcelona" et d'une casquette Nike. C'était une de ses mauvaises fréquentations. Le nouveau venu prit alors la parole.

– Bah alors, ça va pas ? Qu'est-ce qui t'arrive ? On dirait que t'as eu une descente de flics chez toi.

– Oh Moussa, envoie une clope s'il te plaît.

Le plus grand regarda le brun d'un air interrogatif.

– Tu fumes toi ? Depuis quand ?

– Depuis les vacances d'été. Mon beau-père et ma mère m'ont privé de play, ils me l'ont toujours pas rendu d'ailleurs. Du coup j'ai voulu trouver un moyen facile de ne plus stresser et en même temps leur faire péter un câble.

– Mais... Tu fumes alors que t'es un gosse.

– Un gosse qui t'a pété la gueule quand t'as essayé de le racketter. Pis y'a plein de gens qui ont commencé avant 12 ans, je vois pas en quoi c'est dérangeant.

– Ok ok. J'suis mal placé pour te dire ça mais, tu peux encore arrêter, rentre pas dans cette merde.

– J'fume pas que des clopes t'façon.

– Me dis pas que t'as commencé le pétard ?

Fit le lycéen en tendant une cigarette au plus jeune. Ce dernier attrapa l'objet qu'il convoitait, et l'alluma. Il tira une latte de cette fumée toxique avant de la recracher en penchant la tête vers le ciel pour regarder les nuages.

– Si. Et putain j'comprends pourquoi tu fumes cette merde.

– Merde t'es vraiment con putain. T'es jeune, ne te pourris pas la santé avec ça...

– T'es jeune aussi j'te rappelle. Tu viens d'entrer en second et tu fais le grand. Et pis franchement ma santé je l'emmerde j'en ai rien à foutre.

Le plus grand vint s'asseoir aux côtés du collégien et le regarda.

– Il t'est arrivé un truc ?

– Ouais. Mon connard de beau-père a mis dans le crâne de ma mère l'idée de merde de dégager absolument toutes les affaires qui me tenaient à cœur. Mec j'ai plus rien à part des jouets de gosse putain.

– Ah ouais coup dur... Il te fait toujours chier hein... Si tu veux je peux venir le tabasser avec une dizaine de potes du bloc et lui dire de te lâcher la grappe.

– C'est gentil mais nan, j'veux pas que ça se passe comme ça non plus.

Le brun finit alors sa cigarette et l'écrasa contre le béton légèrement humide sur lequel ils étaient assis. Le lycéen se leva et posa sa main dans le dos du garçon.

– Bon moi j'y vais je vais rater le bus pour le lycée, je tiens pas à le louper y'a des meufs trop bonnes dans ma classe. Tu devrais rentrer au collège là, les cours ont commencé depuis un moment.

Fit le garçon en s'éloignant du brun, le laissant se perdre à nouveau dans ses pensées.

Alors qu'il marchait dans le couloir sans faire attention à ce qui l'entourait, le garçon percuta alors un autre adolescent, un adolescent qui faisait facilement trois têtes de plus que lui.

The Masked of shadow (Creepypasta)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant