DÉLÉTÈRE

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-Aujourd'hui-
La terre tourne autour de moi à mon réveille, je prends compte de ce qui s'est passé en ouvrant les yeux plusieurs fois, dehors il fait jour, mais le crépuscule rôde dans la pièce. Je vois le lit cassé, je regarde les murs, la commode qui se trouve à côté de moi, tout me revient peu à peu.
Je sent un courant d'aire me traverser le corps. Entendant un bruit sourd derrière moi, je me retourne et voit une grande ombre tapis dans le noir, elle semble m'observer, je plisse les yeux et vois que l'ombre bouge et me fait un signe de la main comme si elle voulait que je vienne vers elle.
Mon sang se glace, mon cœur saute un battements puis tambourine dans ma poitrine, sans réfléchir je me lève et part en courant dans les escaliers, puis dans la rue, les gens me prennes pour un fou mais ce n'est pas mon problème, je cours en direction de mon appartement et c'est seulement une fois à l'intérieur quand toute les portes sont fermées à clé que je me calme.
Mais c'est difficile de se calmer quant on vient de voir une ombre bougé, et qui n'est même pas la sienne. Je décide de prendre une douche, et de me reposer un peu, même si ça va être compliqué il le faut.

J'arrive à me remémorer ce que j'ai vécu lorsque j'étais dans l'esprit de cette femme, il faut que j'en parle, à Élie. C'est la seule qui m'écoutera sérieusement sans jugements imbéciles, elle me croira pas, c'est certain mais elle me donnera son avis sur cette situation. C'est pris de fatigue que je m'endors tranquillement, avec l'impression qu'on m'observe.

*

Quelques heures plus tard je me réveille, ce repos m'a vraiment manqué, j'ai rêvé de l'ombre et je me suis donner une excuse rationnelle, j'étais très fatigué et j'ai du faire une hallucination. Je me sens moins fatigué qu'il y a quelques heures. Et je nai plus l'impression étrange d'être observé. J'ai eu vraiment peur de me réveiller en Louise.
Mais en même temps jai tellement envie de revivre dans cette époque tellement poétique et magique, je n'ai qu'une envie c'est de retourner dans cette maison si particulière, j'ai vraiment un mystère à percer à l'intérieur, je le sens.
C'est perdu dans mes pensées que mon téléphone se met à sonner.

"- Bastien ? Tu es la ?

- Élie qu'est-ce qu'il se passe, il y a un problème ?

- Ça fait trois jours que je n'ai pas de nouvelles de toi, qu'est-ce que tu avais, tu faisais quoi Bastien j'étais inquiète.

- Mais Élie nous nous sommes vus hier, nous sommes bien mercredi n'est ce pas ?

- Vendredi Bastien, j'ai essayé de t'appeler de nombreuses fois mais tu n'as pas répondu, tu es soûle ?

- Je te laisse Élie, à mardi excuse moi."

Je suis paniqué, littéralement paniqué, le temps tournent bien plus vite dans l'autre époque. La question que je me pose à présent est qu'est-ce qui s'est passé, comment se fait-il que je me retrouve dans le corps d'une autre, qui m'est totalement inconnu, il y a plus de soixante ans.

Pris d'effroi et espérant que ce n'est pas une quelconque blague, je cherche mon minuscule agenda dans mon manteau pour regarder quelle date on est, mais nous sommes bien le vendredi douze Octobre. Sans m'en rendre compte sur le moment, ma main tombe sur une lettre, interloquée je sors la lettre de ma poche et l'a tourne et retourne pour voir si elle m'appartient, mais je sais quelle n'est pas à moi. Sur l'enveloppe y est écrit une adresse:

"Madame Olvord, Villa de sombras, Paris, 1959".

C'est celle de Louise, c'est confus que je regarde l'état de la lettre, mais elle n'est pas neuve ça se voit.
Elle est vieille et jaunie mais n'a pas pris l'humidité, comme si on lavais cacher au secs pendant tout ce temps. Je me tâte à l'ouvrir, c'est vrai, ce n'est pas à moi mais cette lettre a une soixantaine d'année donc j'imagine que plus personne ne la cherche. Je déchire le papier et secoue légèrement l'enveloppe vers le bas pour pouvoir prendre ce qu'il y a à l'intérieur. Deux papiers en tombe, l'un est petit et semble beaucoup moins vieux que l'autre, je décide de l'ouvrir pour voir ce qu'il y a à l'intérieur, je tombe sur une adresse dans Paris, mais je n'y prête pas beaucoup d'attention. Je prends l'autre papier qui est tomber, en défaisant les plies, je vois que ce n'est qu'autre qu'une lettre. Pendant ma lecture je sens mes bras frissonner et je ressens une sorte de tristesse ou de culpabilité.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 12, 2019 ⏰

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