Chapitre 37

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Le lendemains, Ariane prit le train pour aller au quartier général de l'Ordre du Phénix sans Cléane. Celle ci restait à Poudlard pendant les vacances, comme d'habitude. La jeune louve garoue installa dans l'un des compartiments avec un livre et sa valise. Elle n'attendait personne, les Weasley étaient déjà là bas et elle n'avait pas d'amis qui rentraient. Sauf Lucas peut être. Mais elle ne savait pas si elle pouvait le considérer ainsi. Aussi, elle prit un chocolat chaud quand la sorcière au chariot de friandises passa et plongea dans son livre. C'était un livre moldu, mais ça lui était égal. Après tout, elle avait toujours aimé ce style de livre. Vers le milieu du trajet, quelqu'un entra dans le compartiment. Lucas, justement. Il s'assit en face d'elle et dit:

"Je peut rester ici?"

Ariane aussa les épaules.

"Si tu veux."

"Pour quoi es tu partie hier?"

"Je ne sais pas. Je ne peux pas te comprendre."

"Tu sais, j'ai appris à vivre avec."

"Je sais. Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée que de telles injustice."

"Toi tu ne t'y es pas encore fait? Je veux dire, ce n'est pas irréversible. Tu peut prendre de la potion tue loup."

"Non, je ne la supporte pas. Et le pire, c'est que je vais devoir le supporter toute ma vie et que je me lamente alors que toi..."

"Je deviendrais un serpent à vie. Ce n'est pas si grave. Je m'y suis fait."

Ariane ne répondit pas.

"Tu sais, je te trouve bien courageuse de supporter tout ça sans te plaindre."

"Qu'est ce que tu en sais? Je me suis plains pendant des années."

"Mais tu as tenu, tu n'as pas lâché."

"Peut être..."

"Au fait, tu veux bien qu'on soit amis? Je n'en ai pas à Serpentard, ni dans les autres maison, d'ailleurs."

"D'accord."

Elle lui tendit la main. Il s'en saisit en riant, joyeux.
Ils arrivèrent à la gare. Les deux adolescents descendirent du train.

"A dans deux semaines, dit Ariane."

"Salut, répondit-il."

Il là prit maladroitement dans ses bras avant de rejoindre une femme qui devait être sa mère. Ariane se dirigea vers la barrière magique et sortit dans les rues de Londres. Après une dizaine de minutes de marche, elle arriva au quartier général. Elle entra dans la maison. Il n'y avait que Sirius.

"Salut toi, lui dit-il."

Il semblait de bonne humeur.

"Tu peux laisser ta valise ici, je la monte tout de suite. Les autres sont allé chez Arthur. Tu peux m'aider à préparer des crêpes ?"

Il lui fit un clin d'oeil et elle le suivit dans la cuisine.
Pendant toute l'après midi, ils firent des crêpes, se lançant parfois de la farine. Et, vers 16h, le Weasley et tous les autres étaient de retour à la maison. La jeune fille se jetta dans les bras de ses parents.

"Comment va M. Weasley ?"

"Il va s'en sortir, déclara Remus."

"Ne dit pas ça comme ça Remus, dit Tonks, elle va croire qu'il est encore en danger. Il est réveiller et en pleine forme."

Ariane remarqua que les jumeaux devaient déjà être monté. Elle monta dans la chambre qu'elle avait partagé avec eux pendant les vacances.
Ils étaient là,du moins, Fred. Elle lui sauta dans les bras en riant.  Il l'embrassa fougueusement. Il goûtait toujours la menthe.

"Tu m'as manqué,lui murmura le garçon."

"Toi aussi, même si je n'ai pas eu le temps de m'en apercevoir."

Il rit doucement en la serrant dans ses bras.

"Je t'aime."

"Moi aussi, je t'aime."

"Alors ça va."

La jeune fille rit.

fille d'un loup garouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant