Cela fait maintenant quelques mois que je vis en appartement avec mes amies du lycée. Après l'obtention de nos diplômes on a eu la chance de pouvoir continuer nos études dans le même secteur et de ce fait, emménager ensemble. Nous vivons à trois dans un petit appartement mais aujourd'hui Margot et moi déménageons dans l'appartement deux étages plus haut, laissant Louise seule.
On ne se sépare pas vraiment c'est seulement pour une question de place, Louise avec un de plus que nous pourras enfin avoir la place qu'elle veut et nous pourrons ainsi être moins les uns sur les autres.
Je suis tout de même un peu septique quant à cet appartement et pour cause nous allons vivre avec une autre personne mais ce n'est pas elle le problème, non le prix c'est son ancienne colocataire une femme très âgée morte récemment dans son sommeil, dans l'appartement.
Rien que de savoir ça me met mal à l'aise et Margot aussi mais l'appartement est vraiment grand et vaut vraiment le coup.
Étant toute deux des petits natures fragiles nous avons décidé de dormir ensemble pour les premières nuits.
Margot se trouve déjà dans l'appartement entrain de commencer à ranger pendant que je fini le dernier carton.
Saluant rapidement Louise je me dépêche de remonter à l'appartement pour ranger mes affaires, je déteste le désordre.
L'appartement se trouve deux étages plus hauts ça fait qu'il se situe au 6ème étages, notre immeuble à un ascenseur comme tout immeuble avec plus de quatre étages mais bizarrement il n'a jamais fonctionné ou alors il finit toujours par avoir un problème.
Montant le plus rapidement les escaliers j'arrive finalement devant la porte restée ouverte, je me dépêche de renter et de fermer la porte derrière moi. En rentrant dans l'appartement on arrive dans un couloir ou juste en face de la porte de l'autre côté du couloir se trouve la cuisine. Au bout du couloir, à gauche en entrant se trouve le salon et dans ce salon, dans le coin de la pièce à droite se trouve des escaliers qui mène à nos chambres. Montant encore des escaliers j'arrive sur une petite salle qui sert un peu de débarras. À ma droit un petit couloir qui mène à la chambre de Christelle, notre nouvelle colocataire et en face de moi un autre couloir. À gauche la chambre de Margot et en face de la sienne, se trouve ma chambre et au bout du couloir se trouve la salle de bain.
Je me dirige dans ma chambre afin de poser le carton et je vais directement dans celle de Margot pour voir ou elle en est.
Je la retrouve assise sur son matelas mit par terre. Trouvant qu'il commence à faire sombre je décide d'allumer la lumière.
- Bon sang, je déteste ce genre dampoule, elles mettent une plombe à éclairer.
Trouvant cela déprimant et un peu angoissant à cause de l'ambiance que met l'ampoule à s'allumer je décide d'allumer et déteindre la lumière afin d'embêter un peu Margot.
- Jour. Nuit. Jour. Nuit.
- Ta bientôt fini avec tes bêtises ?
- Ah désolé je me s'en obligé de le faire je ne suis déjà pas rassuré d'être là mais en plus avec l'ampoule qui n'éclaire presque rien j'ai encore plus peur.
- Tu m'étonnes, je flippe grave aussi en plus je trouve que ça sent bizarre, comme la mort. Tu crois que c'était sa chambre ?
- Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir ça me fait déjà bien trop peur.
- Ouais je comprends mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir savoir, je suis trop curieuse. Tu as vue sur le sol, il y a des traces bizarres qui ne sont pas parties tu crois que ça a été fait quand elle est morte ? On dirait su sang qui n'est pas partie.
- Tu veux le faire faire une crise cardiaque ou quoi ? Je nen sais rien et je ne veux rien savoir de cette histoire. En plus c'est impossible elle est morte en dormant donc seul le lit devrait être plein de sang, et non le sol comme ça, ce sont probablement juste des traces avec le temps.
- Hum je ne sais pas, ça me fait grave peur on naurait peut-être pas du finalement, ça ne sert à rien de déménager si on est même pas à l'aise dans son propre appartement.
- C'est vrai, je pense que on devrait attendre de voir comment se passe cette nuit avant de décider de rester définitivement là.
- Faisons ça.
- Très bien. Jour. Nuit. Jour.
- Vraiment ?
- Nuit.
- Rallume idiote, ça me fait peur.
- Je veux bien, mais ça s'allume plus.
- Quoi ?!
Je mexcite à moitié sur le bouton de faisant que d'allumer et éteindre, priant pour que la lumière revienne, en vain.
- Bon sang attend je vais prendre mon téléphone et...
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Avec la lumière de couloir je peux voir Margot assise sur le matelas fixant la porte de la chambre et pour cause, une main venant du couloir tien la poignée de la porte, la personne à qui appartient se bras et derrière le mur, comme si elle voulait se cacher, ne pas être remarqué. On aurait pu penser que c'est Christelle si cette main et se bras n'était aussi blanc qu'un mort et si le silence n'était pas aussi lourd, comme si quelque chose d'affreux était en train de se passer. Le même silence qu'il y a dans les films d'horreurs juste avant que tout le monde ne meure. Sans réagir on ne fait que fixer se bras, trop terroriser pour penser. Je ne suis même pas sûr de continuer à respirer.
Finalement le bras fini par bouger, lentement, il ferme la porte dans un silence religieux avec pour accompagnement le grincement affreux de la porte. Tout du lon ni Margot ni moi ne bougeons et finalement quand la porte se ferme définitivement et que lon se retrouve dans le noir total, nous courons sur la porte pour la rouvrir le plus rapidement possible. Ne regardant pas derrière nous, nous frappons et crions le plus fort possible pour nous faire entendre. La porte et fermée à clé.
Ne supportant pas la pression de la pièce et le noir complet avec l'impression d'être épier nous crions plus fort le nom de Christelle. La seule chose qui nous empêche de pleurer et de nous retourner c'est le sentiment qui si nous le faisons, si nous montrant à quel point on ne peut le supporter ou si nous croisons le regard de cette chose qui nous épi, nous savons que nous sommes mortes.
***
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TRAQUER
HorreurUne banale histoire de colocation qui se transforme en horreur. Histoire courte. Aucun(e) plagiat/copie ne sauras autoriser. Tout droit réservé.