B4|T2 J'ai pris un choix et je ne retournais plus en arrière.

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ATTENTION dans ce chapitre, je vais donner certaines informations qui n'ont jamais étaient cités dans des chapitres. Je vous préviens juste qu'ici Jack ne va pas bien, alors si vous aussi vous n'allez pas bien, je vous conseille de ne pas lire cette partie.

Certains mots risqueraient de choquer.

Je tiens à dire que j'ai fait de mon mieux.

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PDV Jack

Je tiens entre mes mains, une chose qui pourrait me changer radicalement ma vie. Si cette chose va me faire réellement du bien, je pense que je ne serais plus le même d'avant, mais je serais juste une personne heureuse. Il y a des contraintes, je ne sais pas si elles vont se passer pour mon cas, je ne l'espère pas. Il y a quelques jours, j'ai reçu l'ordonnance et maintenant, j'ai cette boîte entre mes mains. Je peux enfin dire que j'ai accompli une chose depuis tout ce temps, mais je ne sais pas ce que c'est la suite. Je ne sais pas si un jour, je vais devoir les arrêter ou alors je vais devoir continuer à les prendre pendant un certain moment. Pour le moment, je ne pense pas à la suite, car je ne serais pas comment sera fait mon avenir. Il peut être heureux comme malheureux. Je suis comme ça depuis quelques minutes, je n'ose pas ouvrir la boîte et prendre un cachet. Et si j'avais fait une erreur en prenant ces médicaments et si cela ne servais à rien, comment je faire faire. Dois-je les prendre ou je laisse tomber, mais à ce moment, je laisserais ma vie de côté et je ne serais plus le même puis je serais obligé de prendre une autre option, mais je ne préfère pas en parler, je la laisse de côté pour le moment. Je dois simplement me concentrer sur une seule chose, juste cela et rien d'autre sinon rien ne va fonctionner. Assis sur ce tabouret depuis un certain moment, après nombreuses réflexions, je me décide enfin à ouvrir la boîte et j'en sors une plaquette. Voir ces cachets blancs, je souris directement et ayant déjà un verre d'eau devant moi, je prends un cachet. Des avalés, je prends cette boîte et je la range dans un endroit où Brooklyn ou Sonny ne pourrait pas trouver cette boîte, il s'agit de ma vie et non de leur vie.

Ne sachant pas quoi faire, je me dis que je devrais sûrement faire quelque chose qui pourrait me rend heureux, mais je ne sais pas quoi faire. Si je ne fais rien, je vais encore être dans mes pensers et tout va dérailler. Je vais donc dans ma chambre, c'est mon refuge, c'est là où je passe mes journées. Dans les escaliers, je croise Brooklyn et Sonny en pleine discussion, et je peux rajouter le regard noir de Brooklyn. Je me presse dans ma chambre, je claque bien ma porte et je m'adosse contre celle-ci. Je passe mes mains dans mes cheveux puis je les laisse glisser sur mon visage. Je suis censé faire comment moi, j'étais heureux il y a quelques minutes et maintenant, j'ai envie de tout détruire sur mon passage. Je me lève et sous le coup de la colère avec un seul coup de bras, je jette tout ce qu'il y a sur mon meuble, je jette mes vêtements qui sont sur mon lit et je rajoute mes chaussures qui traînent au sol. Je grimpe sur mon lit, je prends mes oreillers, je les lance dans la chambre, le verre qui se trouve sur ma table de chevet, je l'éclate sur le sol avec une force. Ma colère est bien présente, je descends de mon lit, je prends le cadre avec une photo de lui et de moi et je le balance à l'autre bout de la chambre. Je suis tellement énervé que je sois capable de briser mon lit. Je m'approche des bouts de verre qui trône au sol, j'en prends un entre mes doigts, je le regarde pendant quelques secondes puis je regarde mon poignet droit. Et je fais cela pendant plusieurs minutes, je laisse faire mon cerveau me guider, je rapproche le bout de verre vers mon poignet. Je trace plusieurs lignes, je répète ce geste plusieurs fois, du sang coule le long de mon bras.

Je lève mon poignet gauche, le bout de verre se trouve à quelques centimètres de mon autre poignet quand je commence à le descendre vers mes blessures, je hurle ma haine, je laisse mes larmes couler, et même si ma vue est floue, j'arrive encore à me tracer des lignes. Soudain, deux bras m'entourent mes bras et vu que je ne peux plus rien faire, je fais tomber le bout de verre au sol.

Stranger - RoadTripOù les histoires vivent. Découvrez maintenant