Chapitre 9

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Note pour moi-même: ne jamais faire chier un bébé chaton

Ça fait une semaine.

Jennie m'a ignoré 7 jours et je suis complètement perturbé par ce traitement de silence. À chaque fois que j'essayai de la rejoindre à l'école elle marchait juste de l'autre côté. J'ai essayé les messages, d'appeler et j'ai même essayé d'aller à sa maison mais à chaque fois que je l'ai fais, la peur prenait le dessus et j'ai immédiatement fais faire demi-tour à ma voiture. Mais je n'ai jamais hésiter à partir quand je repérai la voiture de Mark en face de sa maison.

J'ouvre fatiguée la porte de mon appartement et entre. Je jète les clés de ma voiture sur le comptoir de ma cuisine et marche vers mon canapé. Grognant d'irritation, je m'allonge paresseusement sur mon canapé et ferme lentement mes yeux. J'avais l'habitude de profiter du silence, mais dernièrement, il détruisait lentement mon esprit. Je m'assoie lentement et repose mes bras sur mes genoux. Je me penche en avant et met mon visage dans mes mains, essayant de stabiliser ma respiration maintenant lourde.

Pourquoi elle m'ignore?

Elle me hait?

Est-elle dégoûtée par la vérité?

Ma respiration devient plus lourde à la peur de la complète disparition de Jennie de ma vie. Je commence lentement à sentir mes larmes glisser vers le bas de ma joue. J'essaie de fermer rigoureusement mes yeux, essayant de retenir mes larmes de tomber.

N'pleure pas. N'pleure pas.

Me sentant commencer à être détachée de la réalité, je commence à sentir mon corps trembler comme je peux me sentir lentement échouer à contenir mes larmes.

« Arrête. » Chuchotais-je à moi même. J'essaie de me lever et de marcher vers ma chambre, mais le battement dans ma poitrine s'intensifie me fessant s'affaiblir mes genoux. Je tombe au sol me sentant soudainement étourdie. Je jappe de douleur quand mon coude frappe le coin de ma table basse me fessant saigner.

« Bon sang! » J'hurle énervée. J'étais frustrée. J'étais fatiguée. J'étais blessée.

Non.

Je suis frustré! Je suis blessé! Je suis fatigué! Et je suis profondément abattue. J'peux plus faire ça.

La douleur dans mon coude n'était rien comparé au mal dans ma poitrine. Sentant ma respire devenir plus lourde, Je me recroqueville en boule sur mon sol gémissant de la douleur de mon bras et dans mon cœur. Puis soudainement après des heures de refoulement, j'ai finalement craqué. Je serre ma poitrine, laissant sortir un sanglot qui essayait de s'échapper depuis plusieurs jours. Mes larmes était sans-fin.

Ça fait mal. Ça fait tellement mal.

......................

J'sais pas combien de temps j'ai pleuré, je me suis juste sentie soudainement entrer lentement dans les ténèbres. Et au moment où je me suis réveillée c'était déjà le matin. Je me lève lentement, attrape ma tête comme j'étais étourdie, et lentement marche soigneusement vers ma chambre.

« Très bien merde. » Je marmonne à moi même quand je vois mon reflet dans le miroir. Mes yeux étaient bouffi d'avoir pleuré, mes joues été tachetés par mes larmes et j'avais du sang séché coulant sur mon bras.

Fantastique, pensais-je sarcastiquement.

J'hausse les épaules et fatiguée attrape mon jean et un ample t-shirt jaune et marche vers ma salle de bain.

.....................

Je grogne d'ennuis quand je réalise que je suis encore en retard pour ma première période, mais cette fois, je décide d'assister à la classe. Je marche lentement vers la porte de ma classe, ajustant le bandage sur mon coude et avec hésitation met ma main sur la poignée de la porte. Étais-je prête à la voir? Demandais-ke à moi même. Je secoue ma tête, me débarrassant de la peur et ouvrant lentement la porte. Je rentre sentant tous les yeux sur moi,

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