Nuage de Racine

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Je souhaitais  vous proposez cette histoire en une seule parti, cependant je me suis rendu compte de la longueur de cette partie alors j'ai décidé de le faire en deux partie. Je n'ai pas encore débuté la seconde moitié mais celle-ci permet de bien présenté le personnage. Je tient aussi à remercier Wanzera d'avoir pris le temps de corrigé tout ce que j'ai écris pour cette histoire !

Bonne lecture


Je n'avais pas dormi depuis plus de trois levers de soleil, mais cette nuit là je n'avais rien pu faire pour luter contre le sommeil et je m'étais écroulé sur le sol de mon antre. Mon mentor, Poudre d'Écaille, m'avait porté sur ma litière si je me fiais à l'odeur de celui-ci présente sur ma fourrure. J'ouvris les yeux alors que le soleil était haut dans le ciel, mes pattes étaient douloureuses et ma gorge chaude. Depuis quand n'avais-je pas bu ? Seul le clan des Esprits pouvait me répondre. Un peu plus loin de moi je remarquai une boule de mousse partiellement imbibée d'eau; à en croire l'auréole formée au sol elle avait commencé à sécher mais tant pis, je devais boire, pas le temps de grogner sur celui qui l'avait laissée ici.

La mousse friable craqua quand je mis le museau dedans pour laper les quelques restes d'humidité en son cœur. L'eau dans ma gueule était tiède et traversait ma gorge comme de petites épines mais je savais que je devais boire, cependant je fus soulagé de relever la tête.

Quand je sortis de la petite chambre qui était ma tanière dans la tanière des guérisseurs, mon premier réflexe fut de tendre le coup pour m'assurer que Poudre d'Écaille n'était pas là, s'il était présent j'étais certain qu'il me friserait les moustaches. Soudainement je me rappelai de quelque chose : mes parents ! Ils étaient tous les deux venus il y a quatre levers de soleil pour des morsures de Branche Vivante vraiment pas belles à voir. Je courus les quelque longueurs de queue de renard qui me séparaient de la chambre principale où dormaient les malades et constatai tout de suite qu'elle était vide. La panique s'empara de moi, pourquoi n'étaient-ils plus là ?

Je courus à corps perdu vers l'entrée de la tanière, si bien que je me retrouvai le museau dans le poitrail de mon mentor. Le choc me fit tomber sur les fesses et je secouai vivement la tête pour me reprendre. Il n'eut pas le temps de parler que déjà je bondissais sur mes pattes et miaulais :

« Où sont papa et maman ? S'il te plaît j'étais à deux poil de souris d'arriver à les soigner ! »

Mon regard posé dans celui, ambré, de Poudre d'Écaille, je le sentis se tendre. Il serra les crocs et détourna les yeux vers les litières vide dans le fond de notre antre. À ce moment je crus que mes pattes se dérobaient sous moi, je reculai lentement, secouant follement la tête, avant de contourner le grand matou à la fourrure grise pour rejoindre l'espace central.

Lorsque j'arrivai l'espace central était calme, beaucoup trop calme, tous les membres du clan avaient le regard froid et la queue traînante. Je léchai nerveusement mes babines avant de tourner la tête vers l'entrée du camps alors que les buissons de lianes frémirent: c'était Fourrure d'Averse et Éclat Primitif. Je m'approchai des jeunes guerriers. La première, une féline à la fourrure brun sombre, était bien plus grande que moi, alors que le second, plus court sur pattes, avait une fourrure difficilement descriptible -prenez un chat gris et roulez-le dans la cendre et le sable, vous obtenez ce matou-. C'est Eclat Primitif qui me remarqua en premier, il ouvrit la gueule mais ce fut Fourrure d'Averse qui parla en premier de sa voix douce.

« Je suis désolée, Nuage de Racine »

À ce moment je crus que j'allais leur sauter à la gorge, mais je ne bougeai pas, mes pattes tremblaient mais j'étais incapable de faire le moindre geste, j'observais silencieusement les pattes couvertes de boue des deux fossoyeurs avant de réussir à miauler :

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