Je renforçais mes poignets après avoir écrit une bonne page dans mon carnet. L'horloge affichait vingt et une heure. C'est incroyable comme le temps peut passer vite quand on raconte les événements nouveau dans son journal ! Je n'avais même pas remarqué la petite aiguille tourner. Enfin, Je soupirais un bon coup. Tout allait bien, je crois. Ma gorge me parut un peu sèche. Je toussai mais rien à faire, la situation était restai tel quel. Heureusement, mon verre d'eau était posé à côté du carnet. Je le pris et en bu une gorgée puis je reposais le gobelet en coin de table. Puisque j'avais mal au dos, je m'étirais et mes yeux se posèrent sur l'eau qui tremblait et le stylo qui bougeait. Je levai ma tête et écoutai attentivement ce qu'il se passai. un sifflement se fit entendre derrière la porte. « Mon sucre ? » chantonna une vois grave. Je me tus et essayai de comprendre qui parlait. La voix m'était inconnue même si je voulais croire que c'était simplement mon père. C'était impossible de toute façon, papa m'appelle par mon prénom depuis bien longtemps maintenant. « Pauline ? Ma petite friandise ? » rajouta l'homme. Je restai immobile sur ma chaise. Ma lèvre inférieure tremblait et mon cœur battait la chamade. Je ne connaissais personne dans la famille à par grand-père et Patrick qui avait une voix aussi grave. Mais je le savais, ce n'était aucun des deux. « N'ai pas peur, je suis juste venu te dire bonjour... ». Qu'est-ce que je dois faire ?! Les pas de l'homme était lent et lourd. Ses pieds écrasaient presque le planché. Je compris à un moment qu'il ouvrait une par une les portes de la maison. D'abord celle de la chambre de mon père puis la salle de bain. Je reconnu le moment où il passa dans la cuisine grâce au tiroir qu'il ouvrait. Sans hésiter, je me précipitai lentement dans le placard. Tout était noir. J'ignorais si l'homme était dans ma chambre ou en dehors. Tout à coup, il rentra dans la pièce et cassa tous les objets. Des cadres tombaient au sol, mes rideaux se détachèrent du mur, ma chaise se cassa. Je fermai les yeux et me recroqueviller sur moi même. « Par pitié, n'ouvre pas le placard » me disais-je tout bas. « C'est très impolie de ne pas répondre ! » rajouta-t-il. Tout à coup, l'homme prit un grand élan et frappa la porte avec une arme lourde. Au début, je croyais qu'il m'avait blessé avec son marteau ! L'outil était rentré dans le placard et l'avait démolit. Je touchais mon front. Mes mains devenu humide quand il fut en contact avec le sang. Il mit un deuxième coup dans le placard, ce qui cassa un pied du meuble. Je me penchai et me frappa violemment la tête contre la planche de bois. Les habits et les cintres tombèrent à leur tour. Soudain, l'homme partit et claqua la porte d'entrée. Je sortis du placard, terrifié. A ce moment-là, le téléphone sonna. Je courut dans le salon pour répondre.
- Allô ?
- Pauline, aide-moi.
- Qui est-ce ?La personne qui était au bout du fil était un enfant. Il chuchotait comme s'il craignait de se faire entendre.
- Avant tout de chose, dis-moi qui tu es ?
- Je m'appelle George. Tu as ma photo collé sur le miroir de ta salle de bain.
- Rappel-moi juste après. Je vais voir à quoi tu ressembles et ensuite je t'aiderai.
- Merci.Le garçon raccrocha en même temps que moi. Alors, je pus me rendre dans la douche. Effectivement, une veille photo d'un garçon aux cheveux longs châtains et aux grands yeux m'observait avec crainte. Il était placé juste au-dessus du miroir. J'en profitais pour me regarder. J'avais une cicatrice au front et mon nez était violet. Ma lèvre aussi avait prit chère. C'était terrible, je n'avais jamais eu aussi peur de toute ma vie. J'en pleurai presque. Bon rien de grave, maintenant que c'est passer, je dois me reconcentrer sur le garçon. D'après ce que j'ai constaté, l'homme n'a rien volé. C'est une chance. Malheureusement, je ne pus m'observer et observer la maison plus longtemps, le téléphone se remit à sonner.
Je me précipitai une deuxième fois dans le salle de séjour et je répondis.- C'est encore toi George ?
- Oui ! Viens à mon secours s'il te plaît !
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Un homme marche dans les couloirs de ma maison et chantonne des berceuses.
- Comment tu es arrivé à m'appeler ?
- J'ai piqué le téléphone de ma mère. Pauline, sauves-moi...
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Extrait d'histoire sans suite et écrit pour faire passer le temps
JugendliteraturC'est marqué dans le titre