La Sorcière Hybride de Invisame

Chapitre quatre

Ma tête s'est effondrée en arrière et ma conscience de l'entrepôt s'est estompée alors que je glissais dans les souvenirs de William. D'ordinaire, je ne cherchais que ce dont j'avais besoin pour m'épargner des efforts et de la douleur. Mais cela a pris du temps. Et une connaissance spécifique de ce que je cherchais. Ni de ce que j'ai eu. Je parcourais les souvenirs de l'homme comme si je cherchais frénétiquement un classeur, jetant de côté ce dont je n'avais pas besoin.

Là. Un éclair de triomphe. Il avait trouvé quelque chose. J'ai approfondi. Une adresse? J'ai suivi ses souvenirs à partir de ce moment-là, en les accélérant au besoin. Il était assis dans une voiture, essuyant ses mains moites sur son jean. Il l'avait trouvée, il avait enfin trouvé la chienne après tout ce temps. Il avait été patient et c'était sa récompense.

Une jeune femme hispanique aux longs cheveux noirs ressemblant à de la soie est sortie d'une voiture dans une allée en bas de la rue. Elle se baissa sur la banquette arrière et découvrit un bébé en équilibre sur sa hanche. Ils étaient beaux, beaux et le sien. Comment osent-ils penser qu'ils pourraient le quitter? Comment ose-t- elle ? Sa vie était la sienne. Elle a promis, dit ses voeux. Puis elle a couru. De lui.

Il sortit de la voiture et ferma doucement la porte. Il n'y avait aucun sens à la prévenir maintenant. Pas quand il était si proche. Il se glissa derrière elle comme un serpent prêt à frapper. Alors qu'elle ouvrait la porte, il pressa la pointe de son couteau dans son dos. Quand elle a essayé de crier, il lui passa une grande main sur la bouche et la poussa dans la maison.

Il la repoussa encore et elle trébucha en avant, tombant contre le canapé. Ses pieds glissèrent sous elle alors qu'elle se démenait pour essayer de s'échapper. Il lui saisit le bras et lui tourna le dos pour lui faire face afin de pouvoir profiter de ses grands yeux et de ses lèvres tremblantes. Ses bras s'enroulèrent autour du bambin maintenant criant comme si elle pouvait le protéger de lui. Pathétique.

Il coupa son couteau dans l'air, coupant la peau délicate de sa joue. Elle cria et des larmes coulèrent sur son visage pour se mélanger au sang. "S'il vous plaît." Elle le supplia, plaidant pour sa vie.

«Tu m'as quitté, Sofia. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Tu ne t'en souviens pas?

J'ai crié et je me suis agenouillé lorsqu'il a plongé le couteau encore et encore vers l'avant, tuant sa femme et son enfant. Il baissa les yeux sur leur corps, impitoyable et insensible. Seulement satisfait d'avoir enfin obtenu ce qu'ils méritaient de l'avoir quitté. Je suis resté avec lui alors qu'il nettoyait dans une petite salle de bain avant de retourner à sa voiture et de conduire. Il s'est rendu dans un hôtel de la petite ville que j'avais trouvée plus tôt et a attendu la mort.

Et venez, sous la forme de Klaus Mikaelson et de sa sorcière. Mais il ne leur dit rien. Il a effacé toutes les preuves d'elle de leurs dossiers. Ils ne sauraient pas où la trouver, où même commencer à regarder. Elle n'était que l'une des nombreuses personnes qu'ils surveillaient. Laissez-la et le garçon pourrir.

La sorcière le soumit avec de la magie. Magie douloureuse qui m'a traversé alors que j'éprouvais la mémoire. Puis ils l'ont attaché à une chaise et le vampire s'est approché de lui avec un couteau et un sourire. Avec un grognement d'effort, j'ai arrêté la progression en avant des souvenirs. Ce n'est qu'alors que j'ai réalisé que du sang et des larmes coulaient le long de mon visage. Je l'ignorai et revins en arrière dans ses souvenirs. En arrière, en arrière, jusqu'au moment où il a tué la femme terrifiée et son fils.

Je me relevai et posai mes mains de chaque côté de la tête du bâtard. J'ai tordu et distordu ses souvenirs jusqu'à ce qu'il soit la victime. J'ai semé un sentiment de terreur et de désespoir avec un sentiment de trahison qu'il mourrait aux mains de celui qui le poursuivait depuis si longtemps.Souvenirs de ne pas pouvoir protéger son enfant de la menace, de ne pas arrêter la fin inévitable.