Un amour éternel pour 2 coeurs unis (Karmagisa + Kirigeo)

Chapitre 7

PDV Karma : 

Je ne savais pas quoi faire. Devais-je lui parler de ce que j'avais vu ? Ou le passer sous silence ? Je secoua la tête. Bien sûr qu'il fallait lui en parler ! Après tout, j'avais clairement vu la mère de mon petit androgyne le frapper jusqu'au sang. Ces horribles images ne voulaient pas quitter mon esprit. Je me mis à lui caresser ses cheveux... Cela lui arracha un petit sursaut et quelques rougeurs apparurent sur ses joues parfaitement lisses. Je sentais mon cœur cogner dans ma poitrine. Les cheveux de Nagisa étaient tellement doux et soyeux, ils me glissaient entre les doigts, mais je les rattrapais aussitôt. A force de mes caresses, mon ange émit un tout petit gémissement, ce qui me fit sourire. Comment pouvait-il être aussi mignon ? J'avais tellement de l'embrasser, de sentir sa peau pâle du bout de mes doigts et de mes lèvres... Ce garçon était douloureusement irrésistible. Les battements de mon cœur s'accéléraient et j'avais de plus en plus de mal à me retenir... Je commençais à me pencher, quand soudain, je me rappelais que je voulais lui parler. Je stoppa tous mes mouvements et il décolla sa tête de mon épaule pour se retourner vers moi, avec son air de petit ange innocent. Je détourna le regard l'espace d'un instant, hésitant, avant de le regarder à nouveau, déterminé.

Moi : Je dois te parler.

PDV Normal :

Nagisa craignait depuis son réveil, que Karma aborde le sujet. Il n'avait aucune envie d'en parler et avait peur de se faire traiter de faible. Il ne voulait pas que le rouge ait cette image de lui, ce serait sa plus grande honte et il ne pourrait plus le regarder en face. Il entendit son ami prendre une grande inspiration et se mit à déglutir.

Karma : Je ne vais pas y aller par quatre chemins, alors réponds-moi sincèrement. Est-ce que ta mère te bats souvent ?

Nagisa timide : Oui... Tous les jours mêmes.

Karma : T-Tous les jours ?!

Le bleu lui raconta son histoire. Karma n'en croyait pas ses oreilles. Sur le fait, il voulait tout dénoncer à la police, mais sous l'insistance de son ami pour qu'il se taise, il dût se résigner. Le rouge regarda le serra son poing dans l'autre.

Karma : Toi et Eugeo... Même Kirito... Vous portez tous un lourd passé sur vos épaules. Comment une mère peut traiter son enfant de la sorte ? Surtout quelqu'un d'aussi gentil et délicat que toi ? C'est impardonnable !

En regardant Nagisa, Karma se rendit compte que ce dernier tremblait et était au bord des larmes. Pour l'androgyne, il avait était difficile de vivre sans pouvoir en parler à qui que ce soit. Son seul soutien a toujours était Eugeo, alors se confier à quelqu'un d'autre le soulageait, surtout que cette tierce personne semblait le comprendre et qu'elle était l'élue de son cœur. Tous ces sentiments qu'il avait qu'il avait jusque là enfermer au plus profond de son cœur avaient soudainement brisés les chaînes qui les retenaient et remontaient à la surface, humidifiant ces beaux yeux bleus. Ne supportant plus de voir le bleu dans cet état, Karma le prit délicatement dans ses bras et lui caressa les cheveux, ce qui eu pour effet de l'apaiser. Karma posa son menton sur la tête de Nagisa en continuant ses caresses et mit se mit à lui frictionner chaleureusement et de manière rassurante, le dos.

Karma murmure : Tu as assez souffert. Maintenant, je ne laisserais plus une telle chose arriver. Tu peux te reposer à partir d'aujourd'hui. Je suis là et je serais toujours là...

Nagisa sanglote : Karma... Merci...

Le bleu se détacha du rouge, qui en profita pour lui essuyer les perles humides et chaudes sur ses joues rougies.

Karma : Sèches tes larmes...

Karma ne retira pas sa main du visage de Nagisa et commença à lui caresser la joue de son pouce, faisant encore plus rougir l'androgyne, qui fut surpris par le geste de son ami ainsi que de sa douceur. Le plus grand approcha lentement son visage du sien.

Nagisa : Karma ?

Karma scella leurs lèvres. Au début, Nagisa se laissait faire, ayant comme une absence, puis écarquilla les yeux avant de les fermer et de profiter du baiser que lui offrait le rouge. Voyant que l'androgyne appréciait, il le colla plus contre lui et lécha ses lèvres pour demander l'accès à sa bouche, ce que Nagisa accepta. Leurs langues s'entremêlaient rendant le baiser langoureux. Au bout de quelques minutes, ils durent se séparer par manque d'oxygène. Karma avait garder sa main sur la joue de son ange et était envoûté par son visage. Nagisa avait le visage rouge, un filet de bave s'échappait du coin de sa bouche et des gouttes perlaient au coin de ses yeux. Le rouge sourit tendrement.

Karma : Nagisa... Je t'aime.

Le concerné se figea l'espace d'un instant. Il avait très bien entendu ce que lui avait dit son ami, mais il n'y croyais pas. Jamais il n'aurait pu imaginer que Karma soit de ce bord-là et encore moins qu'il ne tombe amoureux de lui. Le bleu baissa la tête, aux bords des larmes.

Karma : Nagisa ?

Nagisa : Je... Je peux y croire ? Ce que tu viens de dire, lève la tête, je peux vraiment y croire ?

Karma fut d'abord surpris par la réaction du bleu, pour finalement éclater de rire alors que celui qui faisait battre son cœur, se mit à bouder. Après s'être calmé, il caressa la tête de Nagisa et posa sur lui son regard tendre.

Karma : Baka... Si je te le dis... Crois-y ! Je t'aime à la folie, Nagisa !

Alors que ses joues s'humidifièrent par de fines gouttes salées, l'androgyne sourit chaleureusement et se jeta dans les bras du rouge. Il était en ce moment, le garçon le plus heureux, il pourrait mourir de bonheur, tellement il était soulagé. Après quelques sanglots, le bleu se détacha du rouge et lui prit son visage entre les mains.

Nagisa : Tes mots me rendent vraiment heureux !

Sur ces mots le bleu embrassa Karma et ils restèrent enlacés pendant quelques minutes, avant que le plus petit ne se décide à donner sa réponse.  Il planta son regard dans les yeux embrés de celui qu'il aimait et se prépara avant de lui répondre.

PDN Nagisa :

Même si je connaissais les sentiments de Karma à mon égard, lui avouer les miens restait stressant. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. D'un air déterminé, je me décida à parler.

Moi : Moi aussi, je t'aime Karma.

Je vis mon amour sourire chaleureusement et nous nous sommes embrassés pour la énième fois. Soudain, nous avons entendu un rire, puis des applaudissements. Je me suis immédiatement détacher de lui gêné et nous nous sommes tournés vers la provenance du bruit, pour nous rendre compte que c'était Kirito.

Kirito : Félicitations à vous deux.

Karma : M-Merci.

Moi : Maintenant, à toi de jouer pour gagner le cœur de Eugeo !

Suite à mes mots, le regard de mon ami brun devint rêveur. Il se contenta d'hocher  la tête et se rallonger sur le lit, un sourire tendu sur les lèvres.