La tour de l'horloge de la ville était un grand bâtiment. Il était même le plus grand de toute la ville, visible depuis n'importe qu'elle point de vue, il était le point de repère de Storybrook. Un bâtiment rose et gris qui inspirait la sympathie, surtout depuis que les aiguilles du cadran s'étaient remise à tournée. Chaque Tic de l'horloge rappelait aux habitants que leur calvaire était enfin terminé et chaque Tac que les méchants avaient eu leur compte.
— Les gentils gagnent toujours, avait dit Leroy au bar chez Granny's Diner, un après-midi où il y avait passé la journée à boire.
Personne n'avait contredit son propos. C'était signe que les habitants de Storybrook étaient d'accord avec ça.
Cette horloge, c'était le rappel des habitants sur leur passé et leur nouveau futur. Elle était toujours là et chaque jour, les passants la regardaient, s'assurant qu'elle ne s'était pas arrêtée de tourner.Il était loin de l'horloge mais il l'a voyait quand même. Les aiguilles lui étaient presque invisibles de là où il se tenait mais il devinait sans difficulté l'heure qu'il était. C'était d'ailleurs ce qui l'inquiétait. Il faisait les cents pas sur le pontons de bois du port de Storybrook. L'impatience était en train de le dévorer, tout comme le stress qui emballait son cœur. Il était assez angoissé pour ne même pas sentir le froid sur son torse découvert à cause de son veston échancré. Il ne voyait pas non plus les nuages de fumée blanche qu'il évacuait de plus en plus rapidement. Comment le pouvait-il ? Ses yeux restaient fixés au cadran de l'horloge lorsqu'ils n'étaient pas sur la mer, le calmant une seconde.
Il aimait la mer, c'était la seule chose qu'il était à peu près sur d'aimer autant qu'elle. C'est pourquoi il avait tenu à lui donner rendez-vous sur son bateau, en cette soirée glaciale alors qu'il se sentait mourir de chaud. Il ne savait pas ce qu'il lui avait pris d'écrire cette lettre. Il ne se rappelait pas non plus le courage qu'il avait eu de le lui remettre. Et maintenant, il attendait seul dans le froid, sur le ponton près de son bateau pour la voir arriver le plus tôt possible. Mais il était tard maintenant, et l'heure allait bientôt être dépassée.
Il regarda le cadran une dernière fois, s'arrêtant de marcher et il senti son coeur se froisser comme un morceau de papier. Elle ne viendrait plus, c'était trop tard maintenant. Il connaissait le risque, il savait que cela pouvait arriver et il avait tout de même voulu tenter le coup. Il avait joué et il avait perdu. Seulement, il ne pensait pas que cela lui ferait si mal. Son premier réflexe fut de sortir sa flasque, fidèlement enfoncer dans la poche interne de son long manteau de cuir. Il dévissa d'une main le bouchon mais alors qu'il s'apprêtait à porter le goulot à ses lèvres, quelque chose plus fort que lui l'en empêcha. Et sans comprendre pourquoi, en refermant sa flasque, il l'aperçu enfin au loin.
Il resta figé une seconde. Pas parce qu'il se demandait si c'était bien elle, il connaissait son visage sous tous les angles, il n'avait aucun doute sur le fait que c'était elle mais plutôt si c'était bien réel. Lorsqu'il la vit arriver à l'autre bout du ponton, sans pouvoir expliquer la force qu'il se découvrit soudain, il se mit à courir vers elle avec le coeur léger. Elle était venue, comme il l'avait tant voulu. Le sourire qui apparut sur le visage du pirate rayonnait dans la nuit plus encore que la seconde étoile à gauche et tout droit jusqu'au matin. Sa fin heureuse lui était enfin parvenue. Les sentiments qu'il éprouvait pour cette magnifique princesse étaient enfin réciproque.
— Emma !
Il ne prit pas le temps de la laisser parler qu'il accrocha sa seule main derrière sa nuque et qu'il rapprocha ses lèvres des siennes. Une chaleur enveloppa presque immédiatement son coeur lorsqu'il senti qu'elle répondait au baiser. Il était si heureux de la sentir contre lui, ses lèvres douces danser avec les siennes avec une passion inégalable. Son attente avait finalement valu le coup.Ce moment lui donnait un certain sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis si longtemps qu'il se demandait s'il était encore possible qu'il le revive : le bonheur. Elle était son soleil et il ne pouvait plus attendre qu'elle illumine chaque prochain jours de sa vie. Elle était sa fin heureuse, son grand amour.
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La Belle Endormie
Fanfiction[ CaptainSwan } Après qu'Emma soit revenu du Pays Imaginaire avec son fils, sa famille et ses amis, chaque habitant de Storybrook a repris une vie normale en trouvant enfin le bonheur. Tous, sauf un. Le Capitaine Crochet. (Le titre est provisoire)