Solitude

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L'eau glisse entre mes doigts

Elle s'échappe et se défile

Fuyante, elle ondoie

Et je recommence, jeu puéril


Les oiseaux s'enfuient

Ils courent loin de moi

Semblant s'être affranchis

De toutes les lois


Le vent semble se moquer

Avec toute son audace

Dans sa douce mélopée

Il passe et repasse 


Je suis un animal solitaire

Leurs fuyantes caresses

Reveillent mon visage amère

Mais rapidement elles cessent


Et je suis à nouveau seule

Dans mon monde froid

Tel un hideux linceul

Dans ma tristesse je me noie


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