Chapitre 47

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10h, nous venons d'arriver au club, ils s'entraînent déjà, on s'installe aux gradins pour les regarder s'entraîner.

Kylian : Je vais aller donner mon arrêt.
Moi (sourit) : Merci.

Je lui sourit, caresse sa joue et l'embrasse, il ce lève pour rentrer dans le club.

Ils viennent de finir l'entraînement.

Presnel : Vient jouer avec moi Loré, on va ce rappeler le bon vieux temps.

Je souris et le rejoins sur le terrain, je lui fait la bise.

Presnel : Ça va mieux qu'hier ?
Moi (sourit) : Oui merci.
Presnel (sourit) : Tant mieux. Il est où Kylian ?
Moi : Partis donné son arrêt maladie.
Presnel : T'as réussit à le convaincre de le donner ? Tu lui as promis quoi ?
Moi : Rien, j'ai pas vraiment galerer à le faire changer d'avis.
Neymar : Tu travail pas pour être tout le temps ici ?

Je ferme les yeux, j'essaie de ne pas penser à sa tête et de rester calme, ne surtout pas m'emporter, j'ouvre à nouveau les yeux, je continue de regarder Presnel en souriant.

Moi : Allez tu viens jouer Presspress ?
Presnel : Va au but, je te tire des ballons.
Moi : Fait attention à où tu tire sinon je te défonce.
Neymar : J'ai posé une question.

Je l'ignore, je ne le vois même pas, personne me parle, je comprend pas sa langue, je suis plus française, je suis russe.

Je prend un ballon au sol et le passe à Presnel, je vais au but.

Presnel : Alphonse tu peux prêter tes gants s'il te plaît ?

Le fameux Alphonse me sourit et me lance ses gants, je lui sourit en le remerciant, je les enfile, elles sont beaucoup trop grande mais c'est pas grave, ça me protège les mains c'est le principal.

Presnel s'éloigne du ballon, il ce met à courir, mon premier réflexe c'est de me protéger le visage, je l'entends rire.

Presnel : J'ai pas encore tirer pauvre tâche.
Moi : Je te sent pas aussi.
Presnel : Je te jure Loré, je te fait pas de connerie, c'est dangereux de tirer sur le visage juste pour une connerie, fais moi confiance.

Je me remet correctement au but, il s'éloigne à nouveau du ballon et ce remet à courir, j'ai pas confiance mais on va faire comme si, il tire le ballon, je suis pas sereine, je commence à me détendre quand je remarque qu'il tire qu'au niveau de la taille et au pied.

On continue de jouer quand je reçois un ballon au front de plein fouet, je met automatiquement ma main à mon front, je sais que c'est Neymar, c'est le seul avec Presnel à avoir un ballon et c'est le seul à ne plus avoir de ballon.

Presnel : Loréann ça va ?
Moi : Oui.

Il m'enlève ma main du front pour regarder, mais je ne lui laisse pas le temps de regarder, je me dirige vers Neymar et le gifle.

Moi : T'es qu'une merde, retourne dans ton pays baiser des salopes.

Je me dirige vers l'intérieur du club.

PDV Kylian

Je sort du club pour retourner sur le terrain, Loréann joue avec Presnel, je sourit quand Neymar tire un ballon sur Loréann qui lui atterris en pleine tête, Presnel ce dépêche d'aller la voir, je la vois ce diriger vers Neymar, elle le gifle assez violemment, je me dirige vers le terrain, Loréann ce dirige vers le club, elle passe à côté de moi, je l'attrape par le bras.

Moi : Ça va ?
Loréann (sourit) : Oui t'inquiète pas, je me suis pris le poteau du but en voulant arrêter un ballon, je vais chercher des glaçons.

Neymar nous regarde, elle lui lance un regard noir et part, je le regarde, je m'approche de lui.

Moi : Fous lui la paix maintenant, tu dépasse les limites.
Neymar : Fais attention à toi.
Moi : Je vais très bien et tout ce passe bien dans mon couple, elle me respecte et elle est sincère avec moi et ça je te le jure, je me laisserais pas berner par quelqu'un et encore moins une meuf, elle ne m'as même pas dit que c'était toi qui lui avait tirer dessus ça me plaît pas mais malheureusement je peux pas t'en coller une puisqu'elle ne t'as pas dénoncé pour justement ne pas crée un conflit entre nous, si après ça tu la pense encore mauvaise alors elle a raison sur ce qu'elle vient de te dire.
Neymar : Je vais aller m'excuser.
Moi : Ouais je crois que c'est mieux.
Neymar : Je m'excuse aussi auprès de toi.
Moi : C'est elle qui décidera si j'accepte tes excuses aussi.

PDV Loréann

Je sort de l'infirmerie avec des glaçons sur le front, je m'assois en me mettant à pleurer, je le déteste j'ai jamais vue quelqu'un d'aussi méprisant que lui.

Un Regard - Kylian Mbappé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant