Nouvelle Vie

II

Cela faisait maintenant 2h que Flora faisait la vaisselle. Il ne lui restait désormais qu'une assiette. Alors qu'elle finissait de l'essuyer le directeur de l'orphelinat arriva et fit tomber l'assiette.
Flora fut surprise et fis un bon en arrière. Elle regarda l'assiette en morceau gisant sur le sol. Elle savais que ce n'était pas bien. Elle allait avoir une nouvelle punition. Le jour de ses 15ans. Le directeur fusilla Flora du regard. Il la traita d'idiote, d'imbécile, de bonne à rien. Il fis venir un autre surveillant. Flora reconnut sa voix. C'était celui de la nuit dernière. Comment pouvait-il encore vivre avec la mort d'une jeune fille sur la conscience ? Mais tant pis. Flora était à nouveau puni. Fini les assiettes à laver, le surveillant l'enferma dans une cellule d'isolement. Elle en avait pour 5h. Quand elle sortirai elle pourrai aller au quartier des adolescents. Là où filles et garçons sont enfin mélangés. Elle allait avoir un lit. Un vrai. Et un repas. Tout les jours. Elle allait pouvoir sortir de l'orphelinat, voir l'extérieur. Elle allait pouvoir parler avec Milo, son seul ami ici. Mais en attendant, elle devait attendre 5h. Dans une cellule noir et moisi. Aucune source de lumière. Le sol etait en béton humide, et Flora pouvait entendre les gouttes d'eau tomber sur le sol de la cellule. Elle ne pleurait pas, elle avait l'habitude. Depuis qu'elle est petite c'est comme ça. Flora à grandit ici. Ses parents l'ont abandonné quand elle avait 3 mois. L'orphelinat l'a récupéré et l'a inscrite ici. Personne n'a jamais voulu l'adopter. Elle était trop dissipé et n'écoutai pas vraiment les règles. Aujourd'hui ça a changé. Flora est plus obéissante, mais ayant 15 ans, plus personne ne veut d'elle.
Au fond de la cellule, Flora se met à rêver. Elle imagine une Flora libre, qui pourrait fêter son anniversaire dehors, avec un gâteau et des bougies. Elle imagine l'école, avec des professeurs. Elle se créer un monde imaginaire à partir de ce que Milo lui a raconté. Elle a hâte de le voir ce soir. Pendant que Flora laissait place à son imagination, 3h son passé. Elle entendit des pas dans l'escalier. Une petite fille sanglotait. Une porte de cellule fit claqué et elle entendi le son de la clé dans le verrou. Le surveillant s'adressa à Flora avant de remonter. Il lui appris qu'il lui restait 3h, le directeur de mauvaise humeur, lui en avait rajouté une. Super. Flora était à nouveau puni, pour n'avoir rien fais. Curieuse, elle s'adressa à la jeune fille pour savoir qui c'était. Elle s'appelait Chloé mais n'avais que 10 ans. Il lui fallait attendre 5 ans avant d'être libre. Flora essaya de la réconforter mais elle n'y arrivait pas. Elle savait ce que la petite vivait mais Flora n'avait jamais été atteinte par ça. Elles discutèrent longtemps. Assez pour que Flora prenne le rôle d'une maman. Elle lui raconta des histoires, la fit rire, et lui chanta une berceuse. Mais, la petite répartie en sanglot parce que la berceuse de Flora était la berceuse de sa mère, disparu hier. Flora était triste pour Chloé. Perdre sa mère et arriver dans cet endroit pourri, quelle horreur ! Mais bon. Ça faisait 6h que Flora était ici, et le surveillant vint la chercher. Elle sortis de la cellule et se dirigea vers l'escalier. Arriver en haut elle ne savais pas où aller. Le surveillant l'emmena jusqu'au bâtiment des adolescents. Là, il l'a confia à Hélène, une autre surveillante au visage plus doux. Elle emmena Flora dans sa chambre. Elle lui montra la salle de bain et le chemin à prendre pour aller dehors. Elle lui laissa 30 minutes, pour se changer, se doucher et descendre dans la cours.
Flora s'exécuta. Elle n'en revenait pas. Elle avait pour la première fois, un lit avec un matelas. Elle se rendit dans la douche. Il y avait de l'eau chaude. Le pur bonheur. Après s'être laver, elle mis son nouvel uniforme et descendis dehors. Elle se pointa à la surveillante, qui lui donna son bracelet d'adolescente. Celui qui lui permettait de sortir et toute autre chose. Après les formalités réglées, elle regarda dehors. Elle connaissait tout le monde de visage mais personne personnellement. D'un coup, quelqu'un l'a serra dans ses bras. C'était Milo. Ils étaient enfin ensemble, en toute légalité dans cet orphelinat. Elle avait tant à lui raconter. Ils allèrent s'assoir sur la pelouse et chacun commença ses romans respectifs.