Chapitre 26

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Chère peu importe ce que ton nom sera,

J'ai beaucoup appris de la vie, même si ça vient avec des  montagne russe d'émotions
Des hauts et des bas.... 
Des douleurs incessantes, de la joie....
Mais ça en vaut la peine, le chemin vaut la peine...

Et maintenant que je me sens beaucoup plus proche de t'avoir.
Je vois que tous ses tremblements de terres en voulaient la peine de secouer toute mon existence....
Si c'était pour arriver jusqu'à toi.

Le chemin pour parvenir jusqu'à toi....
Était complètement baigné par les ténèbres et encombré de fantômes qui me hantaient.
Baigné dans mon dénuement, je rêvais de me débarrasser de ses douleurs, de ses désespoirs et je rêvais de trouver le bonheur, un vrai bonheur....
Non pas de combines pour trouver le bonheur rapidement.

Quand je commençais à me détacher de l'idée que tout venait rapidement,
Le chemin s'est un peu raccourci.
On ne peut pas pas toujours avoir ce qu'on veut mais si on essaie,
On finira par trouver ce qu'on a vraiment besoin...
J'ai besoin de toi.

Maintenant lorsque je regarde en arrière, je ne regrette pas le fait que le chemin a duré une éternité.
Lentement les fantômes disparaissaient et au fond des ténèbres jaillissait la lumière....
Une lumière qui indiquait les bonheur,
Un vrai bonheur qui était vraiment quelque chose, pas l'idée de quelque chose.





- poussez encore une fois. On voit la tête.

Je suis fatiguée, je souffre. 42 heures de cela je suis venue à l'hôpital avec Sébastien après avoir senti que je perdais les eaux j'étais en plein sommeil quand c'est arrivé; je n'avais pas hésité même pas une seconde pour réveiller Sébastien. Le moment qu'on attendait était enfin arrivé. Je tiens la main de sébastien aussi fort que je pouvais, et je faisais de mon mieux pour ne pas succomber... avec Sébastien qui m'encourage à chaque secondes ca aidait un peu.

- je ne peux pas, dis je découragé.

J'avais à peine fermé la bouche que j'entends les cris du bébé que ça à tout de suite provoqué que les larmes coulent le long de la joue... je l'ai fait, je viens de faire sortir le bébé. Quelques secondes plus tard tout le monde dans la pièce entrain de me féliciter, ils me félicitent tous alors que je n'ai même pas encore mon bébé dans les bras et qu'il va bien à 100%. Quelque minutes plus tard lorsqu'on me tend le bébé, je n'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes.

- elle va bien ? demandai- je au docteur .

- oui, félicitations, répond le docteur.

Je la berce, tout en la regardant avec ses yeux fermés, ses petites mains et tout ca... rien dans ce monde est capable de  préparer à ce qu'on ressent lorsqu'on a  la chance de tenir son enfant dans ses bras. Lorsque je regardais dans son petit visage, je ne savais pas vraiment comment décrire mes émotions, et je ne pouvais pas m'empêcher qu'il m'a fallu trois grossesses pour arriver à atteindre ce bonheur indescriptible. 

- Elle est jolie, dit Sébastien. Est ce que je peux la prendre ?

- oui.

Il la prend doucement et commence à la bercer... seulement le fait de regarder son visage je pouvais déduire qu'il était heureux et même très heureux... c'est officielle on a une addition dans notre famille.

- est ce que vous pouvez la mettre dans votre pull juste pour la réchauffer, demande l'infirmière à Sébastien ?

- je vais le faire, dis je. Sébastien va me chercher quelque chose à manger s'il te plaît.

Piégée par l'amour 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant