Poème 2

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Sous le Soleil, renaissant,
Une fleur attend.
La pluie du matin cercle les pétales,
Pourpre doux sur le vert émeraude des feuilles.

Les gouttelettes de rosée,
Brillent sur les plumes de l'oiseau chanteur,
Autant que les larmes salées,
Sur les joues du poète enchanteur.

Sous les trilles d'un rossignol,
Les premières feuilles s'envolent,
Se promenant sur la brise,
Les écrivains lisent.

Les branches se brisent,
Et les roses, timides, indécises,
Ouvrent doucement,
Leurs cœurs d'or et d'argent.


                                                                                                  ---O---

Loin, loin, de l'autre côté de la mer,
Loin, loin, se trouve un pays de rêves et de légendes,
Loin, loin, dans ce pays de rêves, se trouve,
Loin, loin, une fleur.
Loin, loin, cette fleur est unique,
Loin, loin, cette fleur est celle de l'imagination,
Loin, loin, nous l'avons cueillie...

                                                                                                 ---O---

Sur les flots, la braque glisse,
Les remous affolent les poissons d'argent,
Les étoiles se reflètent sur l'eau lisse,
Le Soleil viendra bientôt, ardent, brûlant.

Sur les flots, la barque glisse,
Un enfant tout juste né y est posé,
Et pour lui, l'Astre Maudit,
Pleure et pleure, pleure la rosée.

                                                                                                ---O---

Le Soleil se revêt de lumière,
Et la Lune se voile de tristesse,
Les Heures s'engrangent,
Glissées entre les songes étranges.

L'Hiver s'installe,
L'herbe gèle,
Les arbres de feuilles sont dépouillées,
L'Hiver est venu comme il s'en ira...

                                                                                               ---O---

Accroupie dans la neige,
Une petite fille attend,
Ayant la glace pour siège,
Que vienne le printemps.

Insensible au froid,
Attendant que le Soleil remette son manteau de chaleur,
Essayant de contrer les lois,
De la saison de dur labeur.

Insensible à la fatigue,
Qui tente vainement de la happer,
Quand, tendant la main,
La referme sur un flocon attrapé.

                                                                                                ---O---

Ben, voilà, je n'ai pas pu centrer les paragraphes, désolée, je suis d'accord, ça fait plus joli quand c'est centré mais bon, peut-être que ça marchera pour le prochain chapitre...

Partir sur le chemin,
Sans espoirs de retour,
Peut-être que, main dans la main,
Notre Nuit Éternelle se transformera en jour...

Énigmes et PoèmesWhere stories live. Discover now