𝕃'𝕒𝕚𝕕𝕖𝕣 𝕒̀ 𝕣𝕖𝕔𝕠𝕦𝕧𝕣𝕚𝕣 𝕝𝕒 𝕞𝕖́𝕞𝕠𝕚𝕣𝕖

𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓

Tous le monde connais ces salles blanche.

Je me trouve dans l'une de celle-ci, mais je ne suis pas sur le lit au centre de la pièce.

J'aurais préféré que ce soit moi plutôt qu'elle.

Ses grands yeux ressortaient sur sa peau toute pâle.

J'avais envie de la prendre dans mes bras, de lui dire à quel point elle m'avait manqué à quel point je suis contente qu'elle se soit réveillée.

Elle, inspectait la pièce avec ses yeux, et regardait chaque personnes comme si elle les redécouvrait.

Je m'avança, elle eu un geste de recul. ce qui me brisa le cœur.

Puis je pris sa main gauche dans les miennes, et me présenta comme si j'étais une inconnue pour elle:

"Salut je suis Ora, ta meilleure amie. Nous nous connaissons depuis nos quatre ans. Depuis cet âge nous sommes inséparables. Et nous étions même plus proche quand tu es partie à cause du travail de ta mère. Deux ans après quand tu es revenue c'était, woah, magique. Maintenant nous avons toutes les deux dix-sept ans. Tu es née le huit mai et moi le onze novembre, coïncidence ? Oui, tout comme notre amitié. Par exemple ta mère s'appelle Alexandra et mon père Alexandre. J'habite dans la rue de la farine et toi dans l'impasse du meunier. Nous adorons toutes les deux les cerises, surtout celles qu'on allait piquer dans le jardin de ma voisine, mais nous détestons les aliments les yaourts, le sirop ou encore le coca à la cerise. Bref, je crois que je m'égare un peu. En tout cas ne t'en fais pas, je vais t'aider à recouvrir la mémoire."

Des perles salées se mirent à ruisseler sur mon visage. Elle sortit sa main de l'emprise des miennes, qui s'étaient serrés pendant mon discourt et mis ses deux mains sur mes joues.

Elle caressait en dessous de mes yeux avec ses pouces.

Je connais ce regard, elle me supplie d'arrêter de pleurer.

Elle a peut-être tout oublier mais son cœur n'a pas changé, il est toujours aussi pur.