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Pour savoir comment ils ont fini ensemble, lisez le chapitre "Ruki * Reiji : le véritable maître"...
"Il est 8H du matin. Aujourd'hui fait donc un mois, 5 jours, 18H, 54 minutes et 26 secondes que Ruki... Vit avec moi..."
Voici ce que pensait Reiji à 8H du matin, dans son lit qui n'était plus tout à fait son lit. Le cadet des Sakamaki dormait avec Ruki depuis une bonne dizaine de jours maintenant, et cela lui faisait parfois étrange. En effet, en temps normal Reiji se serait levé dès 6H... Mais là c'était mission impossible : l'aîné des Mukami le tenait fermement entre ses bras, impossible de s'en débarrasser.
Reiji soupira et passa ses doigts dans la chevelure soyeuse de son amant. Cette douceur lui plaisait, cela était certain. Dans son sommeil, le vampire le serra un peu plus contre lui en gémissant et Reiji rougit légèrement. Il n'avait pas souvent le dessus sur lui, passer de dominant à dominé s'était avéré... révélateur ?
Ruki ouvrit soudain les yeux, et vit le léger rosissement sur les pommettes de son vampire : "Alors comme ça on est tout amouraché dès le matin ? ~"
Reiji, surpris, ne sut que répondre sur le coup et le regarda d'un air consterné. Ruki lui décocha un sourire en coin plein de sous-entendus, avant de glisser sa tête jusqu'à la clavicule de sa proie, laissant ses crocs effleurer la peau pâle et irrésistiblement attirante. Reiji frissonna malgré lui de se contact qui le faisait se sentir si vulnérable. Il n'eut pas le temps de protester que le vampire aux yeux d'acier le mordit. Le sang épicé et vif coula avec fièvre dans la gorge de Ruki qui s'en délecta comme à chaque fois qu'il le faisait.
Reiji serrait les dents, la morsure du Mukami était toujours intense, profonde, tantôt douloureuse tantôt grisante. Ruki aimait l'attiser dès le réveil et il se montrait rude au lit, aussi Reiji l'appelait souvent "espèce de monstre".
Le Mukami finit par le relâcher, laissant le vampire mordu le souffle court et affaibli. Reiji le regarda pourtant avec son air mi dubitatif mi amusé : "Incapable de se tenir comme toujours... Ruki..." Ce dernier lui lança un regard malin et sûr avant de l'embrasser longuement : "Tu n'as qu'à être moins mignon quand tu me regardes dormir en rougissant...~"
A l'entente de mignon, le cadet Sakamaki détourna le regard de gêne en se mordillant la lèvre. Cela lui donnait un air presque enfantin qui ravissait la vue du dominant. Ruki s'assit dans le lit et caressa les mèches du vampire encore couché. Quelle n'avait pas été sa surprise en découvrant que Reiji aimait ce geste, très maternel, et se laissait toujours faire sans protester, allant même jusqu'à fermer les yeux pour parfois s'endormir. Pourtant cet instant de tendresse devait prendre fin, les autres frères ne tarderaient pas à se réveiller et mettre la maison à l'envers en les voyant absents.
Le vampire musclé s'étira et descendit du lit, suivit d'un Reiji à peu près de bonne humeur. Ce réveil était le rituel qu'il avait instauré en commençant à partager la couche de Reiji. Mais parfois ce rituel était prolongé d'une autre manière... Comme aujourd'hui... : Reiji le retint d'une main sur l'épaule et le tira en arrière en capturant ses lèvres.
"Ho toi...~ Finalement tu ne veux plus te lever ? ~ Mon petit Reiji est bien capricieux aujourd'hui..."
Sur ces bonnes paroles, Ruki combla les sens de son vampire qui finit par ne se lever qu'à midi, s'étant rendormi entre les bras de son amant. Le Mukami, lui, s'était lavé et habillé aussitôt après ce délicieux réveil, avant de descendre dans le salon discrètement pour ne pas réveiller son petit loir de Reiji. Ce dernier lâchait de plus en plus prise avec lui, et Ruki voyait de plus en plus souvent émerger le côté gentil garçon du cadet Sakamaki.
Dans le salon :
Laito, de son regard plein de sous-entendus à Ruki : "Ne Ruki ?~ Où est passé Reiji ? Il est 11H30...~"
Ruki lui sourit malicieusement : "Il dort encore."
Laito, ravit d'avoir de quoi embêter son aîné plus tard dans la journée : "Haaa~ Donc tu l'as fait dormir...~"
Ruki : "C'est un bon garçon comme on dit...~"
Puis Laito partit s'occuper plus loin, amusé de voir son grand-frère devenir de plus en plus laxiste envers lui-même. Il n'aurait jamais cru voir Reiji dormir jusqu'à "une horaire aussi inconvenante".
Le comble fut atteint quand Ruki apporta le petit-déjeuner au lit à son chéri, encore nu dans le grand lit et pas très bien réveillé, en lui embrassant doucement la joue...
