comme quoi je peux tomber amoureuse

Chapitre 17: Maman...

POINT DE VUE CAMÉLIA :

J'ai le cœur détruit, une fois de plus, je n'en peux plus de souffrir pour des personnes qui n'en valent pas la peine, mais pourtant je sais que pour lui je pourrais souffrir encore longtemps. Je me suis donnée corps et âmes à ce garçon qui me l'a faite à l'envers. Tout les moments que j'ai passé avec lui était-il insignifiant pour lui? J'aurai juré que c'était le bon, mais encore une fois je me suis fait des films.

Je n'ai plus envie de rien, et pourtant j'ai besoin de réconfort, qu'on me prenne dans les bras. J'ai besoin d'une mère. Je ne suis pas en capacité d'aller en cours donc je décide de rentrer chez moi quitte à me taper 2 heures de bus.

Quand j'arrive chez moi ma mère est assise sur le canapé, son ordinateur sur les genoux entrain de travailler, quand elle me voit elle fronce les sourcils, il est 17 heures et normalement je rentre vers 19 heures, elle m'apprête à me disputer quand mes larmes coulent et que je me jette sur elle pour lui faire un câlin, elle paraît surprise par ce geste, c'est vrai qu'a part des formalités et une bise par ci par là, on ne sait jamais vraiment parlé ni embrassé. Elle me demande :

- Qu'est ce qu'il y a ma chérie ?

Je lui raconte tout en détail, elle ne réagis pas, du moins elle essaye de ne pas trop montrer ses réactions. Je lui parle de Jessica, d'Alex, de Laurie, de la bande, d'Elena et surtout de lui, de Max. Quand j'ai enfin finis mon récit je suis exténuée, en fait les larmes ne servent pas à te soulager mais à te fatiguer. Je suis encore dans les bras de ma mère, elle me caresse le dos, ce geste me fait du bien puis elle me dit :

- Je vois, tu es amoureuse de ce jeune homme je n'en doute pas une seconde. Je suis vraiment désolé mais ta réaction était stupide, tu ne lui a pas laissé le temps de s'expliquer comme moi avec ton père, et regarde où ça m'a mener la solitude. Alors tu vas sécher tes larmes et partir le récupérer parce que je suis sûr que si ce garçon a une bonne raison de t'avoir trahis de la sorte. D'accord ma beauté ?

Son discours me fait beaucoup de mal car c'est la première fois qu'elle parle du départ de mon père sans colère mais également beaucoup de bien car elle m'ouvre les yeux et est de très bon conseil.

C'est décidé demain j'irai à la rencontre de Max et je lui demanderai posément sa version, et seulement la sienne.

Je réponds donc tout naturellement à ma génitrice :