comme quoi je peux tomber amoureuse

Chapitre 1: Un nouveau départ

J'ai toujours été quelqu'un de très pétillante, de très sociable, de très joyeuse... Au lycée tout le monde me connaît, cette vie de fille « populaire », je ne la vie que depuis un peu moins d'un an, quand j'ai croisé le chemin de nouvelles personnes.

Mon comportement à très vite changer, les adultes diront que je suis « sous mauvaises influences », tandis que les ados diront diront que j'ai «glow up ».

Mon physique également a changer, avant je me négligeait, tandis qu'aujourd'hui je sais me mettre en valeur, mes cheveux noirs sont brillant, mes yeux marron foncé sont mis en avant par du eye liner et du far à paupière. J'ai perdu beaucoup de poids en 1 an, je suis passé d'un 40 à un 34, j'ai perdu 4 tailles. Mon teint bronzé est unis. Je m'habille beaucoup mieux, j'ai beaucoup plus de goût et de style qu'auparavant.

Mais chaque changements à ces conséquences et ma nouvelle vie en a vraiment eu de grosses...

Je n'arrive pas à croire qu'elle est pu me faire ce coup là ma propre mère. Alors oui, c'est vrai que les conneries je les ais accumulées mais de là à m'envoyer dans un lycée privé de gros bourges, je ne suis pas d'accord.

Je me rappelle encore le jour ou elle me l'a annoncé :

- Camélia tu peux venir s'il te plaît? dit ma mère d'une voix criarde.

- Quoi ? dis-je.

- Descend! me répond-elle aussitôt.

je descendis l'escalier à la fois saoulé quelle met interrompu dans ma série Netflix (ÉLITE), mais intrigué car ma mère ne me dérange que pour que je vienne manger.

- Qu'est ce qu'il y a ? dis-je d'un ton lasse.

Elle me jette un papier froissé dans ma figure, je m'apprête à répliquer lorsque quelle se met à sangloté la tête dans les mains.

Je reste interdite pendant plusieurs secondes puis m'intéresse de plus prés à ce papier c'est un courrier de la part de mon lycée Jules Ferry, je n'ai pas besoin de le lire pour comprendre que je suis virée, moi Camélia Rollway virée pour avoir été insolente et pour avoir agressé un professeur...

Cette fois ci je savais que j'avais dépassé les limites, déscolarisé en seulement 2 mois de cours, avec le bac en fin d'année, cette fois j'avais fait fort, très fort même.

- Ça ne peut plus continuer comme sa. me dit-elle en se séchant ses larmes.

- Qu'est ce qu'il ne peut plus continuer comme sa Nathalie ?

Je sais très bien que ma mère déteste que je l'appelle ainsi et c'est bien pour cela que je le fait mais cette fois, elle semble n'en avoir rien a faire c'est tellement étrange, car d'habitude je peux l'écraser et vite prendre le dessus sur elle. Là je peux lire dans ses yeux de la détermination.

- Étant donné que tu as 16 ans,  que tu sois mineur et que je suis ta mère, c'est moi et moi seule qui prend les décisions pour toi. me dit-elle avec assurance.

- Où veux-tu en venir maman ? lui dis-je en la défiant.

-Je t'ai laissé de nombreuses chances pour que tu changes de comportement mais tu n'en fais qu'a ta tête, alors j'en ai parlé avec une amie et on est tombé d'accord. m'annonce t-elle.

- Va droit au but ! lui ordonner-je.

- On t'a trouvé un lycée privé qui accepte de te prendre, il est très réputé pour son sérieux...

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase tellement je suis choquée par ce que je viens d'entendre.

- Il est hors de question que je mettes un pied dans un lycée privé, dis-je d'une voix sourde.

- Tu n'as pas le choix tu es déjà inscrite.

 Je m'apprête à lui hurler dessus mais elle continue sa tirade de plus belle :

- Si j'entends parler de toi, tu quittes cette maison et je t'enlève tout ce que tu as. C'est clair ? 

