Devant la baie vitrée de ma maison, je regardais dehors. Il faisait nuit et la ville qui s'étendait sous mes yeux baignait dans la lueur orangé des lumières artificielles. Tout était paisible quand soudain une météorite fendit le ciel. J'appelle mes parents, toute contente. J'espérais qu'elle n'atterrisse pas trop loin. Elle arriva très vite et cogna la vitre de la porte vitrée. Je me précipita dehors pour la récupérer. C'était une pierre noir, brillante, qui devenait, petit à petit, blanc mat. J'hésitais à la saisir, de peur de me brûler. Je finis par la prendre et l'amener à l'intérieur. Le blanc de la météorite partait quand on la frottait, laissant place au noir brillant. La pierre, se transforma en carton où il y avait inscrit en gros et en gras " Bernard Werber "
La femme qui devait être ma mère, me demanda de surveiller si il y avait d'autre météorite. En effet j'en aperçus une autre qui tomba près de l'église qu'on voyait au loin.
Sans que je sache comment, les roulottes d'une troupe de cirque et des camions à manèges, tous extrêmement lumineux arrivèrent dans le jardin. Les manèges fut mis en place en quelques secondes. Je fus émerveillée par le spectacle. Je sortis de la maison pour rejoindre les forains mais ils étaient déjà entrain de repartir. Deux enfants, un garçon et une fille, me firent un " coucou " de la main à l'arrière d'une roulotte qui s'éloignait. Je voulu les rattraper mais c'était trop tard. Ils avaient disparus.
Sans transition, je me retrouva sur le rebord d'une fenêtre en bois sombre. Je devais être au premier étage d'une maison qui était censée être la mienne dans mon rêve.
Il faisait toujours nuit et j'observais le ciel. Je vis deux étoiles filantes et je fis deux vœux : " Je voudrais faire partie de la troupe lumineuse " et " Je voudrais aussi bien écrire que Bernard Werber "
Les deux vœux formulé à voix haute, j'entendis mon père soupirer :
- aaaah Alicia et son monde des Bisounours...
- Foutez-moi la paix ! M'écriais-je avant de sauter par la fenêtre avec l'envie de m'enfuir. Je commença a courir, mes darons me poursuivant avec une voiture blanche. Je couru plus vite dans les rues de cette ville que je ne connaissais pas. Les maisons était du style indien, de teinture rose saumon.
J'ai eu tout à coup l'impression de courir au ralenti. Je ne pouvais pas avancer plus vite. Mes jambes m'en empêchaient. Je changeais de rues aussi souvent que possible pour semer mes parents.
Je tombais tout à coup sur Noam, aux cheveux roses. Je lui ai supplié de m'aider et il accepta. Il me conduisit vers le Pont Vieux où il fallait pour l'atteindre passer un chemin étroit où seul une voiture peut passer. En nous engouffrant dans cette ruelle, nous faisons face à la voiture blanche de mes darons. Nous avons fait demi-tour. Noam courait vite et moi je courais encore au ralenti. Je lui ai demandé de m'attendre. Il s'arrêta et quand je l'eu rattraper, il me prit la main ( je suis lesbienne donc ne vous imaginez pas des trucs ) et me traîna vers l'avant. On arriva devant une balustrade. En contrebas, il y avait de l'eau. Noam me dit que c'est les égouts et qu'il faut sauter dedans si on veut leurs échapper. Aussitôt dit, aussitôt fait, il sauta dans les "égouts " en se bouchant le nez. Je le suivis. On avança dans un tunnel de poutre en poutre au dessus de l'eau boueuse. Ces poutres formaient des escaliers avec les marches séparer par un petit vide.
Quand on sortit des égouts, j'aperçus Mme Bordenave, ma professeur de maths de troisième. Elle était habillée comme une prostituée et portait un rouge à lèvres, rouge pétant. Elle nous souriait d'un air coquin.Je me retrouva dans une cage, avec plusieurs personnes. Cruella ( version film ) se tenait devant nous et nous observait avec des yeux affamés. Derrière elle, se tenait ma mère ( ma vrai mère pas celle du début du rêve ). Elle n'avait pas l'air contente. Elle le regardait de travers, les mains sur les hanches. Je me suis retourner, Noam avait réussi à ouvrir la cage et on s'enfuit derechef. On trouva la mobylette verte de Cruella et il monta dessus. Il me fit signe de monter devant. Je m'exécuta mais sans succès. Cruella nous avait repéré. Elle se dirigea vers nous, menaçante. Noam descendit de la mobylette et monta sur une moto pas très loin garée. Je lui ai crié que je ne savais pas conduire et il m'as dit que c'était très simple avant de rouler loin devant. Après plusieurs essaie, je compris que le poignet gauche servait à freiner et la droite à accélérer. Je commençais à prendre mes marques et à accélérer. Mais Cruella accéléra elle aussi jusqu'à une vitesse qu'aucun humains ne pouvait atteindre. Noam était hors de vue.
- Si tu veux te sauver, il te faut quelqu'un qui a un "n" dans son nom. Criais-je à ma poursuivante en pensant au nom de famille de ma mère ( MargaNd ).
J'arriva à un carrefour. Cruella ne me poursuivait plus. E tourna sans freiner et je fonça dans un camion. Je n'eu aucun dégâts. Seul le camion semblait abîmé. Je dis demi-tour, mine de rien et je vis Cruella et ma mère se regarder amoureusement. Elles étaient entrain de se caresser tendrement.FIN DU RÊVE.