Chapitre 4

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Laguerra était ligotée à l’escalier, elle essayait de se libérer mais ses efforts étaient vain, la corde était beaucoup trop épaisse et trop serrée.

Go- Vous êtes bien énervé señorita. Calmez-vous, nous ne vous faisons aucun mal.
L- Où est ce que vous m’emmenez ? Que me voulez-vous ?
Am- Que de question Laguerra, nous, voulons juste savoir où en est votre quête.
L- Plutôt mourir que de te parler et de trahir mes amis !
Am- Tu réagis comme une enfant, soit coopérative et…Mendoza et les enfants s’en tireront bien…
L- Que veux-tu leur faire ?!
Am- Nous avons fait en sorte que Mendoza sache à peu près où nous nous rendons, il va forcément essayer de te libérer et là, nous l’attendrons, lui et les enfants pour les tuer. Mais si tu parles, nous leur feront juste peur.

Le visage de Laguerra s’obscurcit, elle savait qu’Ambrosius arriverait à ses fins si personne ne les prévenait. Mais comment les avertir? Du côté de nos héros, Mendoza était pensif et tous l’avaient remarqué.

Z- Tu t’inquiètes pour Laguerra ?
M- Oui mais je me dis aussi que si Gaspard m’as dit aussi facilement où ils allaient, ce n’est pas pour qu’on la libère et qu’on parte tranquillement.
E- Tu penses qu’ils nous ont tendus un piège ?
M- Oui, ils ne doivent pas avoir choisis le Canada par hasard…
T- Il a peut-être une base là-bas, comme celle qu’il y avait en Inde.
M- C’est bien possible oui…
E- Alors on vient avec toi !
M- Non ! C’est beaucoup trop dangereux !
P- Mendoza, les enfants ont raison et tu le sais très bien…Tu ne pourras jamais affronter Gaspard, Gomez et Ambrosius tout seul.
M- Et si il vous arrive quelque chose? Je fais quoi moi ?
Z- Ne t’inquiète pas pour nous, il ne nous arrivera rien.
M- Bon d’accord, mais si ça foire vous me promettez de partir sur le champ !
E/T/Z- Promis !!!!
M- Vous êtes quand même de sacrés gamins.

Les enfants lui sourirent puis se reconcentrèrent sur le trajet. Quant à Laguerra, elle n’allait pas tarder à subir l’interrogatoire que lui avait préparé Ambrosius. Il arriva avec son petit sourire en coin et se planta devant elle.

L- Assit-toi ça risque d’être long.
La voix de Laguerra était sèche et ses yeux d’un noir intense fixaient le petit homme en face d’elle.
Am- Ne t’inquiètes pas pour ça, je serais te faire parler.
L- Jamais je ne les trahirais tu m’entends ?! Jamais !
Am- Gomez…
Go- Avec joie messire.

Le commandant s’approcha de la jeune femme et la gifla violemment.

L- Ce n’est pas avec de simples claques que tu me feras parler, faut-il que je te rappelle par qui j’ai été élevé ?
Am- Oh ne t’inquiète pas je le sais très bien mais…pense à ce que je t’ai dit tout à l’heure, Mendoza et les enfants pourraient en payer le prix, Agustín aussi.
L- Tu n’es qu’un misérable lâche !! Jamais je ne parlerais à un serpent tel que toi !
Am- Je te laisse le temps de réfléchir à ma proposition, si tu ne nous as rien dit une fois arrivé, nous commencerons par Mendoza et les enfants. Si tu n’es toujours pas décidée nous nous occuperons d’Agustín.

Presque trois jours plus tard, la nef se posait dans l’immense cour d’un somptueux palais. Laguerra était enfermé dans une immense tour gardée jour et nuit par Gomez et Gaspard. Ambrosius montait voir si Isabella était enfin décidé à parler.

Am- Alors Gomez, comment va notre prisonnière ?
Go- Elle a froid mais elle n’a toujours pas dit un mot.
Am- Ouvre la porte, je vais la voir.

Gomez exécuta l’ordre et Ambrosius entra dans la petite pièce. Laguerra était assise sur son lit et ne bougeait pas.

Am- Toujours pas décidé hein ? Ce n’est pas grave, vois-tu, j’attends Mendoza et sa clique de pied ferme.
L- Si c’est avec Gaspard et Gomez que tu comptes les arrêter, laisse-moi partir ça reviendra au même.
Am- Ils ne seront pas seul, les gardes du palais sont là aussi. Je vois que tu recommences à manger un peu.
L- Qu’est-ce que ça peut te faire que je mange ou que je ne mange pas, tu me tueras quoi qu’il advienne.
Am- Loin de là, je ne tuerais pas car vous-tu, tu étais une très bonne associer et j’aimerais que tu reviennes de mon côté.
L- Moi ? Revenir avec toi ? Mais n’y pense même pas !
Am- On verra bien au moment venu, Gomez ! Vous apporterez de quoi manger à notre chère amie.
Go- Bien messire Ambrosius.
L- C’est bon ? Tu as finis ? Tu pourrais peut-être partir maintenant non ?

les cités d'or saison 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant