Chapitre 1: Suis-je folle ?

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Je prends place sur ma chaise habituelle, je sors mes affaires le plus rapidement possible en essayant de ne pas trop me faire remarquer. Madame Chusterfeld me toise du regard longuement, ce silence est tellement pensant que 'son pourrait entendre une mouche volé. La porte s'ouvre brusquement. Madame Chusterfeld reste bouche bée une demi -seconde et reprend ses esprits puis ordonne à un élève de fermer la porte. Une voix rauque me parvient : - Pas la peine de gueuler, je vais m'assoir, quel bel accueil !

Je suis dans l'incompréhension globale là ! A qui est cette voix ? Le professeur continue son baratin rempli d'indications, j'ouvre mon cahier et soudain je sens un vent furtif me frôler. Putain de merde ; je sens une chaleur derrière moi. Pour moi s'en est trop il faut que je respire. Je lève la main : - Puis-je aller aux toilettes madame ?

- D'accord mais c'est exceptionnel.

Je sors d'un pas rapide.

Putain ! Est-ce que je deviens folle ? Non ça ne peut pas être possible. Je reprends mon souffle et bois un coup. Je contrôle mon poue, « rapide, beaucoup trop rapide », je bois une autre gorgée et m'assoie.

Je rentre dans la classe, après dix minutes. Je suis prête à l'affronter, c'est un garçon c'est tout. Tous le monde me regarde, excepté lui. Merde. Je le revois fais chier ! Je m'approche doucement, il me fixe brusquement, ok ! Je m'assois et me force à rester calme.

(Quelques minutes plus tard)

Mon souffle s'était calmé malgré ce jeune inconnu au fond de ma tête, il a disparu après que je me soit assise. Je suis persuadée qu'il n'est pas réel, un être si violent ne peut que provenir de mon imagination. Soudain je sens comme une présence à mes côtés, la chaleur, d'un vrai corps. Comment puis-je le sentir alors qu'il vient de mon imagination ? Putain de merde. Un petit papier souillé d'écritures italiques me parvient. Je le prends. Je n'ai pas peur, je n'ai pas peur. Je l'ouvre délicatement mes doigts tremblent légèrement et je découvre : « tu me vois, n'est-ce pas, Rose ? » J'échappe le papier qui tourbillonne vers le sol, je le ramasse subitement. Je relis les mots fins de cet inconnu « réel ». Je lui réponds d'une écriture fine non assurée : « Qui est-tu ? ». Je le glisse sur la table à côtés. Le mot vole et s'ouvre et se repose, quelqu'un le manipule ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Qui est ce fucking mec !!!


One blowing on your neckWhere stories live. Discover now