Chapitre 3

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Vous avez ouvert les yeux et remarqué que vous étiez dans le lit de votre maître Dio. Cependant, ce dernier était absent. Vous vous êtes levée fébrilement en remettant votre perruque et vous êtes dirigée vers la porte de la chambre. Vous avez cherché votre maître à travers l'immensité du manoir et l'avez enfin trouvé dans une pièce. Vous l'avez espionné au travers de la porte entreouverte. Il était au côté de sa conseillère, Enyaba, en train de discuter. Elle prit la parole :

-"Maître, vous ne devriez pas vous donner autant de mal pour une simple servante. Il existe des femmes beaucoup plus belles, plus intelligentes et qui seront prêtes à bien mieux vous servir que cette fille."

Des veines se dessinaient sur le front de Dio, montrant son énervement face aux paroles de sa seconde. Il dit :

-" Pardonne-moi Enyaba, mais ma décision ne changera pas. Je suis bien décidé à guérir (T/n). Alors s'il te plaît, je te prierais de bien vouloir m'aider aussi dans cette quête."

Cette nouvelle n'avait pas l'air de rendre la vieille dame heureuse. De votre côté, vous étiez choquée de cette révélation. Dio voulait vous guérir de votre maladie ?

Alors que vous étiez dans la lune, la porte grinça contre votre gré. Dio et Enyaba remarquèrent votre erreur d'inattention. Enyaba profita de cette erreur pour vous accuser :

-"Maître Dio, regardez ! Elle était en train de nous espionnée ! Qui me dit qu'elle ne serait pas par hasard une traîtresse ? Et si elle était une espionne envoyée par les Joestar ? Pensez-y, maître Dio ! Tous les éléments sont là !"

Dio, étant toujours calme, répondit :

-"Enyaba, si (T/n) était une traîtresse, je le saurait déjà. Il n'y a pas besoin de s'inquiéter.

-M-Mais... Trembla Enyaba.

-Silence ! Cria Dio en direction d'Enyaba.

Dio s'avança tranquillement vers vous et vous emmena ailleurs. Il vous avait ramené dans la chambre et demanda :

-"Est-ce que ça va, ma chérie ?

-Pour l'instant, oui."Répondiez-vous.

Dio s'installa à côté de toi et enleva doucement votre perruque. Le mouvement vous surprit et il murmura à votre oreille :

-" Tu n'as pas besoin de ça, en parlant de votre camouflage capillaire, tu es magnifique au naturel.

Vos joues étaient alors écarlates à la suite de son commentaire. Vous étiez heureuse qu'il vous accepte tel que vous étiez. Soudainement, le ton de Dio devint plus dur :

-"(T/n), écoutes, je ne connais qu'une seule solution pour que tu guérisse, mais j'ai besoin de ton consentement."

Vos yeux s'illuminèrent à cette nouvelle et vous êtes exclamée :

-"C'est vrai, comment ?

-En partageant avec toi mon sang vampirique et ainsi, tu deviendra à ton tour une vampire, comme moi, continua-t-il, cependant, si tu accepte, tu ne pourras plus jamais être exposée aux rayons du soleil sous risque de mourir.

-Si je peux rester avec toi pour l'éternité, alors c'est avec joie que j'accepte. "

Dio sourit sincèrement à votre enthousiasme et vous expliqua :

-"Bien, dans ce cas, allonges-toi. J'ai besoin de te faire une petite coupure sur la peau pour que le sang puisse passer."

Vous hochiez la tête et attentiez la légère douleur. Une fois faite, il transperça une des veines de son poignet et son sang voyagea alors avec vos vaisseaux sanguins. La blessure du vampire se referma et attendit votre réveil. Vos ongles poussaient plus rapidement que la normale et votre peau devint encore plus pâle que précédemment. Vos yeux s'ouvrirent soudainement pour révéler une couleur écarlate de la part de vos pupilles. Votre transformation était terminée. Vous vous asseyiez silencieusement et vous tourna vers Dio. Vos mains se dirigèrent vers lui et l'avez pris dans une forte étreinte. Il se laissa faire ensuite vous attraper à son tour. Vous avez pris la parole :

-"Merci Dio. Je ne souffre plus et ce, grâce à toi."

                                 ***

Les années étaient passées et vous aviez donné naissance à un joli petit garçon du nom de Giorno. Il avait vos yeux et les cheveux blonds de votre amant. En le regardant joué avec son père à côté de vous, vous vous remémoriez tous les événements qui s'étaient passés pour vous retrouver dans cette pièce avec votre merveilleuse famille. Des larmes tombèrent sur vos joues, ce qui attira l'attention d'un jeune garçon :

-"Maman, pourquoi tu pleures ?"

Votre mari s'était tourné vers vous pour comprendre la raison de vos larmes.

-"Ce n'est rien, mon amour, ne t'inquiète pas, lui répondiez-vous, et si tu allais joué avec Pet Shop dans le jardin ? Je suis qu'il adorerait."

Le petit enfant se précipita vers la porte et la claqua. Votre mari, sans vous en rendre compte, était en train d'essuyer vos yeux. Vous l'aviez remercié et il a dit en retour :

-" Je t'aime ma chérie, peu importe à ce que tu ressemble.

-Moi aussi, Dio, moi aussi."

                               FIN

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