Elle se tait à bout de souffle tout en tripotant son chignon stricte qui la vieillis encore plus. Je comprends très vite à son attitude que cette fois ci, je n'ai pas le choix, je vais devoir aller dans ce lycée et quitter mon ancienne vie.

2 jours plus tard

- Je n'arrive pas à y croire que tu t'en ailles bébé.

 Ma meilleure amie Jessica me prend dans ses bras.

- Ouais moi non plus ma belle. Tu as eu des nouvelles d'Alex ? Depuis que je lui ai annoncé la nouvelle, il ne me calcule plus.

Elle blêmis mais me répond qu'il viendra à ma fête d'au revoir. J'ai eu du mal à convaincre ma mère mais je peux être très convaincante quand je le veux. J'ai invité tout mes amis, tous ont été choqués quand je leur ai annoncé ce que ma génitrice avait osé faire.

La fête bat son plein, ma mère est dans sa chambre, on ne se parle pas beaucoup à la base mais là on est arrivé à un stade où on ne se parle plus du tout.

Alex est là lui aussi, cela fait 1 an que nous sommes en couple, il va terriblement me manquer. Quand je serai partit à perpette les oies, je sais qu'on se verra environ 1 fois par moi car avec les cours et nos emplois du temps trop différents c'est la seule solution, mais c'est bien trop peu. On s'est promis de se donner des nouvelles aussi souvent qu'on le pouvait.

Avant de rencontrer Alex et la bande j'étais quelqu'un de calme et de poser, je n'avais qu'une seule et vrai amie, Maria on se connaissait depuis la grande section on ne se quittait jamais mais il ne m'a fallut que d'une rencontre pour que je la zappe complètement, elle a bien essayer de me convaincre que c'était des gens malsain et qu'il causerait ma perte, je ne l'ai pas écouter et je les rayer définitivement de ma vie.

Aujourd'hui' je me demande comment j'ai pu être meilleure amie avec cette fille.

Dans 2 semaines je dois être dans ce lycée dont je ne connaît que le nom "Maurice Echelle", j'ai fait quelques recherche sur cet établissement et il a l'air ennuyeux à mourir, mais je n'aurai d'autres choix de m'y habitué si je ne veux pas finir à la rue.

Ça y est c'est le jour. Les au revoir ont été tristes. Mes amis étaient attristés quand à Alex il n'avait pas l'air de s'en rendre compte, il était sous le choc mais je ne sais pas quelque chose m'a perturbé.

Quand j'arrive enfin devant ce lycée "tellement réputé", je ne peux pas m'empêcher de faire la moue, ma mère ne manque pas de me le faire savoir :

- Oh ! Arrête! de faire la gueule, si tu en est là aujourd'hui c'est uniquement de ta faute Camélia.

- Désolé je ne peux pas parler à la femme qui a ruiné ma vie, dis-je avec un rictus mauvais.

- Plus tard tu me remercieras tu ne le sais pas encore mais tu t'en rendras comptes mais TA vie je l'ai sauvé et non détruite, dis ma mère.

Je n'ai pas le temps de répondre car un homme en costume cravate descend les longues marches qui mènent au lycée pour nous accueillir.

- Madame et Mademoiselle Rollway, je suis ravi de vous accueillir. Je me présente Monsieur Rafael le directeur de ce lycée, annonce t-il avec un de ces sourires focus que je déteste.

- Bonjour Monsieur excuser nous du retard la circulation était mauvaise. Nous sommes ravie d'être ici, hein Camélia? dis ma mère avec un regard insistant.

- Mouais, dis-je sans conviction.

Il nous invite à nous suivre, dans les couloirs je croise des élèves, je suis tellement soulagée qu'ils n'aient pas d'uniformes et tant bien même ils en auraient un je ne l'aurait mis pour rien au monde.