Piégée par l'amour 3

Chapitre 3

Je lève les yeux lorsque j'entends Sébastien sortir de la piscine. Je dépose mon iPad enlève mes lunettes de soleil afin de mieux admirer mon mari, il est tellement beau. Son corps était aussi bien sculpté que celui d'un dieu grec; je le regarde attentivement passer la main dans ses cheveux mouillés avant de prendre une serviette pour la passer autour de son cou.

- qu'est ce que tu es entrain de faire? dit il en prenant sa coupe de champagne.

- rien, dis je en déposant l'appareil sur la chaise pliante qui était jusqu'à côté.

- je t'ai vu taper des choses pendant que j'étais entrain de faire mes plongées.

- c'est rien d'important, dis je en remettant mes lunettes de soleil.

- si c'est important... tu es sur cette iPad depuis ce matin.

- voila j'ai cette idée et je ne sa...

- laisse voir.

Je prends mon iPad et le lui donne. Il passe une donne dizaine de minutes à analyser ce que j'ai écrit, j'essayais de mon mieux pour analyser son expression pour savoir ce qu'il pensait.

-  je pense que c'est une bonne idée, mais c'est beaucoup plus intelligent d'acheter une maison qui est déjà en marche et après tu n'auras qu'à la changer à ta façon. Je connais quelqu'un, je vais passer un coup de fil.

- non.

- je veux t'aider.

- s'il te plaît je veux le faire par  moi même, merci pour ton conseil. Ne te mêle pas de mon affaire.
- d'accord si tu insistes mais si tu as besoin de quelque chose sache que je serai là.

- je sais.

Il se lève sur la chaise avant de me tendre la main, je n'hésite pas une seconde à prendre celle ci. Il m'a tout de suite porter en style la mariée pour me jeter sur le lit, où il a tout de suite commencé à m'embrasser. Quelque minutes après il était entrain de déposer des petit baisers, sur le ventre. Il allait descendre ma culotte quand je l'arrête.

- quoi?

- période rouge, dis je en le repoussant sur moi.

- toujours, combien de temps dois je attendre?

- a partir de demain comme tu ne veux pas salir ton épée.

- je n'ai jamais dit que je ne voulais pas salir mon épée.

- peu importe, dis je en me levant tout en faisant une queue de cheval avec mes cheveux.  Lève toi on va sortir un peu.

Je me dirige vers la garde de robe enfile un short avant d'enlever le soutif de mon bikini pour enfiler un t-shirt blanc avant de mettre des converses. Lorsque j'arrive dans la chambre il était toujours couché sur le lit.

- Sébastien va te préparer, on va sortir, dis je en  prenant un oreiller sur le canapé pour le lui envoyé en pleine figure.

- c'est bon je vais me changer... ou est ce que tu m'emmènes? demande-t il en s'approchant près de moi.

- c'est une surprise, dis je en l'embrassant.

Hier Sébastien et moi on a passé une belle journée, on était allés visiter la ville, c'est la première fois de tout ma vie que je viens à la Jamaïque... j'aurais aimé qu'on fasse tout ça seulement à nous deux, même si nos sécurités sont vraiment discret.

Lorsque Sébastien avait enfin finit de s'habiller qu'il entoure ses bras autour de ma taille, avant de commencer à me déposer des petits baisers sur la nuque, tout en caressant mes seins avec sa main droite.

- tu ne vois pas que tes tétons sont visible à travers ton  t-shirt ?

- c'est pas tous les jours que j'ai envie de mettre un soutien gorge allons- y.

Lorsqu'on sort de la villa la première chose qu'on remarque c'était les deux vélos et le petit golf cart dans le lequel était nos sécurités.

- c'est ça la surprise on va faire du vélo, tu sais faire du vélo ?

- non c'est pas ça la surprise, et juste parce que je n'ai pas grandi avec mon père ne veut pas dire que je ne sais pas faire du vélo.

Je prends la bicyclette et commence le chemin, Sébastien fait ainsi de même avant que la petite voiture de golfe se met en marche derrière nous. Ca faisait une trentaine de minute qu'on roulait et Sébastien en avait marre, parce qu'il n'arrêtait pas de me demander à chaque petite seconde où est ce qu'on allait.

Quelque secondes plus tard on arrive dans un endroit très calme, avec une vue extraordinaire sur un lac. Comme prévu,  notre petit picnic était déjà près et nous attendait.

- oh c'est magnifique, dit il avant  de m'embrasser. Je t'aime, Candice.

- je t'aime aussi.

Après plus de 10 parties de cartes j'accepte enfin que Sébastien est meilleur que moi, je ne peux pas croire qu'il gagne à chaque partie, par politesse il devait me laisser gagner. Je préfère m'envelopper dans ses bras pendant qu'il caressait mes cheveux pour mieux regarder le coucher du soleil. C'est tellement magique de regarder le monde de cet angle.

- on devrait rentrer, dit la voix de Sébastien alors que j'étais sur le point de  fermer les yeux pour m'endormir.

Quelque minutes plus tard on était sur la route ou éclairer pour rentrer. Moi et Sébastien on ne faisait que s'amuser à jouer sur le chemin. D'un coup je perds l'équilibre et j'atterris sur le sol.  Sébastien et la voiture de golf s'est tout de suite arrêté.

-  Candice, Ca va ? dit Sébastien en s'approchant de moi.

- oui, mentis je.

J'avais mal au genou... ça fait mal.

-  tu saignes, tu peux marcher?

- oui, dis je en essayant de me relever.  Aïe !!

- tu t'es peut être fracturé la cheville.

J'avais beau répéter à Sébastien, que c'était juste une égratignure et une entorse et que ca allait passé mais il a remué ciel et terre pour qu'un docteur vienne. Il exagère quand je faisais des fashion week, j'avais l'habitude d'avoir pire... le docteur fait sa petite magie avant de me dire de ne pas trop forcé sur mon pied. Il était a peine sortie de la pièce que j'ai décidé de m'allonger sur le canapé. Je lève les yeux lorsque je sens quelqu'un s'asseoir à côté de moi.

- ca va ?

- oui

- qu'est ce que tu as tu sembles être triste?

- je ne veux pas rentrer, je me sens bien ici avec toi.

- moi aussi, on a encore 3 jours devant nous.

- je sais. C'est que je ne sais pas à quoi m'attendre, ses 3 derniers mois on était tellement occupé à organiser le mariage qu'on avait pas vraiment parlé de ce qui allait se passer après le mariage.

-  on va vivre ensemble... fonder une famille (il prend une pause avant d'ajouter). Fonder une famille quand on sera prêt. Tout va bien se passer ne t'inquiète pas.

J'avais envie de lui demander, si j'avais envie d'avoir des enfants maintenant, qu'est ce qu'on allait faire? Mais je m'abstiens juste qu'on ne commence pas à parler de ce qui s'est passé. Je me contemple simplement de fermer les yeux et de m'endormir sur ses jambes alors qu'il commençait à me caresser les cheveux; dans l'espoir de rêver de lui et à la vie si parfaite qui nous attend.